• L’incroyable énergie du « NON »!

    C’est le point commun entre Meghan Markle & le Prince Harry, les syndicats et cette femme qui a donné naissance à un enfant après un cancer. Ils disent tous « NON ». Les uns le font à grand renfort de communiqué de presse, d’autres en scandant leurs revendications dans la rue et la dernière dans l’anonymat, en silence. Outre le fait que cela demande d’être fidèle et juste envers soi-même, chose dont j’ai déjà longuement débattu ici, tous ces gens ont trouvé leurs façons de refuser ce qui ne leur convient pas, ou plus.

    Et ce mot, on dirait qu’il flotte dans l’air en ce moment. C’est comme si la planète entière était en train de se réveiller d’un long sommeil, presque une hibernation de plusieurs siècles. Alors j’ai eu envie d’évoquer notre capacité à donner une réponse négative et aussi toutes les manières dont nous pouvons l’exprimer. Et si notre salut résidait dans le fait de refuser ce qui nous gêne? Et s’il était possible de le dire tout en douceur quel que soit le contexte? Et si nous nous donnions le droit de dire ce que nous voulons à la place de ce que nous ne voulons plus?

    Le « NON » comme réponse aux questions mal posées

    Une fois n’est pas coutume, je suis allée voir la définition dans le dictionnaire et je crois que tout y est :

    • non adv : Indique une réponse négative.
    • non n.m. inv.: Expression du refus, du désaccord.
    • non-.: Préfixe exprimant l’absence, la négation, le contraire, le refus.

    En résumé, le mot seul pourrait presque être considéré comme stérile. Ce serait comme une des réponses aux questions « fermées ». Celles qui laissent un choix très restreint et peu nuancé, celles qui nous font voir la vie en noir ou blanc. Je ne sais pas s’il existe dans êtres capables de se reconnaître dans le « tout noir » ou le « tout blanc ». Personnellement, je suis toujours très embêtée quand je croise une question de ce genre. J’ai l’impression de devoir faire une croix sur une partie de moi-même pour pouvoir rentrer dans une case. Ça en serait presque douloureux! Néanmoins, ce sont des usages utiles lorsqu’il faut trancher, et passer à l’action.

    En revanche, dès que ce refus est accompagné, il ouvre des portes, brouille les pistes et amène de la nuance dans la phrase. Exemple : « Tu viens? Non, je suis malade » ouvre la porte à « Ah bon, qu’est-ce qui t’arrive? ou « comment puis-je t’aider » et ainsi de suite…Cette conversation peut éventuellement mener à un compromis, une entraide, qui sait?! Un désaccord, un refus accompagné d’une justification ouvre la porte à l’échange, au partage. C’est aussi l’opportunité de dire ce à quoi on dit « OUI » à la place!

    Autre exemple : une « Organisation Non Gouvernementale », c’est-à-dire une entité qui ne répond pas aux mêmes règles que les gouvernements…De nos jours, elles sont très actives. Ce ne sont pas moins de 60 ONG qui sont à l’origine du Pacte pour la Transition. Cet exemple nous montre comment ces organismes se sont donné l’autonomie de refuser l’immobilisme des pouvoirs publics pour dire « OUI » à l’innovation climatique, sociale, économique, démocratique etc…

    Refuser ce qui nous gêne c’est ouvrir la porte au changement durable

    Lors d’un refus, nous sommes tenus de justifier, à la manière des sondages où l’on trouve régulièrement « Si non, pourquoi? » Les marketeurs le savent bien. C’est dans le refus et l’objection que ce trouve le potentiel d’innovation et de business. C’est en analysant les raisons du refus qu’ils trouvent de nouveaux axes de développement et de communication.

    C’est aussi là-dedans que se trouvent la promesses de changements bénéfiques et durables! Dernièrement, c’est suite à la tendance du « zéro déchet », et la part croissante de gens qui s’en saisissent, que les collectivités locales s’impliquent. En Gironde, c’est le projet « Zéro déchet de Bordeaux Métropole » et d’autres encore qui ont vu le jour. Preuve que refuser ce qui n’a aucun sens, en privilégiant ce qui en a d’avantage, mène à des actions, presque inespérées il y a 18 mois de cela. D’ailleurs, ce projet s’appuie principalement sur des associations, coopératives, tiers-lieux, etc…pour sa mise en oeuvre. Bref, des structures plus proches des citoyens.

    Et si l’Etat laisse des ONG plancher sur le pacte pour la transition à sa place et que les collectivités locales encouragent l’implications directe d’acteurs de l’économie sociale et solidaire privés pour adresser nos pré-occupations, pourquoi, nous, citoyens, ne passerions pas à l’action pour faire notre part? Pourquoi ne pas accompagner notre refus de ce qui est par des propositions alternatives dont nous serions également les acteurs principaux? Personne ne pourra agir plus directement sur notre quotidien que nous-mêmes!

    Ne rien dire, c’est choisir

    Il est maintenant évident que le temps où les pouvoirs publics nous disaient quoi faire en tout et pour tout est révolu. Déléguer la déclinaison des plans d’actions aux organismes privés, est la manière que les pouvoirs publics ont choisi pour réagir à l’urgence. Mais ces organismes aussi volontaires soient-ils ne peuvent pas agir à notre place dans notre quotidien. A présent, nous n’avons pas d’autre choix que nous impliquer pro-activement dans notre mieux-vivre.

    Je prends des exemples en relation avec le climat et la transition parce que ce sont des sujets qui m’intéressent, mais ces raisonnements peuvent s’appliquer pour tout le reste, travail, famille, sport etc…Alors quand transformerons-nous nos rêves en action? Quand dirons-nous « OUI » à ce que nous voulons, plutôt que de trouver des parades plus ou moins efficaces à ce qu’on ne veut pas/plus?

    En matière d’élections, l’absentéisme et le vote blanc, dans le fond, sont des votes comme les autres. D’ailleurs, ils sont aussi comptabilisés, mais le système actuel n’en tient pas compte. Après plusieurs décennies de cette pratique, il est peut-être temps d’intégrer que cette expression de son désaccord ne change ni le système, ni le résultat des élections.

    Cela revient au refus stérile dont je parlais plus haut. Dans l’état actuel des choses, voter de ces manières, c’est donner sa voix à ceux qui font l’effort de se déplacer. Ne pas choisir, c’est dire « OUI » aux propositions des autres. C’est, une fois encore, faire cadeau de son « libre-arbitre ».

    Refuser efficacement et en douceur

    Quand nous refusons, sans autre forme de procès, nous fermons la porte à l’échange, au partage et nous ouvrons la porte à la colère et la frustration. Quand les syndicats exhortent les cheminots de la SNCF a se mobiliser contre la réforme des retraites, on s’attend à ce qu’ils proposent autre chose de constructif à la place. Quand Megan Markle & le Prince Harry « débarquent » de la famille royale d’Angleterre, ils refusent l’excès de protocole et l’abus d’intrusion dans la vie privée en expliquant ce qu’ils souhaitent vivre à la place. Quand cette femme décide de devenir mère après son cancer, elle refuse le pessimisme des médecins pour dire « OUI » à la Vie.

    La quantité d’énergie dont nous disposons est limitée. Cette femme, qui dit « OUI » à la Vie dans tous les sens du terme, n’utilise pas son énergie pour justifier son choix d’ignorer ce qui ne lui convient pas. Elle l’utilise pour rendre son désir réel. Elle nourrit la croyance que cela va fonctionner à la place de celle qui renonce. Et çà marche! Elle vient de mettre un enfant au Monde. Et si la meilleure façon de refuser quelque chose était de dire « OUI » à la chose que l’on veut vraiment? Et si on cessait de réagir aux propositions pour devenir pro-actifs dans la réalisation de nos propres désirs?

    Un homme en colère est un homme qui n’a pas su dire non et éprouve, en plus, le remords de ne pas l’avoir fait.

    Tahar Ben Jelloun

    Nous sommes encore en démocratie. Il n’est pas encore hors la loi de vaquer à ses occupations, tant que celles-ci se font dans le respect des lois et des libertés de chacun. Pourquoi ne pas simplement vaquer à ce qui nous fait du bien, plutôt que passer notre temps à nous défendre face à ce qui nous fait du mal? Pourquoi ne pas dédier la quantité d’énergie disponible à dire « OUI » à nos rêves, plutôt que gérer uniquement nos contraintes, a fortiori quand elles sont dénuées de sens? Et si nous passions aux questions « ouvertes » du style « Comment puis-je faire en sorte d’être heureux(se) aujourd’hui? ».

  • Faire du tri dans les habitudes!

    Vingt et un jour. C’est le temps qu’il nous faut pour prendre une habitude, quelle qu’elle soit. Dans le cadre de mes pérégrinations , j’ai lu des choses très intéressantes dans le livre du Professeur Autret, sur les mécanismes de la douleur chronique. Il semble que le stress et l’anxiété développent les engrenages qui font que nous avons toujours mal quelque part, que nous développons toutes sortes allergies…etc…Et du stress, nous en avons, à foison…De l’anxiété, nous en avons aussi. Plein. J’en suis venue à me questionner sur nos habitudes. Nous pouvons devenir très « féroces » lorsque quelqu’un s’aventure à y toucher. C’est comme si un vent d’insécurité déboulait soudainement sur nous! Genre… « attends, j’ai toujours fait comme çà et je m’en porte pas plus mal »…Alors pourquoi changer une équipe qui gagne, hein?!

    Aujourd’hui, je souhaite plutôt parler de notre « hygiène psychologique ». Ces « autoroutes de l’introspection » toutes tracées, mais, au final, pas toujours très joyeuses, que nous empruntons quotidiennement. Elles peuvent venir de notre expérience de vie passée, ou des croyances de la société, ou encore de tierces personnes que nous respectons. Mais sont-elles réellement aussi sécurisantes et bienveillantes qu’il y parait? Et si parfois, nous prenions des raccourcis malheureux? Et si notre planche de salut, notre « meilleure résilience » résidait dans notre capacité à modifier nos habitudes, lorsqu’elles nous font du mal, et à réapprendre le plaisir?

    Reconnaître quand l’habitude fait du mal…

    Il me semble intéressant de s’interroger sur le véritable bienfait de ce que nous faisons machinalement. Exemple : se plaindre. C’est le truc qui remplit les conversations autour de la machine à café le matin. C’est le chef par ci, le patron par là, ou alors le gouvernement, les maladies, les douleurs à la tête, au dos…etc…Bref, çà n’arrête pas. Heureusement, parfois nous rigolons aussi! Mais globalement, nous nous encourageons dans nos complaintes, dans notre talent à voir le verre à moitié vide, en permanence. En d’autres termes, lorsque nous râlons « gentiment » nous entretenons notre propre stress, qui , via la capacité d’adaptation de notre cerveau, continue d’entretenir nos douleurs, nos malheurs… et ainsi de suite!

    C’est comme continuer à boiter après une fracture ou une entorse. La boiterie a été induite par le traumatisme. Mais une fois soigné, le corps peut et doit réapprendre à fonctionner comme avant. C’est ce qui arrive dans beaucoup de cas. Mais parfois le fait de boiter amène ce qu’on appelle des « bénéfices cachés », qui font qu’inconsciemment il est plus intéressant de rester invalide que de se rétablir complètement. Si cela dure plus de 21 jours, nous voilà avec une nouvelle habitude, et, petit-à-petit, avec la croyance que notre cheville ne peut pas guérir facilement, puis celle que les médecins ne savent pas soulager ce genre de séquelles et pourquoi pas la croyance qu’on a « chopé » une maladie orpheline incurable!

    Voilà les histoires qui aboutissent à la machine à café le matin. Plus nous en parlons et plus nous renforçons la croyance associée, avec l’aide « bienveillante » de nos collègues qui y voient l’opportunité de parler de leurs propres douleurs…Et ainsi de suite. Du coup, quand, par malheur, y’en a un qui dit, « bon les gars, on va pas passer la journée à pleurnicher », il fait office de bourreau sans cœur! Çà te parle?

    Des habitudes en partie responsables des malheurs du Monde ?

    C’est en tout cas la théorie d’Anne Givaudan sur les « Formes-pensées ». Le principe est simple. Chaque pensée ou parole « pessimiste », « stressante », « incommodante » etc… non seulement nous atteint dans notre vitalité mais vient également remplir une sorte de réservoir planétaire, encore appelé « forme-pensée », du même type. Au final, c’est dans ce réservoir que notre société, notre Monde, va inconsciemment piocher les justifications aux guerres, par exemple. C’est aussi par ce mécanisme que les propos les plus extrêmes de certains dirigeants trouvent écho en nous, avec le temps.

    Au-delà de nous « pourrir la vie » au quotidien, nos pensées parasites et nos croyances limitantes contribuent à nous maintenir, ainsi que ce Monde, dans un marasme sans fin. C’est aussi la situation de notre société qui encourage la mauvaise humeur ou les pensées pessimistes parfois. Voilà, le cercle vicieux est en place. Le hamster est sur sa roue et commence à galoper pour trouver une issue qui n’existe pas dans ce contexte.

    Evidemment, il y a aussi des égrégores de joie, de tendresse, d’amour, d’espoir, de bienveillance, etc…Ceux-là mêmes qui permettent aux gens de « sauver » les Koala en Australie quand çà brûle. Ceux-là mêmes qui permettent aux sauveteurs de lutter des jours, après une catastrophe, pour dégager un être encore vivant des décombres. Et, ces égrégores, nous pouvons les remplir tout autant que les autres, encore faut-il s’en donner la peine. C’est précisément là que la modification de nos habitudes inappropriées rentre en ligne de compte. Nous râlons tous les jours sur l’état du Monde et l’incapacité de nos dirigeants à faire ce qu’il faut pour le changer. Mais n’oublions pas que c’est notre rôle et notre devoir à tous d’y contribuer!

    Des raccourcis parfois malheureux…

    Notre société amène également son lot de croyances anxiogènes. Elles occupent maintenant la majorité du journal de 20h. Ainsi, nous avons acquis puis entretenus, comme des grands, la certitude que tout ce qui n’est pas nous, notre cocon ou notre périmètre est forcément suspicieux et/ou mauvais. C’est de cette manière que la croyance que l’autre est dangereux est arrivée…Et par la même toutes les sortes d’isolements et de solitudes. Le Professeur Autret lui-même le dit dans son bouquin : « Etre heureux ne fait pas vendre! ».

    Pourtant l’industrie du développement personnel ne s’est jamais aussi bien portée! Nous n’avons jamais été aussi accrocs à toutes les techniques qui permettent de se relaxer, de se détacher de son mental, de ce petit vélo qui tourne sans arrêt. Et c’est très bien! Cela prouve qu’au fond notre nature heureuse et joyeuse ne s’avoue pas encore vaincue. C’est la preuve qu’il reste de l’espoir caché là au fond de nous.

    Mais méditer, même 3 fois par semaine, ne suffit pas pour inverser durablement la tendance. A moins que la planète entière s’y mette. C’est comme si nous cherchions à passer la serpillière dans un hall de gare en pleine heure de pointe! Pour un nettoyage efficace, mieux vaut d’abord fermer les vannes des pensées parasites et « tristounettes » qui nous envahissent quotidiennement. Pour gagner en qualité d’être, la première chose à faire et de stopper le générateur de pessimisme, de peur et de mauvaise humeur. En d’autres terme, l’enjeu réside dans la capacité de chacun(e) à modifier ces habitudes-là.

    Changer la donne!

    La bonne nouvelle c’est que, s’il nous faut 21 jours pour ancrer une mauvaise habitude, il en faut autant pour nous en débarrasser. En revanche, avant de modifier une habitude, il faut d’abord le décider. C’est là que le bas blesse parfois. Car si une habitude est entrée dans notre vie, c’est sans doute en réaction à une nécessité tout à fait justifiée. Et, malheureusement, plus la cause est ancienne et plus elle est ancrée profondément. Mettre la main sur la cause profonde de nos habitudes limitantes peut être long si on y travaille seul(e). D’après le Professeur Autret, c’est l’alliance du médecin généraliste avec d’autres praticiens complémentaires qui obtient les meilleurs résultats!

    Je suis complètement en phase avec ce témoignage.

    Pour changer une habitude devenue néfaste en source d’énergie et de joie, il faut le décider tous les jours, pendant au moins 21 jours. C’est le temps qu’il faut pour nourrir d’autres égrégores de pensées résilientes, constructives, optimistes, joyeuses etc…Et çà marche! Je peux en témoigner. L’idée n’est pas de devenir le/la « benêt(te) du village », bien sûr. Le principe est de se demander si râler, ou se plaindre est réellement la bonne stratégie dans telle ou telle situation. Une autre piste est de guetter toutes les occasions de rire, ou d’en rire! Car, comme nous disent les guides, pour sortir des impasses, il est souvent utile de simplement se prendre moins au sérieux.

    Réapprendre le plaisir et redonner un sens à la vie!

    A l’évidence, nous devons compter sur nous-mêmes pour garantir notre mieux-être. Je te suggérerais bien de diminuer, voire arrêter de t’infliger quotidiennement la tronche de Laurent Delahousse & consors, au journal de 20h… Ou de remplacer tes antalgiques par une bonne ballade défouloir dans les bois. Ou, pourquoi pas, de troquer ton verre de whisky quotidien par une bonne séance de danse et de chants à tue-tête dans ton salon…Je te dirais bien de rire ou d’en rire à chaque fois que l’occasion se présente.

    Je te dirais bien tout cela…et plus encore! Mais ce serait contrevenir à ta liberté la plus essentielle de décider pour toi-même. Alors je n’en ferai rien… Ceci dit, je peux témoigner des bénéfices immédiats en vertu de ma propre expérience!

    Trêve de plaisanterie. La meilleure méthode que j’ai trouvé pour changer mes habitudes c’est le jeu du « il faut »/ »j’ai envie ». Par exemple, ai-je réellement envie de me plaindre tous les matins à la machine à café? Ou est-ce que je crois qu’il le faut pour être solidaire avec mes collègues? Et cette douleur que je garde dans ma tête, dans mon dos etc… j’ai vraiment envie de la souffrir tous les jours? Ou il me semble qu’il faut qu’elle continue pour je puisse obtenir l’attention de mon entourage?

    Je te laisse continuer avec ta propre liste!

    En résumé, et si pour 21 jours seulement, nous nous autorisions à faire une chose par jour dont nous avons réellement envie à la place de ce qu' »il faut » faire? Et si nous apprenions à nous donner l’attention, la considération et la reconnaissance que nous méritons sans attendre qu’elle vienne des autres?

  • Savoir, penser, rêver, tout est là!

    Décidément Victor Hugo était un visionnaire! Cette citation n’a jamais été aussi pertinente. Grâce à la participation des médias « mainstream » et du formidable travail des web-séries et autres youtubeurs, nous sommes plus sensibilisés que jamais aux sujets du dérèglement climatique et sociétal en cours. Néanmoins, pour la plupart d’entre nous, ce sujet reste un grand point d’interrogation dans le concret du quotidien. Nous avons la sensation que c’est gros, grave et incontournable. Mais çà veut dire quoi au juste? Quels sont réellement les enjeux pour chacun d’entre nous? Parfois la résilience a besoin d’un petit coup de pouce pour s’activer plus efficacement. Je crois profondément que le savoir est la clé. Alors je me suis intéressée à tous les moyens dont nous disposons aujourd’hui pour accéder à ce savoir.

    Vivent les MOOCs!

    Le temps de la culpabilité, des questions et du pinaillage est révolu. Maintenant, place à l’action! Mais pour agir encore faut-il savoir par où commencer. J’ai découvert récemment via le magasine Kaizen la notion de MOOC (Massive Open Online Courses – soit des Cours Grand Public en Ligne). Puis j’ai trouvé ce site qui en propose des milliers , dont plus de 20 en lien avec le thème du changement climatique.

    Même si certains trouveront toujours à redire sur le contenu de ces cours, ils ont l’avantage d’exister, d’être gratuits et ouverts à tous. Ce sont des cursus que l’on peut suivre sur son temps libre. La majorité demandent un investissement de 1 à 3h/semaine. Pour accéder à un premier niveau de savoir, il me semble que c’est intéressant. En plus, l’avantage des cours en ligne c’est qu’on peut zapper les parties qui ne nous concernent pas, ou moins, et se concentrer sur l’essentiel. Je précise que je n’ai aucun bénéfice à vous dire cela si ce n’est contribuer à la prise de conscience urgente dont nous avons besoin pour avancer.

    Pour les plus courageux…

    Si tu aimes lire, y compris des documents complexes, je te suggère de jeter un œil au mémoire de thèse de Sarah Cacoub (2017), étudiante à l’Université de Montréal. Elle a choisi de faire sa thèse sur « Peut-on accomplir la transition énergétique sans décroissance économique? » Son document est clair et bien structuré. On y apprend en quoi et pourquoi le déclin des énergies renouvelables est intimement lié aux problématiques de croissance et pourquoi les « petits pas » ne suffisent pas à renverser la vapeur. Inutile de te dire que cette jeune fille n’a eu aucun problème a trouver du travail après sa sortie de l’école au Canada. Elle est aujourd’hui consultante en stratégie énergétique pour le gouvernement Québécois.

    En effet, depuis les accords de Paris, certains pays « bons élèves » ont joué le jeu des recommandations signées à l’occasion de ce colloque. Sarah les prend pour exemple afin de démontrer son propos. C’est très intéressant d’apprendre les leçons des expériences tailles réelles menées dans ces pays très proches du notre, donc avec des réalité sociétales et économiques similaires. Je sais, ce que je viens d’écrire ne semble pas très spirituel…Et pourtant, si/lorsque tu auras lu ce document, tu verras la résilience non seulement comme ta meilleure amie, mais également comme ta planche de salut! Dommage qu’il faille attendre d’être au pied du mur pour l’activer. Je précise qu’en tant qu’étudiante cette fille n’avait aucun intérêt à pencher dans un sens ou l’autre de la balance. Son travail est une analyse factuelle de la situation.

    Trouver des solutions : les initiatives publiques

    Devant l’indignation grandissante et les questionnements de plus en plus pressants, nos dirigeants n’ont pas pu faire autrement que de montrer quelques signes de bonne volonté. C’est ainsi que la Convention Citoyenne sur le Climat a vu le jour. Point positif, les groupes de travail impliquent des « Monsieurs & Madames tout le monde ». Une opportunité de lister nos pré-occupations concrètes. Point négatif, en 2030, je ne sais pas trop où tout çà en sera, mais il y a fort à parier que ce sera déjà tard pour agir. Ceci dit, c’est mieux que rien.

    Gardons aussi à l’esprit que nos dirigeants actuels ne semblent pas hyper fans des initiatives populaires. Ceci dit, si ce canal est un des moyens pour faire entendre notre voix en toute tranquillité, autant le saisir. Evidemment, cela ne suffit pas. Mais ce serait de la mauvaise foi que râler et refuser de participer à ce geste qui, certes, leur permet de gagner un temps que l’on a plus, mais pourrait également servir de base de réflexion pour les actions futures. En tout cas, il est permis d’y croire!

    Trouver des solutions : l’importance des rêves et de l’inspiration

    Si ta sensibilité est plus ouverte aux récits, documentaires et autres films, tu peux jeter un œil au site Imago. Il regorge de contenus tous plus inspirants, et joliment ficelés, les uns que les autres. Ces contenus ont l’avantage de mettre en scène des êtres du quotidien qui tentent de trouver leurs propres solutions…et qui y parviennent! Preuve qu’en s’en donnant les moyens, bien des choses deviennent possibles. Si le temps te manque, tu peux même accéder gratuitement à des podcasts à écouter en faisant autre chose. Aucune excuse, donc!

    Graine de Possible – Camille Etienne, Imago

    Je précise que nous ne sommes évidemment pas obligés de faire tout comme ces gens qui semblent déjà avoir tout compris. Mais leurs initiatives peuvent constituer des points de départ à la nôtre! Il faut bien commencer quelque part. Et savoir que ces choses existent permet de s’autoriser sa propre inspiration. De sortir des angoisses et des doutes, pour ouvrir sa propre porte vers un quotidien plus résilient, plus empreint d’espoir.

    Reprendre le contrôle de nos vies : l’information donnée par l’Univers

    Les guides quant à eux, nous ont informés à plusieurs reprises de cet effondrement inéluctable, ici et via d’autres canaux de communication. Ils ont sans doute inspirés tous les lanceurs d’alerte également…Les guides spirituels auraient pu se taire et nous laisser nous enliser dans notre ignorance et notre bêtise. Ils ont choisi de nous donner le pouvoir de faire des choix. En sachant ce qui va arriver, ils nous permettent de prendre nos propres décisions, de nous informer, de nous préparer, et le cas échéant de nous mettre à l’abri…ou pas! En bref, ils nous permettent de retrouver tout notre libre arbitre. Il en reste encore beaucoup qui n’ont pas pris conscience de ce qui arrive, ou qui choisissent d’en douter, et c’est OK. Mais au moins ils ont eu le choix!!

    « Le Savoir c’est le Pouvoir. Mais le Savoir représente parfois un pouvoir un peu trop grand. Parfois même une grande vérité doit être sacrifiée pour le bien de tous »

    Dan Abnett, Titanicus.
    C’est maintenant qu’on décide!

    « Savoir » c’est prendre des décisions en connaissance de cause. Nos dirigeants successifs avaient décidé de passer le sujet du dérèglement climatique quasiment sous silence. En se contentant des « petits pas », ils avaient implicitement décidé que cette « grande vérité » devait être « sacrifiée pour le bien de tous »… Ou de quelques-uns, plus précisément. Les lanceurs d’alerte et les guides spirituels ont décidé d’équilibrer la balance en donnant l’information, quitte à être discrédités par les dénis et les peurs des uns et des autres.

    Le titre du bouquin d’Abnett en dit long également… Titanicus… Franchement, l’occasion est trop belle! A ton avis, que diraient les passagers du Titanic s’ils étaient encore de ce Monde? Il y a fort à parier qu’eux aussi ils auraient aimé être informés des risques avant qu’il ne soit trop tard. Alors, arrêtons là les comparaisons anxiogènes, peut-être qu’on pourrait tout simplement commencer par décider sérieusement de s’informer, non?

  • Inspirer la liberté d’être

    C’est ce que je cherche à faire avec ce blog et ce site. Tout simplement. Tu me diras qu’après 6 mois, il est peut-être temps de me demander ce que je fous là…! Et tu auras raison. Suivre une intuition ou une envie avant de réfléchir. C’est comme çà que je fonctionne la plupart du temps. J’ai essayé l’inverse aussi…Pour moi çà n’est pas très concluant. Je commence un truc, et puis çà me saoule, alors j’arrête. Comme quoi les idées qui ne viennent pas du cœur ont la vie courte, et/ou difficile, en tout cas chez moi.

    Il en fallu du temps pour trouver le plus petit dénominateur commun dans tout ce que j’aime faire, ma mission de vie, ce qui fait que je me lève le matin. Et puis j’ai trouvé cette phrase…Elle a l’air simple comme çà. Mais elle implique beaucoup de choses, en fait. Ce n’était pas pour écrire un article que je la cherchais à la base. Mais aujourd’hui c’est devenu mon leitmotiv. Du coup, j’ai eu envie de t’en dire un peu plus sur ce qui m’anime profondément et qui fait que tu reçois des messages un peu « relous » toutes les semaines dans ta boite aux lettres!

    Inspiration plutôt qu’injonction

    J’aime le mot « Inspiration » parce qu’il éclaire le chemin. Inspirer pour moi c’est comme avoir un gros projecteur dans la nuit. C’est dans le faisceau de cette lumière que les angoisses se dissipent et les opportunités se révèlent. Avant l’inspiration il y a la peur de l’inconnu et les doutes. Après il y a l’espoir et le pouvoir de choisir. Celui d’aller explorer ce nouveau chemin maintenant, ou d’attendre un meilleur moment. Avoir une idée de ce qui nous attend sur le chemin ne signifie pas qu’il n’y a plus rien à découvrir en l’arpentant. Bien au contraire. C’est la promesse de nouvelles expériences, et peut-être d’autres portes à ouvrir un peu plus loin. C’est aussi la promesse de nouveaux enthousiasmes, de nouvelles joies! Je propose d’éclairer avec mon spot quelques endroits inexplorés sur nos chemins. A toi de voir ce que tu souhaites en faire…ou pas.

    Liberté plutôt que guidance

    Je crois que le moment est venu pour chacun d’entre nous de prendre les rennes de sa propre existence. Le temps des « uns tous seuls », des « gourous » et des « guides spirituels » qui savent tout mieux que tout le monde est terminé. Maintenant, c’est notre capacité à fonctionner en groupe, à collaborer, qui va nous aider à traverser ce qui vient. Et nos idées ne sont jamais aussi riches que si nous nous sommes sentis libres de les partager, de les challenger, de les compléter.

    C’est l’exemple que je souhaite donner ici, en espérant à chaque publication que l’un d’entre vous rebondira dessus et donnera un aperçu de sa propre richesse intérieure. D’ailleurs, les guides de l’Univers ne nous disent pas où aller ou quoi faire. Ils tentent de nous redonner accès à notre droit le plus fondamental qui est notre « libre-arbitre ». Je te propose de montrer là où notre libre-arbitre est en souffrance pour que tu décides d’utiliser le tien…ou pas.

    ETRE plus fort qu’être toujours plus.

    Quoiqu’il arrive, nous sommes des « êtres » vivants. Nous l’avons été avant cette vie et le seront encore après…probablement pour l’éternité. Seule notre forme change. Notre job, ici et maintenant c’est d’expérimenter ce que c’est d’être dans la matière, sur Terre. Notre « être » est doué d’outils fondamentaux tels que le l’ego (si-si), le libre-arbitre, la parole et le mouvement.

    La mode actuelle est de maudire l’ego. Outre le fait qu’il s’agit d’une partie de nous que nous ne pouvons soustraire, rappelons-nous que sans lui nous serions incapables de mettre en oeuvre quoique ce soit dans nos vies. Le problème de notre ego n’est pas qu’il existe, mais que nous ne savons pas encore comment le mettre au service des désirs de notre cœur. ETRE pleinement c’est faire fonctionner tout cela ensemble, en acceptant qui nous sommes dans toutes les situations. Je propose d’être qui je suis ici pour te sentir libre d’être qui tu es à ton tour…ou pas.

    VIVRE plutôt que survivre

    Toutes les fois où nous sommes prisonniers de nos propres injonctions et standards, c’est notre capacité à vivre pleinement que nous altérons. C’est comme si nous mettions des écluses là ou le flot de la vie coule sans obstacle au départ. En d’autres termes, cela reviendrait à survivre plutôt que simplement vivre. « Inspirer la liberté d’être », c’est challenger ce status quo pour que de nouvelles EN-VIES émergent. Vivre c’est plus qu’assurer ses réflexes physiologiques de base ou expérimenter ses projets. Vivre c’est aussi être observateurs, conscients et alignés avec tout ce qui bouge en nous et autour de nous. Je propose d’être résiliente et joyeuse dans mes propos pour que tu décides d’activer cette ressource en toi…ou pas.

    Freedom! freedom! freedom!
  • Les grandes vertus de l’ennui…

    J’ai longtemps lutté contre l’ennui. Quand j’étais enfant, j’étais accroc à la télévision. C’était le début des dessin animés japonais, il y avait des héros avec des super pouvoirs. Mon imaginaire était au taquet. C’était top!

    Aujourd’hui, ce sont les jeux vidéos qui ont pris le relais. Netflix et consorts se sont taillé une belle part du gâteau…sans parler de nos réseaux sociaux. Pourtant, comme au siècle dernier, nous dédions « notre temps de cerveau disponible » – dixit Patrick Lelay, ex président de TF1 – à nous divertir et être en relation les uns avec les autres…

    En revanche, maintenant, il nous faut des outils pour le faire. Des outils qui requièrent compétences spécifiques. Des nouveaux métiers se sont créés autour de ces outils (ex: Community Manager etc…). Certains les appellent les « bullshit jobs ». Quoiqu’il en soit, ils entraînent une sorte de « fuite en avant » où il devient impossible voire inacceptable de s’ennuyer. Nous évoluons dans un Monde où toute chose semble sur-adressée.

    Pire, par le biais de ces outils, notre façon de nous divertir, nos centres d’intérêts sont scrutés, mesurés, analysés etc…pour dénicher de nouveaux besoins. Ce sont maintenant des business à part entière qui envahissent tout nos « temps morts ». Nous avons des applications pour tout! Pas étonnant que nous soyons fatigués! Quel est l’impact de « l’industrialisation » de nos activités de loisir sur notre qualité de vie et notre capacité à être nous-mêmes. Et si notre salut résidait dans notre capacité à nous déconnecter et à ralentir?

    Et si nous en faisions trop, par croyance de n’être pas assez ?

    J’avais la trentaine quand les premiers réseaux sociaux et autres applications ont vu le jour. Il y a eu Facebook et puis MySpace…MSN etc…et tout s’est enchaîné depuis. On est au milieu des années 2000. A l’époque, j’ai trouvé super de pouvoir être en connexion avec mon groupe d’amis en permanence via ces outils. C’était considéré comme très cool d’y être connecté. Je voyageais beaucoup pour mon travail, un peu partout sur le globe. C’était un moyen de garder un lien social tout en étant ailleurs, dans un autre créneau horaire. J’y voyais beaucoup d’avantages.

    J’ai mis plus de temps à me rendre compte que j’y passais un temps fou et que cela me mettais une sorte de pression supplémentaire. Il me fallait absolument une connexion internet en tout lieu et tout temps pour vérifier que mes amis m’aimaient toujours!

    J’ai découvert les premières applications pour faire de la méditation, du yoga ou mesurer les battements de mon cœur! Aujourd’hui, je souris en écrivant ces lignes…J’ai beaucoup de tendresse pour la personne que j’étais à ce moment-là. Perdue dans le monde digital, je flottais littéralement au dessus du sol dans une espèce de bulle avec une sensation de « no limit » qui me grisait.

    Reconnecter ses pieds à la Terre…

    Un jour, je me suis rendue compte que je vivais à l’envers et que la chose qui me rassurait le plus était de vivre au contact de ceux qui étaient bien ancrés dans les sujets du quotidien (les enfants notamment). Quand j’étais au contact de leur vie, je retrouvais le chemin de la réalité, l’espace d’un instant. J’ai mis fin à cette période d’absence de limite…Parce que la vie 3.0 à 100 km/h, courir après des chimères, çà fatigue beaucoup et çà ne mène à rien. Bref, pour moi, le temps était venu de passer à autre chose!

    Je suis malgré tout heureuse d’avoir pu expérimenter cela. Je ne regrette pas une seconde cette expérience. C’est ce qui me permet d’écrire cet article aujourd’hui, en tant « qu’ex-addict », bien consciente que tout n’est pas si simple. Cela demande beaucoup de conscience de soi, et de courage aussi, pour lâcher les « autoroutes du système ». Et comme pour toute addiction, il y a une phase de sevrage avant de retrouver un certain équilibre.

    Aujourd’hui, j’exploite ces outils pour faire entendre ma voix. J’aimerais tellement pouvoir le faire en face-à-face de manière informelle! Mais être résilient c’est aussi accepter ce qu’on ne peut pas changer et trouver un moyen de bien/mieux le vivre.

    Un ralentissement inéluctable

    J’ai néanmoins l’espoir que nous viendrons à un ralentissement, que nous reviendrons à l’ennui. D’abord parce que notre hyperactivité dépend exclusivement des énergies, et qu’elles sont principalement non-renouvelables. Ensuite, parce que je crois sincèrement que, mis à part ceux qui profitent amplement de ce système, tous les autres (environ 99% d’entre nous) en ont déjà touché les limites. C’est comme si nous avions déjà atteint tous les paliers du jeu vidéo, ou que nous étions bloqués pour passer au niveau suivant…

    L’aventure se termine. Il ne peut en être autrement. Nous ne mettons pas tous les mêmes mots sur cet état de faits. Certains parlent d’effondrement, d’autres de fin du monde, d’autres encore (majoritaires) de fin de mois, de fin des « acquis ». Dans tous les cas, il semble que le mot « fin » flotte dans l’air ces derniers temps. L’illusion du bonheur est en train de se déliter. Notre jeu vidéo actuel perd de son intérêt. Très bientôt, il nous en faudra un autre.

    Trouver de nouvelles histoires!

    Des récits nouveaux commencent à émerger. Des gens comme Cyril Dion avec son film « Demain », Rob Hopkins – et sa méthode pour une transition douce vers un monde sans pétrole – Vandana Shiva ou Pablo Servigne sont les têtes de ponts de ces nouveaux imaginaires. Tous ont pris le temps d’imaginer un autre monde. Des collectifs comme celui du JTerre, On est prêts ou encore le Relève et la Peste – et leur dernier livre/bd « Vivant » – font un grand travail de pédagogie et d’inspiration pour nourrir le plus grand nombre à propos de nouvelles alternatives. Peu à peu nos croyances se familiarisent avec ces nouvelles idées.

    Mais d’où proviennent ces récits? Comment ceux qui les proposent ont pu mettre la main sur ces idées? Après tout, ils sont comme nous tous ces gens. C’est quoi la différence alors? Et bien, outre leur créativité, je crois que la différence réside dans leur capacité à prendre le temps de s’écouter et d’explorer leurs envies profondes. Si tu as lu mes précédents articles, tu sais que celles là viennent directement du cœur…

    On pourrait dire que la différence réside aussi dans leur capacité à dire NON à ce qui est proposé actuellement. Après tout, si quelque chose ne convient plus, rien n’empêche de trouver des alternatives. Il nous reste cette liberté! Et s’il n’y a pas d’alternatives satisfaisantes, rien ne nous empêche de les créer. Mais pour cela il faut prendre le temps.

    Les « Slow trucs »…sont déjà dans les bacs, à quand la « slow life »?

    Maintenant, c’est facile de comprendre pourquoi notre système actuel n’a aucun intérêt à ce que nous ralentissions. Ce serait, pour ceux qui en sont à l’origine, la fin de la tranquillité! Avoir des gens qui sont suffisamment disponibles à eux-mêmes et créatifs pour se dire que leurs vies ne leurs conviennent plus et qu’ils veulent autre chose, quelle horreur! Ce système a intérêt à ce que nous soyons persuadé de n’être jamais assez. Il est primordial que nous croyions à la nécessité d’en faire toujours plus. Sinon, comment intégrer tous les nouveaux outils proposés dans nos vies? Comment continuer à nous vendre du rêve? Comment sécuriser les business plans?

    La chose qui m’alarme plus encore c’est que des gens ont déjà identifié cette tendance du ralentissement…et font déjà la promotion des « slow trucs », genre slow food, slow fashion, etc…avec les mêmes outils marketing que les autres. Au final, cette autre proposition de consommation vient alourdir l’ensemble, alors même que les valeurs de départ sont louables. Après tout à quoi sert d’acheter du « slow food » s’il est englouti aussi vite qu’un Mac Do pour pouvoir retourner à l’heure au bureau, hein?

    Peut-être que le meilleur « slow food » c’est prendre le temps de rentrer chez toi, si tu le peux, pour manger à midi. Et sinon, peut-être que c’est préparer ton repas avec des aliments frais et de qualité, prendre le temps de le manger en conscience, puis lire quelques pages d’un bon bouquin, de préférence à l’extérieur de ton lieu de travail. La tendance « slow » devrait peut-être s’appliquer d’abord à notre façon de vivre, non? A quand un genre de « slow life »…où nous prendrions le temps de nous ennuyer?

    Notre corps a besoin de s’ennuyer pour mieux nous soutenir!

    La raison des bienfaits de ralentir et de s’ennuyer? C’est que notre corps en a besoin pour intégrer l’expérience et trouver ses propres solutions. Aller puiser dans ses ressources les informations utiles pour faire évoluer nos sujets. Si nous le sollicitons sans cesse avec de nouveaux stimulis, quelle énergie lui reste-t-il pour traiter les dossiers?

    Essayons de faire un parallèle avec nous dans le cadre professionnel…Si ton boss te sollicite toutes les 4 secondes, très rapidement, tu ne sais plus où donner de la tête. Tu n’as pas assez de la journée pour tout faire, alors tu emportes un partie de ton travail avec toi le soir, voire la nuit. Ton corps ne se repose plus correctement, ce qui a un impact direct sur la quantité de choses qu’il gère. Car, contrairement à nous, notre corps sait bien gérer ses priorités. A l’extrême, il préfère assurer les fonctions vitales de base au détriment de l’attention, la concentration et la créativité.

    T’est-il déjà arrivé de te lever un matin avec un mot, une idée, une chanson , bref, un truc qui n’était pas là la veille? Moi, çà m’arrive régulièrement. Et comme « par hasard » ces nouveautés contiennent des inspirations qui débloquent les problèmes. C’est le fameux « mais oui, c’est bien sur! ». D’après mon expérience, l’explication c’est : soit le repos que tu as pris a permis à ton corps de finir le traitement du dossier et d’y trouver une solution, soit ton guide t’a susurré une réponse à l’oreille pendant ton sommeil!

    Eh oui, il font cela aussi les guides. Ils exploitent le peu de temps de « cerveau calme et disponible » qu’il nous reste pour faire avancer nos sujets. Peut-être qu’ils pourraient le faire en journée également si nous pouvions trouver le moyen de ralentir suffisamment, qui sait?

    Les vrais petits miracles de l’ennui

    C’est en faisant une sieste sous un arbre que Newton a découvert la loi de la gravitation, ou loi d’attraction universelle. Sans parler de génie, qui d’entre nous n’a pas débloqué certaines réflexions en allant simplement faire un tour, se détendre? Nos meilleures inspirations viennent souvent de l’observation de ce qui est avec un esprit disponible. Et cela, tout le monde a la capacité de le faire. Contrairement à ce que la société souhaite nous faire croire, créer autre chose, n’est pas réservé à une élite. Chacun peut le faire pour soi-même, dans son domaine d’expertise, dans son périmètre de vie.

    Le temps de l’Univers et celui des hommes est très différent. Tout est beaucoup plus lent dans l’espace quantique. Et en même temps des choses extra-ordinaires s’y produisent à chaque seconde. Nos cellules mettent environ 3 semaines à intégrer de nouveaux paramètres. Prenons cette mesure comme étalon pour comprendre à quel point notre mode de vie actuel est un non-sens pour notre corps, donc pour l’Univers qu’il contient!

    J’ai appris récemment que la méditation vise à se familiariser avec le fonctionnement de son esprit. C’est-à-dire, être observateur de tout ce qui se déroule en nous, entre un événement donné et la mise en route de notre juge intérieur. C’est dans cet espace que réside le bonheur d’exister. Ce temps est très court et, par manque de disponibilité, nous n’en profitons pas. Quel dommage! Car c’est la clé de ce Monde plus grand dont nous rêvons. C’est l’art de vivre l’équivalent d’une semaine en quelques heures, l’équivalent d’un mois en quelques jours…Encore faut-il prendre le temps de ralentir et s’ennuyer suffisamment pour être à notre propre écoute!

  • Un jour, en 2020, tu diras stop…

    Ça y est la page 2019 est tournée. Ouf! Nous sommes encore tous étourdis du tourbillon que nous venons de traverser. Tu crois peut-être que tu es le/la seul(e) à en avoir bavé en fin d’année? Détrompe-toi! Chacun(e) a eu sa part de remises en questions profonde et de décisions cruciales à prendre. Et nous sommes encore nombreux à lécher nos plaies, sur fond de crise sociale, de menace de guerre et de crise économique.

    A présent, vient le temps des galettes et des bonnes résolutions…Si tu as parcouru mes articles de fin d’année, tu en as peut-être sélectionné 2 ou 3 qui comptent vraiment pour toi. C’est cool et je suis sûre que ton cœur est déjà en marche pour te montrer la voie. Maintenant, j’ai envie de partager mes vœux 2020 pour l’humanité…Je voudrais dire aussi à quoi je propose de dire STOP!

    NOTE: Au passage je remercie ma petite nièce, qui est fan de cette chanson, et qui a , sans le vouloir, inspiré cet article. Gros bisous à elle!

    En 2020, écoutons notre petite voix

    Un jour prochain, nous dirons STOP aux opinions des uns et des autres, aux « il faut », aux faux-semblants, à la parole bienveillante à tout prix. Nous écouterons avant-tout notre petite voix. Nous en avons tous une. Tous, sans exception! Certain(e)s pensent peut-être qu’il s’agit de celle des anges, des guides ou de leur défunts…Peut-être…ou peut-être qu’il n’en est rien. Avant d’aller une fois encore chercher de l’inspiration à l’extérieur de soi, il me semble primordial de nous mettre à notre propre écoute.

    « On est jamais si bien servi que par soi-même »

    Charles-Guillaume Etienne…

    Alors, je te souhaite d’entendre, avant tout, ta petite voix, celle de ton cœur.

    Comment savoir si c’est elle? C’est en observant ce qui se passe dans ton corps lorsqu’elle se manifeste. Lorsque quelque chose s’agite dans ta poitrine et que tu ressens un second souffle, une impulsion…alors c’est ton cœur qui se manifeste! Pas pour faire une crise cardiaque hein?! Mais quand tu éprouves instantanément de la joie à l’idée de faire ce qui t’a traversé l’esprit, c’est que tu viens de contacter ta petite voix.

    Regarde maintenant la quantité d’énergie disponible en toi pour réaliser ce que tu veux faire! N’est-ce pas le jour et la nuit par rapport à ce qui est disponible quand il s’agit de remplir une obligation? Cette énergie est presque illimitée et gratuite. Par les temps qui courent c’est rare! Je te souhaite de rouler à l’énergie de ton cœur en toute circonstances.

    En 2020, regardons aussi l’autre coté de la médaille

    Un jour, bientôt, nous dirons STOP à la victimisation sans fin. Nous accepterons que l’Âme manifeste son désir de grandir quand tout semble aller mal. Quand tout va bien, quelle utilité aurions-nous à nous remettre en question? Apprenons à ressentir l’équilibre qui se rompt et à observer vers quoi tout cela nous mène. C’est quand nous résistons au mouvement que les choses deviennent désagréables. C’est nos désirs de certitudes qui nous rendent malheureux. Je te souhaite de lâcher prise et de suivre le courant.

    Un jour nous dirons STOP à nos désirs de certitudes. Rappelons-nous que la vie, çà bouge tout le temps. Il ne peut pas y avoir de certitude dans ce contexte. Nous sommes bien satisfaits que les choses bougent et changent quand il s’agit de sortir « notre cul des ronces », comme on dit chez moi. Ne serait-ce pas parce qu’il y a un hiver, que nous apprécions d’autant plus le printemps et l’été? Je te souhaite d’accueillir les nouvelles expériences avec les yeux d’un enfant.

    Il y a toujours 2 faces à une situation. Le Yin et le Yang sont bel et bien présents en tout être, toute chose et toute situation. En fait, les inconvénients ont aussi leurs avantages, et vice versa. Etre résilient, c’est avoir ce réflexe de regarder des 2 cotés de la médaille et de dénicher les opportunités plutôt qu’allonger la liste des complaintes et autres entraves. Je te souhaite de trouver la force et le discernement d’envisager les choses sous un angle constructif quoiqu’il arrive.

    En 2020, soyons conscient(e)s de nos véritables envies

    Un jour prochain, nous dirons STOP au « pillage » de notre libre arbitre. Nous commencerons à réfléchir par nous mêmes en tous temps et pour toute chose. Nous tournerons le dos aux listes de choix pré-établis destinées à nous faire tomber dans les entonnoirs de la consommation effrénée. Je te souhaite de trouver, en 2020, une idée, une inspiration qui t’est propre…Et de la mettre en oeuvre avec la même liberté que celle qui l’a créée!

    Un jour nous dirons STOP au tapis roulant, au rouleau compresseur et au respirateur artificiel, pour enfin inspirer et expirer la vie, notre vie, à notre rythme et à pleins poumons. Il n’y a pas de petites victoires dans ce registre. Et s’il faut commencer par dire NON à tout et/ou arriver systématiquement 15 minutes en retard, eh bien soit! Je te souhaite de décrocher ta montre de ton poignet, et de vivre à l’heure de ton corps et de ton cœur.

    Un jour prochain, nous dirons STOP à notre loyauté envers les convenances qui nous empêchent d’être et accepter qui nous sommes. Nous dirons à nos proches combien nous les aimons pendant qu’ils sont encore là. Nous les embrasserons, nous danserons, nous chanterons etc…autant qu’il nous plaira. Sans se soucier du « qu’en dira-t-on »! Je souhaite de faire des expressions spontanées de ton Amour de la Vie une priorité.

    En 2020, croyons que cette l’illusion peut changer.

    Un jour prochain, nous dirons STOP aux jugements de nous-mêmes et des autres. Nous accepterons que tout est juste…Si, si. Tout. Combien d’entre nous ont béni les « mauvaises passes » une fois traversées? Plus d’une fois j’ai entendu « au final, heureusement que j’ai vécu ceci ou cela…sinon, je serai encore en train de… ». Aucun d’entre nous n’a suffisamment de recul pour voir la finalité complète de tout ce qui arrive. C’est ce qui nous met dans l’émotion plus souvent qu’à notre tour. Ça et notre dressage de ce qui est bien et mal, beau et moche, vrai et faux…La dualité ne fait jamais si bien son oeuvre que dans les épreuves. Je te souhaite de te pardonner d’en faire trop par croyance que tu n’es pas assez.

    Un jour prochain nous dirons STOP à l’illusion de la dualité. Dans un décor, choisi au meilleur pour nous-mêmes, nous nous autoriserons à être notre propre gamme de couleurs. Nous aurons compris que, ce qui nous fait mal, c’est de prendre ce Monde trop au sérieux . Nous saurons que ce qui nous fait souffrir, c’est de mesurer notre bonheur avec des unités de mesures obsolètes. En 2020, je te souhaite de voir au-delà de l’illusion et d’introduire toutes les nuances de couleurs entre le blanc et le noir dans ta vie..

    Tous les jours, en 2020, vivons de franches rigolades!

    Oui, ce sont des vœux un peu « gnan-gnan »! ET POURQUOI PAS, bordel?! En fait, si tu regardes bien, ça fait longtemps qu’on essaie le « pas gnan-gnan »…On voit bien où çà nous a mené(e)s. Maintenant, on rigole plus du tout, et on le sent bien passer aussi…Alors vivent les sentiers inexplorés plutôt que des voies pavées sans issue! Il me semble que l’urgence du moment c’est de RIRE, de JOUIR, de prendre le temps d’ETRE EN VIE. Alors, en 2020, je te souhaite de trouver la force d’être « gnan-gnan », « has-been », « relou » etc…, dès que l’envie t’en prend.

    L’Univers adore le mot « Rigolade ». Nous croyons que nos guides sont des êtres parfaits et très sérieux…En effet, ce sont des êtres bien plus évolués que nous, mais pas de la manière dont nous l’imaginons. Ils sont toujours les premiers à faire des blagues. Certaines sont « pourries » (l’humour des guides est très particulier, plutôt proche de la langue des oiseaux) et d’autres sont excellentes (lorsqu’ils se mettent un peu plus à notre niveau). Dans les 2 cas, nous seulement ils ne fuient pas devant une bonne blague mais nous encouragent vraiment à nous prendre un peu moins au sérieux! En 2020, je te souhaite de te jeter sur la première opportunité de rigolade qui te passe devant le nez et toutes les suivantes aussi!

  • Vaincre la peur de « l’effondrement »

    A la base, je voulais rester légère dans mes articles pour finir l’année sur une note plus douce. Et puis, j’ai croisé dans les nouvelles, sur les réseaux sociaux ou dans des conversations récentes, des propos sur « l’effondrement » qui me paraissent dangereux compte-tenu de l’enjeu pour l’humanité et la planète. J’ai déjà publié des messages des guides spirituels à ce sujet. Et l’Univers, dans sa grande bonté, oeuvre sans relâche pour nous épauler et adoucir au maximum notre peine dans ces moments complexes de notre évolution. Aujourd’hui, je ne peux pas rester muette devant les « fausses routes anxiogènes » et les « amalgames » que notre système met en scène pour prendre notre libre-arbitre en otage, une fois de plus.

    Je te préviens, cet article est probablement plus terre-à-terre et polémique que les précédents. Mais la résilience n’est pas fuir ou dénigrer les problèmes. Il s’agit de trouver en soi les ressources pour dépasser ses peurs et retrouver l’usage de son plein potentiel. Je voudrais donc, cette semaine, regarder d’un peu plus près ce que pourrait être cet « effondrement ». Pourquoi ce n’est pas un événement futur mais bel et bien une réalité présente à laquelle nous faisons déjà face. Et comment se positionner pour vivre au mieux ce qui arrive.

    Mais qu’est-ce qui s’effondre au juste?

    A l’image de ce mur en photo, notre société n’est ni tout à fait débout, ni tout à fait effondrée. C’est la même chose pour le climat. Et même si personne ne connait l’étendue réelle des problèmes, le système sait nous cacher les « choses qui fâchent » derrière des « écrans de fumée ». Cependant, même sans connaitre les tenants et aboutissants des problèmes, il nous est de plus en plus difficile de les ignorer. Notre ressenti et notre intuition nous disent clairement que tout cela « sent le roussi ».

    T’es tu déjà demandé(e) depuis combien de temps le pays « va mal »? Moi j’ai fait l’exercice pour voir. Je me souviens que déjà adolescente – dans les années 90 – il y avait des manifestations contre la dégradation des « fondamentaux » de notre société. Cela n’avait rien à voir avec les gouvernements en place. Lentement mais sûrement, les pouvoirs publics successifs ont dilapidé la fortune du pays puis dégradé brique par brique les « acquis sociaux ». Sans parler d’encourager les industries au pillage débridé des ressources de la planète et à l’empoisonnement des populations.

    Pourquoi? Parce que notre société, gouvernée par le « profit à tout prix », a pris son envol au lendemain de la deuxième guerre mondiale, dans un contexte où il y avait beaucoup à accomplir. Des pays entiers à faire renaître de leurs cendres. A cette époque, on ne manquait pas de travail et la croissance annuelle dépassait les 5% haut la main. On ne se posait pas non plus la question du renouvellement des ressources naturelles. Le sol en était gorgé. Bref, c’était les 30 glorieuses!

    Aujourd’hui, notre économie, même si elle génère autant, voire plus, de richesses, atteint péniblement une croissance d’1% par an. Nous sommes de plus en plus nombreux avec proportionnellement moins de ressources à nous partager. Même avec mon cerveau réfractaire aux maths, je vois bien que nous n’avons plus les moyens de maintenir les « acquis sociaux » en place depuis les années 50. Je vois bien aussi qu’à force de puiser dans nos ressources, on commence à en voir la fin. Je vois également que nous questionnons de plus en plus la qualité de notre nourriture.

    « L’effondrement » n’est pas une nouveauté mais un concept poussiéreux…

    Les chocs pétroliers de 1974 & 1976 – et leurs conséquences – ont été les prémices de « l’effondrement ». Il n’est donc pas un concept nouveau en soi. Il s’est d’ailleurs accentué avec les récessions successives depuis les années 80 et encore plus depuis la crise financière de 2008/2009.

    Ce qui est nouveau , en revanche, c’est de trouver des gens, comme Pablo Servigne ou Greta Thunberg, qui osent poser ce mot « d’effondrement ». Qu’il soit, sociétal et/ou climatique, peu importe, les deux sont inexorablement liés de toute façon. Alors, on peut dire qu’il est mal choisi ce mot…On peut leur trouver tous les défauts de la Terre à ces gens. On peut, c’est vrai. C’est ce qu’on fait d’ailleurs…Ce qui génère plus de fumée, et de confusion encore! Pendant ce temps, le problème reste entier…et il fait toujours aussi peur et aussi mal cet « effondrement ».

    Pour trouver des solutions, il faut bien commencer par admettre que « Houston, nous avons un problème », hein?! Merci donc à Pablo et Greta ainsi que tous les autres lanceurs d’alerte d’avoir eu le courage de faire en quelques mois ce que tous nos dirigeants et nos élites n’ont pu faire en plusieurs décennies. Merci également à ceux qui prennent la peine d’expliquer la véritable nature du problème de façon à ce que le plus grand nombre puisse s’en saisir et agir.

    Quant au sujet des populations qui seraient paniquées à l’idée de « l’effondrement » de la société et/ou du climat…Je pense qu’il y a méprise sur la nature des populations en question. D’abord, si l’idée est de dire « Chut! n’en parlons pas trop fort pour que les couches populaires ou les « pseudo-ignorants » ne se mutinent pas », vue l’actualité sociale du moment, c’est raté! Ensuite, ce problème concerne bien plus que les couches populaires notre société. Et enfin, pour tous ceux qui sont concernés, « l’effondrement » est une réalité concrète. Pour tous ceux-là, ce n’est ni un problème de forme, ni de compréhension. C’est, d’ores et déjà, une contrainte quotidienne avec laquelle il faut composer depuis bien longtemps.

    Alors utiliser tel ou tel mot, dans ce contexte, en vérité, importe peu. Parler de la forme du problème en évitant soigneusement le fond est symptomatique du déni de la peur. C’est faire diversion. Je crois plutôt que ceux qui utilisent ce discours sont précisément ceux qui ont le plus à perdre. Je reconnais qu’il est difficile de se projeter dans cet événement inéluctable, tant nous n’avons aucune idée de l’ampleur de la chose. Mais faire l’autruche, ou pire, faire semblant de se soucier du bien-être d’autrui pour justifier une chasse aux sorcières, ne sert à rien. Mis à part nous faire perdre un temps précieux.

    « Effondrement » ou « opportunité »?

    Alors qui que nous soyons, un choix se présente à nous maintenant. Allons-nous céder à nos peurs? Ou allons-nous transformer cette situation en opportunité de mettre à plat les choses? J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas d’autre alternative pour chacun que décider de son positionnement et agir.

    De mon coté, je préfère me dire qu’il y a toujours 2 faces sur une pièce de monnaie. Oui, des changements profonds sont à l’oeuvre dans nos sociétés et dans notre climat au niveau planétaire. Et, oui, il est probable que notre façon de vivre va s’en trouver affectée. C’est déjà le cas. Soyons honnêtes. Mais, regardes, combien de choses « te gonflent » au quotidien dans la société et le monde tel qu’il est? Les bouchons? Les prix du carburant? La corruption? Le manque de moyen? La solitude? L’isolement etc…?

    Maintenant, imagine que toutes ces choses s’effondrent, pour tout le monde en même temps. Il va bien falloir se serrer les coudes pour trouver des moyens de vivre autrement. Ne serait-ce pas là l’opportunité de mettre d’autres choses en place, de proposer des fonctionnements, certes moins confortables, mais plus ouverts, solidaires, transparents, etc…? Bref des idées plus équilibrées pour une nouvelle société qui se mettrait en place petit à petit.

    A titre d’exemple, souviens-toi, c’est « l’effondrement » personnel des gilets jaunes qui les a poussé à se mobiliser dans la rue au départ. Et même si rapidement le système a organisé la désinformation autour de ce mouvement, on sait aujourd’hui que, s’il a duré autant, c’est parce que les participants y ont trouvé bien plus que l’opportunité de se rebeller contre les institutions politiques. Ils y ont trouvé de la solidarité, du lien social et une chaleur humaine qu’ils avaient perdus par manque de moyens, par exclusion de la société de consommation. Quoi d’autre aurait pu aider ces êtres à endurer la répression violente dont ils ont fait l’objet? Au passage, ils ont également démontré que des citoyens peuvent se réunir, s’organiser et se gérer en toute autonomie s’ils le décident.

    Retrouver l’usage de ton libre-arbitre

    Alors je te suggère de te saisir de cet « effondrement » car c’est notre problème à tous. En tant que citoyen(e)s de ce Monde, il est de notre devoir de prendre conscience et accepter que la branche sur laquelle nous sommes [de plus en plus mal] assis(es) va finir par céder. Plus tôt nous accepterons cette idée, plus tôt nous pourrons nous atteler à proposer nos propres solutions. C’est cela être résilient.

    Il y a 18 mois l’Univers a mis sur mon chemin la web-série NEXT. Le travail de ces gens est de grande qualité car il est très pédagogique et prend en compte la part humaine des choses. La vidéo d’Arthur Keller ci-dessous est un parfait exemple du genre.

    Pour moi, ce fut un choc de découvrir ce sujet « d’effondrement ». Je suis, bien sûr, passée par une phase peur. Puis, j’ai décidé de réagir et j’ai appris à vivre différemment. A vivre avec moins de consommation ou d’objets, mais plus de solidarité et d’ouverture aux autres. Je me suis renseignée sur les alternatives aussi. J’ai, d’ailleurs, écrit plusieurs articles sur le sujet, que je t’engage à relire, pour voir à quel point nous ne sommes pas lâchés dans une nature hostile, seuls et sans solution. Car il en existent de nombreuses, des alternatives et des solutions. Mais étrangement on en entend pas, ou peu, parler.

    Et tu sais quoi? Je suis bien plus sereine et joyeuse maintenant qu’il y a 18 mois. Car je me rend compte qu’à ressources égales, je vis mieux, beaucoup mieux même. Par exemple, j’ai ré-introduis le troc, la gratuité et l’entraide dans ma vie, pour ma plus grande joie. Preuve qu’utiliser son libre-arbitre pour faire le tri dans le flot d’informations anxiogènes du quotidien permet d’expérimenter des solutions alternatives aux autoroutes « pre-packagées » habituelles, avec de bonnes surprises à la clé.

    Sortir du déni de la peur

    A l’instar des drames de Shakespeare, on pourrait comparer l’annonce de cet « effondrement » à une mauvaise nouvelle, donnée par un(e) ami(e). Comment réagirais-tu face à une telle situation?

    • 1/Tu nies la nouvelle
    • 2/Tu « tues » (ou dénigre) le/la messager(e)
    • 3/Tu t’organises pour trouver une/des solution(s)

    S’il te reste encore des ami(e)s il est probable que le point #2 n’est pas une option. L’enjeu est donc bel et bien dans le cheminement entre point #1 et point #3. Mais tant que nous restons bloqués sur les apparences (ou « appâts rances » dans la langues des oiseaux) il est impossible d’avancer vers une/des solutions.

    Pourtant, lorsque nous décidons collectivement de créer une réalité différente selon des principes nouveaux et plus humains, alors rien ne saurait empêcher cette réalité d’exister. Un grand chemin a déjà été parcouru ces derniers mois pour faciliter la prise de conscience des enjeux par le plus grand nombre. Mais il reste encore beaucoup à accomplir pour mobiliser les consciences vers l’action.

    Chacun, à son niveau, peut agir par des gestes simples. Il existe pléthore de livres ou de sites qui regorgent d’idées ingénieuses pour retrouver calme et autonomie. En prenant le temps de les intégrer dès maintenant dans notre quotidien, nous nous évitons des contraintes supplémentaires lorsque le moment sera venu.

    Garder foi en l’humanité

    Notre meilleure réaction pour lutter contre cet « effondrement », qui scandalise essentiellement les plus prospères et/ou apeurés d’entre nous, serait de décider de rester positif. L’humanité a déjà prouvé à maints reprises dans son histoire qu’elle a les ressources pour transmuter les pires situations. Encore faut-il s’emparer du sujet et faire sa part, plutôt que perdre du temps à « pinailler sur les mots ».

    « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, et pas les plus intelligentes, mais ce sont les espèces qui s’adaptent le mieux aux changements. »

    CHARLES DARWIN

    Nous pouvons vivre cet « effondrement » comme un traumatisme ou comme un changement profond de notre société. Et quelle meilleure adaptation aux traumas et/ou aux changements que la résilience? Sortir de cette impasse requiert la même ressource que pour se remettre d’un deuil, d’une séparation ou de n’importe quel trauma. A un moment, tu décides de ne plus te laisser définir par l’événement dont tu as été victime, et tu passes à la suite, à ta reconstruction, avec de nouveaux paramètres. Tout simplement.

    L’Univers nous répète souvent que nous sommes bien plus puissants que nous le pensons. Je suis sûre que tu as déjà entendu parlé du poème Invictus…et notamment ce qui suit :

    Extrait du film « Invictus » (2010)

    Aussi étroit soit le chemin,
    Nombreux les châtiments infâmes,
    Je suis le maître de mon destin,
    Je suis le capitaine de mon âme.

    WILLIAM ERNEST HENLEY

    En tant que capitaine de ton propre navire, tu peux décider d’abandonner ta peur pour accepter, puis dépasser le(s) trauma(s), et t’atteler à la reconstruction de ton nouveau Monde!

  • Un truc simple et efficace pour trier tes résolutions 2020!

    Tu en as raz le bol de 2019? Il ne te tarde qu’une chose c’est de donner sa chance à 2020 pour te réconcilier avec la vie? C’est le lot de beaucoup d’entre nous! L’hiver est à nos portes et c’est l’opportunité de s’introspecter un peu, de faire le tri et décider des changements à opérer en 2020. En effet, la fin d’année ne se résume pas à une débauche de petits fours et autre champagne ou foie gras…Ce n’est pas non plus uniquement la course aux cadeaux.

    Énergétiquement, le début de l’hiver donne le top départ du repli sur soi…Pas pour être triste…non. Mais pour prendre conscience d’où on en est, puis décider ce qu’on veut modifier, et enfin se rendre progressivement disponible pour redémarrer dès l’arrivée des beaux jours! C’est l’époque des bonnes résolutions…Mais comment faire pour choisir et surtout comment choisir judicieusement pour être sûr(e)s d’y arriver?

    Revenir à toi

    Si tu as lu mon dernier article, tu as peut-être décidé de faire le tri dans tes affaires, tes relations et ta vie. C’est une bonne chose parce que tu as – ou tu vas avoir – maintenant de la place pour y mettre d’autres énergies. Des bonnes ou des meilleures, sans doute. En tout cas, des énergies qui te portent. C’est le plus important. Si ce n’est pas encore fait, je t’engage à t’y mettre dans les jours qui viennent. Tu verras que ton moral sera bien plus léger. Au passage, tu vas pouvoir faire quelques heureux en donnant, troquant ou recyclant ce que tu ne veux plus chez toi. Par les temps qui courent, rendre 2 ou 3 personnes plus heureuses ou joyeuses est un luxe qu’il est bon de se permettre.

    En kinésiologie, on utilise ce qu’on appelle le « test musculaire » pour évaluer la vitalité et la capacité d’une personne à se « mettre en mouvement » pour atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé. Cet outil est spectaculaire car il démontre, avec une efficacité de 100%, à quel point notre esprit est en lien avec notre corps. Mais aussi à quel point nos intentions ont le pouvoir de changer notre vie.

    C’est pourquoi si tu éprouve un blocage, un stress ou simplement une douleur lancinante et récurrente, je t’engage à te rapprocher d’un praticien pour t’en libérer. Pas besoin d’attendre 2020 pour cela. Tu peux rayer cette ligne de ta liste et passer à la suite, le corps et l’esprit disponibles pour te consacrer aux autres intentions. On n’imagine pas à quel point on peut s’habituer à la douleur, ni comme elle nous « tape sur le système » en vrai!

    Ecrire pour ancrer

    Comme pour les petits bonhommes allumettes de la semaine passée, le fait de poser tes idées sur du papier aide ton cerveau à intégrer l’information à son rythme et à sa manière. Je suis une fervente supportrice des carnets. J’ai personnellement un « bullet journal », parfait pour organiser mes journées, palier à ma mémoire parfois défaillante ou décharger des frustrations lorsque le besoin se fait sentir!

    En écrivant tes objectifs, tu t’obliges à trouver des idées, donc à mettre ton cerveau en mode « recherche de mieux-être ». Tu te mets également dans la position de devoir formuler le plus clairement possible ce que tu souhaites pour toi-même. J’en vois quelques uns qui se disent « ouais, trop facile! ». Détrompes-toi! Formuler clairement et simplement ce que l’on veut pour soi-même peut s’avérer plus long et délicat que prévu. Cela peut aussi se faire rapidement bien sur! En tout cas, c’est très initiatique. A titre indicatif, on prend au moins 15 minutes voire plus… pour un seul objectif, lors d’une séance de kinésiologie!

    Cela peut générer des émotions aussi. Mais ce sont de « bonnes émotions », de mon point de vue, car elles témoignent du fait que l’expérience n’a que trop duré. Ce sont également des signaux forts qu’il serait bon de passer à autre chose. Au final, une fois ce petit travail accompli, tu peux concrètement voir la quantité de choses que tu souhaites pour toi-même en 2020. Tu peux aussi commencer à évaluer si cette liste est réalisable ou pas.

    Comment faire le tri?

    Avant de faire cela, sache qu’un être humain avec un rythme de vie standard peut mener 2 à 3 changements majeurs maximum dans une année. Pas la peine, donc, de surcharger la liste. Ce serait dommage de te décourager avant même d’avoir entamé 2020 et d’obtenir exactement l’effet inverse de ton intention de départ. Pas de pression non plus. Il s’agit de se sentir mieux, pas de rajouter un caillou supplémentaire dans le sac à dos, hein?!

    La société nous oblige à être de plus en plus performants. Certes…Mais pour ce qui est de notre bien-être le mot « performance » est à bannir. Tout simplement car il implique une notion de réussite et, du coup, une notion d’échec également. Or, il n’est pas possible pour nous d’échouer dans la recherche de notre mieux-être. Je le rappelle. Si tu me suis, tu sais que nous sommes là pour expérimenter la vie. Et selon cette philosophie, soit tu réussis, soit tu apprends (une nouvelle compétence et/ou une meilleure connaissance de toi-même)

    Je jeu du « il faut/j’ai envie »…ou le « je » du il « faux » / j’ai « en vie ».

    Le langage des oiseaux est souvent une aide précieuse pour comprendre ce qui se joue dans la vie. Alors si, dans ton désir d’une vie parfaite, tu as pondu une liste de bonnes résolutions longue comme le bras, il va falloir trier ! Pour faire ce tri et trouver le bon « mix » entre motivation & pragmatisme, je te propose de lire ta liste 2 fois.

    • La première fois tu mets « EN 2020, IL FAUT QUE… » devant chaque chose que tu as noté. Puis tu regardes comment tu te sens face à chaque chose que tu dois faire. Et tu barres ce qui ne résonne pas pour toi.
    • La deuxième fois tu relis ta liste en mettant « EN 2020, J’AI ENVIE DE… » devant chaque chose que tu as noté. Puis, tu regardes comment tu te sens face à ce que tu as décidé de faire. Et tu barres ce qui ne résonne pas pour toi.
    • A la fin, tu gardes UNIQUEMENT les choses qui ont survécu aux DEUX filtres. C’est çà ta liste de bonnes résolutions pour 2020. Si tu as vécu ce petit jeu en conscience, il devrait te rester 2 à 3 choses maximum, vraiment importantes et pleines de sens pour toi, à vivre en 2020! Quand tu laisses ton cœur choisir, le tri se fait tout seul, et il est souvent TRÈS JUDICIEUX!
    Etre indulgent(e) avec toi-même

    Pour la réussite de tes projets de 2020 mieux vaut privilégier la patience, la confiance et la persévérance. Il s’agit d’un marathon, pas d’un sprint! D’autant que certains de tes projets nécessitent peut-être d’attendre les beaux jours…ou la bonne volonté de tierces personnes.

    Garder en tête que tout est parfait, trouver la perfection dans chaque chose, c’est non seulement faire preuve d’optimisme mais également ouvrir la porte de la résilience joyeuse. Et çà, on va en avoir besoin dans les mois et les années qui viennent, tant les changements en cours dans l’Univers sont profonds et intenses pour chacun d’entre nous.

    Les malaises que tu as pu ressentir ces derniers temps s’expliquent par le fait que l’humanité vient de passer un cap. Celui du retour vers la lumière, de plus de conscience, d’ouverture et de solidarité. Ce sont à priori les bases du nouveau Monde vers lequel nous allons.

    Peut-être que tu peux intégrer ces composantes dans ta liste de bonnes résolutions? Et faire un troisième tri selon ce prisme. Un tri qui t’oriente vers l’idée la plus motivante et joyeuse pour toi, mais également celle en lien avec ce nouveau Monde!

    De cette façon, non seulement tu contribues à ton mieux-être en 2020, mais tu fais aussi ta part pour construire un meilleur demain.

  • Quatre astuces pour être au top en 2020!

    Maintenant que tu sais comment te protéger des autres et de toi-même, tu vas pouvoir commencer à regarder ta vie sous un nouveau jour. Et surtout, tu vas pouvoir commencer à faire le tri dans tous les trucs qui te gênent. Notre nature profonde, nous pousse à blâmer les autres ou le contexte dans lequel nous vivons. C’est facile, tout cela est rarement idéal, soyons clairs. Alors, c’est la faute de ton appartement, ta voiture, ton propriétaire, ou celle du gouvernement, de ton chef, de ta mère etc…Bref, « l’enfer c’est les autres » écrivait Jean-Paul Sartre!

    A défaut de faire le ménage de printemps, je te propose de faire le grand débarras de fin d’année, histoire de faire de la place pour les bonnes énergies et résolutions de 2020! Tu trouveras plus bas 4 méthodes pour t’attaquer aux choses qui ne te conviennent plus. Elles sont organisées par niveau de difficulté pour que tu puisses choisir ce qui te parle.

    Niveau Débutant – Faire le vide dans tes placards!

    Ta maison, symboliquement, c’est toi. Partant de là, tu peux imaginer ta maison comme la mémoire de ton ordinateur. Tout ce que tu y entasses prend de la place dans ton disque dur et ralentit le système. A fortiori, lorsque tu n’utilises jamais les choses que tu as bien soigneusement rangées, stockées ou fourrées dans ton garage, ton grenier ou tes placards. Sans parler de la difficulté à atteindre les choses dont tu as quotidiennement besoin, ou des tensions, si tes colocataires préfèrent un espace plutôt aéré et bien rangé.

    Ranger tes placards, c’est faire le vide de tout ce dont tu n’as pas/plus besoin. S’il s’agit d’objets avec une valeur sentimentale, c’est l’occasion de décider que tu tournes la page sur les circonstances qui ont amené cet objet dans ta vie. Que tu n’as plus besoin de cette béquille pour vivre (surtout si la béquille en question a passé les 20 dernières années dans ton grenier et que tu n’y a pas jeté un cil depuis tout ce temps). C’est l’occasion de remercier cette chose pour ce qu’elle t’a apporté et de l’emmener vers une seconde vie ou la déchetterie selon le cas. Symboliquement, tu reprends aussi la main sur ta manière de consommer.

    Si tu as besoin d’aide, jette un œil à ce que fait Marie Kondo avec sa méthode de rangement révolutionnaire . Elle est la reine de « comment faire du vide dans ton espace de vie pour désencombrer ta vie ». Il est prouvé que cela a un effet thérapeutique immédiat. D’ailleurs, elle a tourné une série en 8 épisodes avec Netflix sur le sujet. C’est édifiant de voir le changement sur le visage des gens après son passage! Et tu sais quoi? Le critère pour faire le tri c’est la JOIE que te procure l’objet que tu tiens dans tes mains! Si jamais tu es gêné(e) par l’absence de sous-titre, c’est l’occasion de te faire offrir un de ses livres pour Noël.

    Niveau Intermédiaire – Rendre à César ce qui est à César

    Jacques Salomé a été un des premiers a expliquer clairement le fonctionnement de la RELATION. Il arrive même au début de ses conférences avec une boite de caca, pour expliquer que, dans une relation, c’est « chacun sa merde »! Alors, si tu es un peu plus aguerri(e) aux exercices de développement personnel, tu peux suivre la méthode ESPERE de Jacques Salomé pour être mieux armé(e) la prochaine fois.

    Ou alors, tu peux choisir une des deux méthodes suivantes pour avancer sans heurts et dans la bienveillance avec toi-même dès maintenant:

    • Les petits bonhommes allumettes est une méthode mise au point par Jacques Martel. Elle est basée sur le fait de dessiner deux petits bonhommes sur une feuille de papier et de couper les liens avec des ciseaux. Jacques Martel a observé que découper concrètement le papier envoie un message clair au cerveau inconscient sur l’intention de couper la relation. Tout ceci doit se faire bien sur le plus possible en conscience et dans l’intention du cœur. Car c’est exclusivement à cela que réagit l’Univers.
    • La lettre de libération, s’appuie sur les mêmes principes si ce n’est qu’elle permet d’écrire ce qu’on a sur le cœur à la personne concernée sans pour autant l’avoir en face ou rentrer en conflit. Car même si tu n’es plus dans l’entourage de la /des personnes concernées par ce problème d’attachement, toute l’énergie que tu y consacres en y pensant, maintient la relation en vie.
    Niveau Expert – Affronter le miroir…

    Maintenant que tu ne peux plus blâmer les circonstances ou les autres car tu as déjà pris la responsabilité de tout ranger, trier et remettre à sa place, la seule chose en suspens est ce qui te concerne directement. A présent, l’objectif est de prendre la responsabilité de ta propre libération. Et là impossible d’avancer sans accepter de jeter un œil dans le fameux miroir.

    D’abord il est où ce miroir? Il est présent dans toutes les situations impliquant une interactions avec d’autres êtres humains. Il est aussi présent dans ta salle de bain. Cela ressemble à une blague, mais non, en fait. Car pour prendre la responsabilité de qui tu es, tu vas avoir besoin de te regarder dans le miroir. Pas pour te trouver beau, non…Mais pour regarder qui tu es devenu, sans complaisance. Un moment pour laisser monter tout le bien et/ou tout le mal que tu penses ou ressens pour toi.

    Si tu as lu jusque là c’est que tu es prêt à passer le cap. Tu es peut-être en train de pleurer devant ton miroir, ou très en colère, ou encore hyper frustré(e) de tout çà…C’est très bien! Laisse monter ce qui doit sortir, ce dont tu ne veux plus. Laisse aller tes émotions! Elles t’appartiennent tant que tu les retiens. Si tu n’en veux plus, acceptes qu’elles sont là, qu’elles ont le droit d’exister…puis laisse les sortir, une bonne fois pour toute!

    Ce n’est pas capituler qu’accepter puis laisser sortir ses émotions. C’est enfin pardonner cette part de toi que tu reniais pour mieux lui dire au revoir. C’est faire plus de place que n’importe quel vide grenier dans ton sac à dos ou le disque dur de ton ordinateur. Alors seulement, tu fais place nette pour accueillir autre chose. Moi, j’ai traversé cela en me regardant droit dans les yeux, dans mon miroir de salle de bain. A toi de trouver le contexte favorable à cette libération. Mais c’est la seule chose qui fonctionne durablement!

    Une fois encore je t’invite à lire « le Don du Pardon » d’Olivier Clerc. Ce seront les 15€ les mieux dépensés de toute ta vie! Comme c’est bientôt Noël, l’occasion est parfaite de te faire ce cadeau, ou de donner l’opportunité à un être cher de te l’offrir. Je mets un extrait de sa conférence pour t’inspirer.

    Dire au revoir…

    Quelle que soit la méthode que tu as choisie aujourd’hui, je te félicite! Car faire le grand débarras en toi ou autour de toi c’est comme arrêter n’importe quelle addiction. Il n’y a pas de petite victoire! « Te taper dessus » ou « t’encombrer l’esprit » est une addiction comme une autre. Pour en sortir, il faut commencer par accepter la responsabilité de ton addiction. Personne d’autre que toi n’est responsable de la violence que tu t’infliges à toi-même.

    Les autres peuvent agir maladroitement, ou violemment. C’est vrai et c’est injuste. Mais ce n’est rien en comparaison de ce que tu te mets continuellement dans les dents! Même si tout semble te dicter d’être parfait(e), la perfection n’est pas de ce Monde. Elle est mouvante qui plus est. Devenir résilient c’est accepter la responsabilité de tes actes et te les pardonner, s’ils n’ont pas donné lieu à des expériences positives pour toi.

    Ce que l’Univers nous dit est toujours la même chose. Quelles que soient les circonstances, les messages sont invariablement les mêmes : « Prends soin de toi »et « Fais de ton mieux ». Tu ne peux pas te tromper. Tu ne peux pas échouer puisque le but est simplement d’expérimenter la vie. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix. Si le choix est juste pour toi, c’est le bon choix, y compris pour l’Univers.

    Alors si tu as dit au revoir à qui tu étais, tu dois te sentir au top! Maintenant, c’est à toi de décider quelle expérience de toi-même tu veux entamer en 2020!

  • Trois astuces pour mieux vivre chaque jour!

    J’ai écrit bon nombre d’articles sur les façons diverses et variées de devenir plus résilient. Mais si tu me suis, tu sais aussi que cela commence par plus de conscience de soi. Cependant, faute de temps ou de « savoir-faire », je me rend compte que beaucoup d’entre nous souffrent par manque d’ancrage, ou de protection. Et pour cause! Nos vies à 300 km/h nous poussent dans nos retranchements, et ce, dès le matin. C’est comme un tapis roulant. Une fois que tu es dessus, impossible de t’arrêter! Du coup, si, comme moi, tu roules les yeux en entendant parler de médiation de pleine conscience, de yoga ou d’ancrage, voici des trucs simples et faciles à implémenter, même dans un quotidien qui pulse!

    La bonne nouvelle, c’est qu’en 3 étapes et seulement 5 minutes, tu peux faire le minimum pour vivre plus confortablement tes journées. Par contre, souviens-toi que les cellules mettent environ 21 jours pour intégrer de nouvelles routines. Alors, avant de jeter l’éponge, je te propose de faire ces exercices tous les jours pendant 3 semaines . Tu m’en diras des nouvelles!

    1/ Reprendre conscience de ton corps. Temps de réalisation 1 à 2 minute(s).

    Comment? Poses ton attention sur le contact de tes pieds avec le sol. Et restes le plus longtemps possible dans cette conscience. Au début, 5 secondes te paraîtront un exploit…et puis en avançant tu pourras rester dans cet état plus longtemps. L’avantage de faire cela c’est que cela te fait instantanément descendre de ton petit vélo mental (on sait bien qu’il est en marche dès le réveil celui-là). Cela te permet également de trouver du calme instantanément ainsi que la conscience que tu tiens debout (contrairement à ce que les événements du quotidien pourraient te laisser croire parfois)!

    Crois-moi la première fois que tu vis cet exercice en conscience et que tu vois que tu n’as besoin de personne pour tenir debout, c’est émouvant. Oui, tu es tout à fait capable de tenir debout, sans perdre l’équilibre par toi-même. Si tu te sens partir d’un coté ou de l’autre c’est peut-être que ta bulle est légèrement décalée. Dans ce cas, tu peux simplement dire : « Je recentre ma bulle autour de moi » et cela se fait immédiatement. Si tu as ce problème tous les jours, il serait bon de voir qu’est-ce qui décale ta bulle dans ton environnement. Est-ce la proximité d’un appareil qui génère un champ électromagnétique (téléphone portable, poteau avec branchements électriques au bureau, relais de téléphonie mobile à proximité…, une croyance ou une émotion récurrente vécue à la maison ou au travail)? Bref un phénomène qui génère une énergie suffisante pour te décentrer.

    Sinon tu peux aller voir un kinésiologue ou autre praticien en énergétique qui se fera un plaisir de remédier au problème. Cependant, ces solutions sont efficaces à condition de t’extraire de la situation qui génère ce décalage de « bulle énergétique » (différente de la « bulle de protection » que nous allons créer plus bas). Sans trouver et régler la cause de ce déséquilibre, impossible d’apporter une solution durable au(x) problème(s) qui en résultent.

    2/ Trouver ton aplomb et ton ancrage. Temps de réalisation 2 à 3 minutes.

    Certains le font en mode méditation avec visualisation à l’appui. Il suffit d’imaginer que des racines sortent de tes pieds et se propagent à la vitesse de la pensée (c’est-à-dire encore plus vite que la lumière) profondément dans le sol et aussi loin que tu le souhaites. Moi j’envoie les miennes au moins jusqu’en Australie, au Etats-Unis, en Suède et à Madagascar…Histoire d’être sure que je ne vais pas m’envoler au moindre coup de vent! Ensuite crée des branches à ton arbre et étire-les le plus haut possible vers la lumière.

    Si la visualisation ne fonctionne pas pour toi, prononce les mots à haute voix, ou dans ta tête. Si tu fonctionnes plutôt au ressenti, vis les sensations que le trajet des racines dans le sol pourrait te procurer. L’Univers réagit à toute les formes de pensées. Alors n’hésite pas à ajuster en fonction de tes besoins et des envies profondes. Ce sont tes intentions qui comptent. Pas besoin de te prendre la tête sur la méthode! Ici, le but du jeu est de trouver une histoire qui te parle, t’apaise et t’encourage à renouveler l’exercice tous les jours.

    Tu trouveras ci-dessous une méditation d’ancrage similaire à celle que je pratique personnellement. Si ce type d’article est un succès, je réfléchirais à en produire par moi-même. Mais pour l’instant, pas besoin de « réinventer l’eau chaude »!

    3/ Construire ta bulle de protection. Temps de réalisation 2 minutes.

    Une fois ton arbre créé, il est utile de le protéger. Ton arbre c’est toi, symboliquement. Et si tu es de nature empathique, il est probable que tu es très affecté(e) par les énergies des gens autour de toi. Que tu sois conscient(e) de ce que les autres vivent est une chose. Que tu le prennes pour toi, même inconsciemment, en est une autre, qui n’est pas juste de surcroît. C’est là l’intérêt de faire ta bulle de protection. Elle te permettra de mettre instantanément plus de distance entre les gens, les lieux, les événements du quotidien…etc, et toi.

    En effet, si tu es empathique – je crois qu’il y a de grandes chances pour que ce soit le cas si tu tu lis ces lignes – tu as peut-être tendance à vouloir aider les autres, parfois au détriment de ton propre bien-être. Ceci n’est pas juste du point de vue de l’Univers. Ce que nous enseigne les guides spirituels, c’est de prendre soin de nous-mêmes d’abord, avant de s’occuper d’aider les autres. Enfin, les autres qui en font la demande. Car il n’est pas juste non plus d’aider l’autre contre son gré.

    Voici un podcast pour te guider dans la création de ta bulle. C’est du « fait maison » mais tu devrais y trouver de quoi devenir autonome dans cet exercice – oh combien! – utile pour une vie plus sereine et joyeuse!

    Podcast – Construire sa Bulle de Protection
    Aucune excuse!

    Te voilà armé(e) pour une vie plus sereine! Plus tu consacreras du temps à ces exercices simples, et plus les choses te paraîtront simples à gérer dans ta vie. Mêmes si tout n’est pas parfait, du premier coup, dans ta pratique, c’est toujours du temps que tu prends pour toi. Un temps que personne ne peut te voler. Cinq minutes dans nos journées, c’est rien! Tu peux le faire devant ta glace les yeux fermés avant de te brosser les dents, ou en attendant que ton café refroidisse légèrement avant de le boire…Par contre, il est bien sur fortement déconseillé de le faire au volant, hein?!

    Des journées plus légères ont un effet positif sur ton moral et ta forme physique. Finis de « ramper » en attendant les prochaines vacances! Terminé les gens qui vampirisent ton énergie ! Bonjour, l’ouverture aux expériences lumineuses et à la résilience!