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Ça résonne là-dedans?
La période actuelle est particulière à plus d’un titre! Il y a eu le changement d’heure et les fêtes des morts, et l’ énergie de la Terre qui bascule petit à petit dans le rythme hivernal. C’est le moment de l’année où la frontière entre les mondes subtils et notre réalité s’amincit…Nous pouvons éventuellement ressentir, voire ou entendre des choses différentes de l’habitude. Nous sommes peut-être un peu bousculés par cela et c’est bien normal. Cela m’a donné envie de parler de nos perceptions qui évoluent…Essayons de comprendre ce qui arrive et à quoi nous pouvons nous attendre pour la suite.
Ce qui fait écho avec nous
Avant de parler de l’effet des énergies du moment sur nous, je voudrais simplement poser un principe simple mais fondamental dans le fonctionnement de l’Univers. Ce principe c’est la résonance. Une fois n’est pas coutume, je commence par la définition de ce joli mot.
Résonance : Manière dont une salle, un corps, restituent le son, en résonnant éventuellement à des fréquences propres OU Augmentation de l’amplitude d’oscillation d’un système physique lorsque celui-ci est excité au voisinage de l’une de ses fréquences propres.
Que cette définition est inaccessible au commun des mortels! En plus clair, La résonance est le fait de « faire écho ». C’est-à-dire de trouver quelque chose de familier et agréable dans quelqu’un – ou quelque chose – d’autre. Et ce qui provoque cette résonance c’est que les courbes d’oscillations – qui servent à mesurer la vibration des cellules de chacune des parties – sont identiques ou très très proches.
Nous avons une belle expression pour illustrer cela : « Etre sur la même longueur d’onde ». Nous l’utilisons principalement pour les relations humaines, mais en vertu de ce principe, elle pourrait également s’appliquer aux échos que l’on ressent avec des lieux particuliers, des objets, etc…Je vois d’ici les plus sceptiques d’entre nous froncer les sourcils…Rassurez-vous, cela veut tout simplement dire qu’une partie de nous se sent d’une certaine façon familière de la personne, du lieu, de l’objet etc…
Nos cellules choisissent qui on aime et qui on déteste…
La résonance est la raison pour laquelle nous avons des affinités – quand la vibration de l’autre est proche – ou des répulsions – quand la vibration l’autre est trop différente. Par exemple, nous avons des objets particuliers auxquels nous tenons, car ils sont chargés de souvenirs positifs. Les nôtres où ceux de nos proches. Nous avons ces lieux où nous aimons nous ressourcer parce que nous nous y sentons bien. Dans notre entourage, il y a des personnes avec qui la complicité est immédiate alors que nous venons de les rencontrer. Tous ces phénomènes du quotidien sont de beaux exemples de résonance.
Partant de là, nous pouvons dédramatiser bon nombre de nos relations problématiques en les regardant à travers ce prisme. Et pour cause, nos cellules dirigent bien plus notre vie que notre cerveau! Le pire, dans ce cas, c’est que les personnes qui nous repoussent, ne sont pas plus responsables que nous du fait que nous ne les aimons pas! Ce n’est pas la seule raison bien sûr. Le jeu de miroir, qui nous montre chez l’autre ce que nous n’aimons pas chez nous, pèse également très lourd dans la balance. Au final, rien qu’avec ces 2 principes, qui sont intimement liés bien sûr, nous couvrons à peu près 100% de nos problèmes relationnels!
Quand la frontière avec les mondes subtils s’estompe…
Ce phénomène d’écho ou de résonance ne se limite pas à notre réalité ou nos relations. A cette époque de l’année ou l’énergie ralentit, c’est la frontière avec les « mondes subtils d’en bas » qui se gomme petit à petit. Cela facilite l’entrée en résonance avec les énergies et même les êtres qui se trouvent de l’autre coté de cette frontière. C’est sans doute pour cela que traditionnellement, beaucoup de cultures fêtent les morts à cette période. Au travers de la Toussaint ou d’Halloween notamment. Chez les Celtes, c’est la fête de Samain, c’est-à-dire le jour suivant la fin de l’année en cours et précédent début de la nouvelle. Un jour particulier. Un jour en suspens, où les vivants peuvent entrer en contact avec les défunts, dit la légende.
Dire que la frontière s’estompe implique bien sûr la participation de la Terre. C’est parce que les énergies Terrestres varient que la résonance se fait dans un sens ou dans l’autre. Tu te souviens peut-être de cette vidéo expliquant les changements vibratoires à l’oeuvre dans l’Univers. L’énergie augmente partout dans l’Univers, partout sur cette Terre et par conséquent également en chacun de nous. En effet, tant que nous aurons nos deux pieds posés sur cette Terre, nos destins sont liés!
D’ailleurs, il me semble que c’est plutôt une excellente nouvelle. Car lorsque l’énergie de la Terre augmente, c’est la frontière avec « les mondes subtils d’en haut » qui s’estompe. Et c’est l’opportunité pour nous tous, de rentrer plus facilement en résonance avec des énergies et des êtres plus lumineux, dont certains que nous appelons nos guides spirituels. Qu’on le veuille ou non, la dynamique actuelle de l’Univers et de la Terre nous impacte jusqu’au plus profond de nos cellules.
L’Univers est à nos portes
Il a toujours été présent bien sûr! Ceci dit, pour éviter les éventuelles frustrations, je voudrais préciser que le contact avec les êtres de lumière n’est pas une obligation. Chacun de nous a un guide qui est très actifs en ce moment. Certes. Mais le fait de pouvoir rentrer en contact direct avec lui dépend de la mission de vie décidée par notre Âme avant son incarnation et des « outils » qui lui ont été attribués aussi. Ne pas être connecté cognitivement à son guide n’est pas une tare. Il est tout à fait possible de contribuer au Grand Oeuvre en étant simplement qui l’on est et en s’occupant de nos affaires au quotidien. Etre qui l’on est, c’est tout ce que l’Univers nous demande en fin de compte. Alors essayons de garder ce recul.
Lorsque l’énergie augmente, nous aspirons mécaniquement à de meilleurs choses pour nous-mêmes. J’ai vraiment l’impression que nous avons tous été témoins de cela en 2019. Toutes les manifestations, désobéissances ou autres protestations montrent clairement qu’il n’y a plus de place pour les choses médiocres dans nos existences. Ce qui nous faisait rêver et nous motivait hier, ne résonne plus aujourd’hui. Un changement de paradigme est en cours…Quelle chance nous avons de pouvoir être témoins – voire acteurs – de cela!
Prenons un exemple. Il y a 18 mois de cela, peu de gens avaient réellement connaissance et conscience de l’état de notre planète et de l’urgence de changer nos mode de consommation. Aujourd’hui, tout ceci est en bonne voie d’acquisition. Le message est maintenant véhiculé dans les médias mainstream. Même s’il reste beaucoup à faire pour aider les « irréductibles gaulois » à se débarrasser du déni de leurs peurs à ce sujet, nous n’avons jamais été aussi proches du succès. Un vent de changement s’est levé avec l’augmentation de cette énergie terrestre, et ce n’est qu’un début!
Quels sont les effets sur nous?
Concrètement, certains peuvent se découvrir de nouveaux ressentis. Une sensibilité accrue aux gens, aux lieux aux objets, en somme. D’autres peuvent se mettre à entendre des voix qui ne leur appartiennent pas, ou voir soudainement des choses en superpositions de la réalité. Certains enfin, peuvent avoir des informations sur des choses qui ne se sont pas encore passées.
Je t’invite à regarder cette vidéo de Serge Boutboul sur la chaîne Tistrya où il explique bien les différentes perceptions qui peuvent de développer en nous, ainsi que la prudence qu’il convient de développer pour éviter de se mettre dans des situations complexes. Si tu es dans ce cas et que tu te poses des questions sur ce que tu vis ou ce que tu devrais faire, je t’engage à t’inscrire à un de ses atelier (il vient sur Bordeaux environ 1 fois par an maintenant). C’est un homme très humble et très pédagogue. Il m’a également semblé très bienveillant dans son approche.
Certes, tous ces changements peuvent se révéler éprouvants à plus d’un titre. Tout dépend de notre coopération. L’important est de ne pas rester isolé(e) dans son coin, mais de trouver de l’aide, sous la forme qui nous convient. Les conférences que je propose sont une bonne occasion de poser les questions qui nous taraudent! Il y a les livres, les vidéos en ligne, les salons aussi…Nous n’avons jamais eu autant de choix pour comprendre ce qui nous arrive. Il suffit de se lancer, sans peur d’être jugé, car si nous vivons ces choses il est probable que d’autres les vivent également. D’autres qui ont peut-être trouvé des solutions satisfaisantes, qui pourraient te convenir aussi. Qui sait?
C’est quoi la suite?
Cette année est une année de transition qui requiert de lâcher les « vieux manteaux » et de se préparer à accueillir de toutes nouvelles énergies en 2020. Cet éveil de l’humanité, cette évolution, n’est plus l’apanage de quelques uns. Ce mouvement est global. Nous sommes tous concernés. Nous devons maintenant tous œuvrer pour la vie que nous voulons vraiment avoir.
Comment? En formulant clairement ce que nous voulons pour nous-mêmes à partir de maintenant. Nous avons aussi une belle expression pour illustrer ce propos : « le verbe est créateur ». Alors prenons la parole pour dire ce que nous voulons à la place de ce que nous ne voulons plus! L’heure est à l’ouverture, au partage et à la solidarité. Pourquoi ne pas enfin lâcher prise et te laisser porter par ce nouveau courant?
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Le pouvoir de « l’humilité confiante »
Dire qui nous sommes au Monde est un challenge. En ce qui me concerne, cela se heurte à la croyance que « pour vivre heureux, vivons cachés »…mais je me soigne! Dernièrement j’ai rencontré plusieurs personnes qui avaient peur de parler en public. Dans une société qui nous pousse à nous mettre toujours plus en avant, c’est une forme de handicap. Mais ce n’est pas insurmontable. Il y a pléthore de consultants capables de nous aider à surmonter cela. Du coup j’ai voulu creuser la notion d’humilité. Aujourd’hui, cela va souvent de paire avec « ne pas en faire trop », voire « se dévaloriser ». Avec une telle vision de l’humilité, le simple fait de partager son expérience d’être humain en public pourrait être perçu comme « en faire trop ». Alors quelle pourrait être une posture plus pertinente, dans ce cas?
L’art d’en faire ni trop…ni trop peu…
La deuxième partie de la phrase manque dans notre façon d’aborder l’humilité. De mon point de vue, ce n’est pas « l’art de ne pas en faire trop » mais « l’art d’en faire juste assez » pour être en harmonie avec soi-même et le Monde. Les pays scandinaves ont un mot pour cela. C’est « Lagom ». Comme par hasard, ces pays sont à la pointe en matière de qualité de vie et de bien-être. En France, nous n’avons pas de mot vraiment équivalent dans notre vocabulaire pourtant si riche.
Parler de soi en public, que ce soit lors d’un apéro entre amis, ou devant une salle bondée n’est pas si différent au fond. La seule chose qui change est que nous pensons les êtres de notre entourage plus bienveillants que des « étrangers à notre cercle ». Je crois que nous serions surpris de la perception réelle que chacun a de nous. Et puis parler en public c’est comme tout. Si cela ne nous vient pas naturellement, ça s’apprend et surtout çà s’expérimente.
Comment pouvons-nous nous assurer d’en faire juste assez? Cela impliquerait d’avoir l’œil rivé sur un baromètre imaginaire qui nous préviendrait de la limite à ne pas dépasser. Sauf que la limite pour moi, n’est peut-être pas la même que la tienne. Il faudrait peut-être réglementer et standardiser l’exercice…Encore une fois faire rentrer les gens au chausse-pieds dans des boites toutes faites. Pas très réjouissant comme perspective!
Et pourtant c’est bien ce qui arrive. La conférence est à la mode. De plus en plus de gens ont envie de partager leurs expériences. Personnellement, j’encourage le partage de savoirs et d’expériences car je suis convaincue que c’est un principe clé du Nouveau Monde. Les conférences TEDx et autres vidéos Youtube montrent des êtres tous plus charismatiques les uns que les autres. Pas étonnant que certain(e)s d’entre nous développent des sortes de complexes d’infériorité. A ne pas confondre avec humilité.
Il n’en reste pas moins que ce que nous avons à dire est tout aussi important du point de vue du partage de connaissance que les « as de la vidéo en ligne ». Imaginez de combien de savoirs riches et concrets nous nous privons lorsque nous baissons les bras devant le partage de notre vécu en public!
Rester confiants face aux projections des autres
Lorsque je parle de mon projet de conférence avec d’autres, les retours que je reçois varient en fonction des peurs des gens. Certains trouvent que c’est une bonne idée et se disent qu’ils ne pourraient pas en faire autant. D’autres me disent que sans un diplôme de thérapeute validé c’est délicat de faire ce genre de chose. D’autres encore trouvent que c’est trop tôt car mes capacités extra-sensorielles leur paraissent trop neuves. Il y a ceux qui m’encouragent aussi. Heureusement.
Je voudrais te partager mon point de vue sur ce type de situation. Il est possible d’être humble et confiant à la fois. Comme rien n’arrive par hasard dans la vie, si mon projet de conférence aboutit, c’est que c’est suffisamment juste pour moi et pour l’Univers pour que cela se produise. Par conséquent, si je suis motivée et que les choses se mettent facilement en place, au nom de quoi devrais-je refuser cette opportunité?
Les objections qui paralysent…
Regardons maintenant les objections! Tu peux t’en inspirer si l’idée d’une conférence ou d’une vidéo te trotte dans la tête et que tu hésites. D’ailleurs, si tu es dans ce cas, vas-y fonces! Au mieux c’est un succès dont tu pourras être fier(e) et au pire ce sera une opportunité d’en apprendre plus sur toi-même.
Alors qu’en est-il? Je n’ai pas de diplôme de conférencière? Oui c’est vrai. Ceci dit, mes vingt années à faire des présentations commerciales devant des salles bondées me confèrent une certaine légitimité, il me semble. Je n’ai pas de diplôme de thérapeute? Pas encore, c’est vrai. Mais je ne vais pas faire ces conférences pour soigner ou accompagner les gens, j’y vais pour partager mon expérience de vie et les messages que je reçois. Il me semble qu’il n’y pas plus compétente que moi pour parler de ma vie, non? Quant aux messages, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, ce sont des suggestions bienveillantes de l’Univers. Libre à chacun d’intégrer ses messages à son parcours…ou pas.
Ce que je veux dire par là, c’est que chacun devrait pouvoir s’autoriser à dire qui il est au Monde sans croire qu’il/elle est en dehors de son périmètre. D’ailleurs, il serait défini comment ce périmètre au juste?
Nous vivons dans un Monde de surinformation. C’est un avantage dans le cas présent. Chacun zappe des centaines de fois par jour les informations qui ne lui parlent pas. Si ton parcours de vie de résonne pas pour les autres, ils vont inévitablement passer à autre chose. Ils ne te tiendront probablement pas rigueur de ta démarche. Tu as proposé un point de vue. Ils n’adhèrent pas. C’est pas grave! Place à la suite.
L’humilité au quotidien
Outre notre vision déformée de l’humilité, il y a aussi notre peur du jugement, notre peur de ne pas être à la hauteur. Si le but est de faire comme d’autres, effectivement le chemin est semé d’embûches! La première étant que l’autre n’est pas nous. Ni dans son vécu, ni dans ses compétences d’orateur. L’autre fait ce qui est le mieux pour lui/elle, pas forcément pour nous. Parfois, nous nous mettons tellement de barrières que nous ne faisons plus rien. En d’autres termes, nous pêchons par excès d’humilité.
Il peut y avoir le problème inverse. C’est-à-dire, ce que nous voulons dire ou montrer au Monde est tellement important pour nous que nous plaçons la barre très (trop) haute. Dans ce cas, nous pêchons par manque d’humilité. Oui, il est juste d’accorder de l’importance à ce que nous voulons dire. En revanche, il est injuste de se mettre dans une situation qui ne nous convient pas. A ce moment là, le risque est fort de passer à coté de l’objectif de partage par désir d’un mimétisme inapproprié avec ce que font les autres.
Alors comment savoir de quel coté nous nous trouvons ? Et surtout comment rester dans l’équilibre, « le lagom », l’harmonie vis-à-vis de soi? Je précise que j’ai choisi de parler d’harmonie car il s’agit d’un ressenti positif qui se vit dans tout notre être. A l’inverse du compromis qui maintient les peurs sous contrôle mais qui n’a pas du tout le même impact en termes de bien-être ressenti.
Bref, plus concrètement, il me semble que se connaitre et avoir conscience de ce que nous expérimentons est la clé. Cela implique de vivre dans l’instant présent car c’est lui qui nous maintient les pieds sur terre. Il nous permet d’accepter qui nous sommes – tels que nous sommes – et de ne pas nous fourrer dans des situations contrariantes sans nous en rendre compte.
Humilité ou manipulation?
Comme d’habitude, je suis allée voir chez Larousse ce qui se cache derrière le mot Humilité. J’avoue être mitigée par ce que j’ai trouvé. La première partie de phrase me convient bien…mais pas la seconde.
Humilité: Sentiment, état d’esprit de quelqu’un qui a conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses et est porté à rabaisser ses propres mérites
Avoir conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses est effectivement signe d’humilité. Les accepter est encore mieux. Se rabaisser n’est pas du tout synonyme d’humilité, selon moi. C’est beaucoup plus discutable…
J’en veux pour preuve tous les exemples de « fausse humilité » ou « fausse modestie » qu’on peut croiser au quotidien. En effet, les gens qui minimisent leurs qualités ou leurs réussites peuvent également être en recherche d’un certain ascendant sur l’autre. A l’instar de la victime qui demande sans arrêt des preuves de reconnaissance, de réassurance ou d’intérêt qu’elle ne peut se donner à elle-même. Ici il s’agit plutôt de manipulation, pas d’humilité. Et c’est une pratique très énergivore pour celui/celle qui la subit!
D’autres façons de vivre l’humilité
La « fausse humilité » est courante en Europe mais beaucoup moins aux Etats-Unis, par exemple. D’ailleurs, ici, en France, nous percevons parfois les américains comme très arrogants. La frontière est mince, en effet, entre confiance et arrogance. Je crois néanmoins que nous nous méprenons parfois sur eux.
En effet, aux US, dès leur plus jeune âge, les enfants sont encouragés à présenter leurs travaux devant les autres. L’art du débat est enseigné très tôt aux élèves, ce qui les incite à trouver des stratégies pour garder confiance en eux en public, tout en accueillant le point de vue de l’autre et acceptant plus facilement l’échec lorsqu’il se présente.
Dans ces autres cultures, l’échec n’est pas une honte. C’est une opportunité d’apprendre des leçons et de rebondir (d’activer sa résilience, en fait). De ce fait, les américains ne vivent pas – ou moins – cette pression, cette crainte de se planter. Au contraire, ils savent rester humbles – mais également confiants – face aux épreuves de la vie.
« L’humilité confiante »
Tu l’auras compris, « l’humilité confiante », appelons-la ainsi, est l’ingrédient primordial de la résilience. Si nous fuyions l’expérience de la vie, nous pêchons par excès de peurs et/ou d’humilité, et nous passons à coté d’une grande partie de notre mission de vie. Si nous l’acceptons, mais que nous ne nous laissons pas le droit à l’erreur, nous nous donnons de vivre des moments difficiles alors même que notre intention initiale était de collaborer au Monde. Nous passons également à coté d’un objectif important de la vie sur Terre qui est d’être heureux.
« L’humilité confiante », c’est l’art de se reconnaître dans ses forces et ses faiblesses et de les accepter pour ce qu’elles sont. C’est le pouvoir de dire au Monde qui nous sommes, en ayant l’humilité d’accepter que cela peut ne pas résonner pour l’autre. C’est écouter les peurs mais ne pas les retenir. Entendre les objections sans qu’elles nous paralysent. « L’humilité confiante » c’est vivre ce qui se présente en acceptant la potentialité du succès, comme de l’échec.
Comment l’Univers nous aide à rester humble?
En nous donnant carte blanche sur la manière d’expérimenter notre vie, l’Univers nous permet de créer notre réalité à la mesure de ce que nous vibrons. Puisque nous décidons de ce que nous expérimentons, nous devons également accepter la responsabilité des conséquences. Les succès, comme les échecs.
Comme l’Univers est très bienveillant, il nous a aussi donné une quantité illimitée de résilience pour traverser les épreuves que nous nous donnons de vivre. Et quelle meilleure façon de rester humbles & confiants que d’activer sa résilience?
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Quelle conscience as-tu de toi-même?
Il y a quelques temps j’ai publié un article où il était question de « résilience anticipée« . C’est comme çà que j’appelle le fait de ne pas se mettre dans des situations qui ne nous conviendront pas. Mais il y a un pré-requis de taille a cela. Il faut être conscient de qui nous sommes et de ce qui se passe en nous, dans le moment présent…Un état que peu d’entre nous connaissent ou pratiquent régulièrement. Et pour cause! Nos modes de vies anxiogènes nous dé-connectent de tout, y compris de nous-mêmes. Cela semble tellement ironique tant il existe d’outils pour communiquer, collaborer etc… Même le développement personnel regorge de solutions toutes faites pour devenir plus conscient et se sentir moins seul…Mais alors qu’est-ce qui cloche au juste?
Méditer. Oui, mais….
La méditation nous aide à prendre conscience de l’état d’être dans lequel nous sommes. Elle aide au retour au calme, et à l’observation sereine de ce que nous sommes en train d’expérimenter. Mais pour bon nombre d’entre nous, méditer requiert de rentrer dans un rituel de détente qui peut nécessiter des accessoires comme des bougies, de l’encens, un battement de tambour, une musique relaxante etc…
Rassures-toi, je ne souhaites pas écrire un cours sur la méditation. Mais à l’heure actuelle, c’est un des seuls moyens d’arriver à la conscience de soi-même. Je sais aussi qu’avec les rythmes de vie que nous avons, il est compliqué de caser cela en plus du reste. Le fait est que cette chose ne devrait pas être « en plus » mais « avant tout le reste ».
Il faudrait, en fait, être dans une sorte d’état méditatif permanent – ou suffisamment régulier – pour vivre nos expériences en conscience et déterminer quand nous nous écartons de ce qui est juste pour nous. Pas facile, certes. Impossible, non, certainement pas, si cela devient une priorité. La vie est une question de priorité, n’est-ce pas?
En fait, c’est quand nous avons le moins envie de méditer que nous sommes le plus dans notre mental…Et qu’il faudrait nous relier le plus à nous-même. Car c’est dans ces moments là que nous retournons dans notre tour d’ivoire et que nous perdons la connexion avec le Monde qui nous entoure. Ce Monde dont nous faisons partie, ne l’oublions pas.
Les changements à l’oeuvre dans l’Univers
Les solutions pour nous aider à nous connecter à nous-mêmes sont légions! Les rayons des librairies sont remplis de livres et autres manuels ou cahiers d’exercices supposés nous aider à nous recentrer sur nous-mêmes. Et pour autant, nous n’avons jamais vu autant de colère et de violence dans le Monde que ces derniers mois. Aurions-nous massivement arrêté de méditer ou mal compris ces méthodes de mieux-être?
Je ne le crois pas. Je pense plutôt que les énergies dans lesquelles nous rentrons sont de plus en plus exigeantes. Je crois aussi qu’elles challengent notre « status quo », ce qui rend nos stratégies de lâcher prise habituelles insuffisantes… En effet, quand le mental est trop fort, l’idée même d’une méditation peut devenir insupportable! Dans ces moments, le cahier pratique « Comment rester zen en toutes circonstances? » est inutile et va très rapidement grossir la pile des livres « commencés mais pas finis »…ou la bibliothèque des toilettes. C’est au choix.
Alors que se passe-t-il dans l’Univers qui nous rend aussi sensibles, fatigués, irritables? Eh bien, l’humanité entre dans une nouvelle phase de son évolution. En fait, c’est tout notre Univers qui rentre dans une nouvelle phase vibratoire. Il nous entraîne dans sa course, qu’on le veuille ou non. Tu peux regarder cette vidéo pour en savoir plus. Elle est assez courte et très claire.
Pour résumer, toutes les planètes et les formes de vies sont impactées par cette nouvelle phase de l’évolution de l’Univers. Nous n’y faisons pas exception. 2018, avec son lot de pluies diluviennes, était une année de nettoyage. 2019 est une année de transition. Nous sommes poussés à nous remettre en question et à nous libérer de ce qui ne nous convient pas ou plus. Ça te parle?
Le mental et son fidèle compagnon, l’ego.
Notre mental est le premier obstacle à cette évolution selon moi. J’ai déjà longuement disserté sur le fonctionnement rationnel et logique de notre société. Il est nécessaire pour maintenir notre système actuel que chacun continue a envisager sa vie de manière déconnectée des autres et de la nature. Il est de bon ton de faire cette offrande aux « dieux de la consommation ». De cette façon chacun peut bénéficier des effets d’une économie florissante jusqu’à sa mort. Sauf que plus nous avançons et moins nous profitons du fruit de nos efforts. Beaucoup ont même pris conscience que les sacrifices du plus grand nombre profitent en fait à un groupe de privilégier reclus dans leurs tanières dorées.
Tant que nous restons dans notre mental, l’ennemi est proche. C’est celui qui cohabite avec nous au quotidien (voisin, patron, employé de guichet, vendeur, banquier etc…). C’est celui-là qui tient le miroir dans lequel nous nous regardons vivre. Dans notre vie, il y a sans arrêt des ajustements à faire puisqu’il est logique et rationnel de souhaiter un meilleur confort pour nous et nos proches. Ce que nous n’aimons pas c’est que les autres les pointent du doigt dans le miroir!
Devenir conscient de soi ne coûte pas un centime
Théoriquement, nous avons tout à disposition pour être heureux et satisfaits. Et le système n’a de cesse de nous promettre un « El-Dorado » à venir. Alors pourquoi nous manque-t-il toujours « un sou pour faire un franc »? Quelles raisons nous poussent à vouloir écharper celui qui nous gène, qui nous agace? Pourquoi est-ce de plus en plus difficile de prendre le temps de réussir à méditer?
Parce que tout le confort du monde ne peut nous donner à coup sûr la conscience de nous-même. Je dirais même qu’il est un des principaux frein à cela. Nous croyons peut-être que si nous n’avons pas nos douze bougies, trois bâtons d’encens et notre musique zen habituelle, nous ne pouvons pas nous relier à nous-même. Il n’en est rien. Nous pouvons le faire quand nous le voulons, dès l’instant où nous le décidons. C’est-à-dire, à condition d’en faire une priorité. Je dirais même que c’est dans les pires moments que nous avons le plus de chances de toucher cette conscience de nous. Car c’est dans l’urgence que nous trions plus efficacement nos priorités, pour aller à l’essentiel.
De plus, tout le confort du monde ne peut nous assurer des relations harmonieuses avec notre prochain. Et pour cause, si nous ne sommes pas en relation harmonieuse avec nous-même, comment pourrions-nous l’être avec les autres sur la durée?
Pour finir, je voudrais simplement rappeler que les plus grands maîtres spirituels vivaient très chichement. Cela ne les a pas empêché d’atteindre des niveaux de conscience à faire pâlir les plus volontaires d’entre nous!
La conscience de soi comme repère de vie
Une fois centrés sur nous-mêmes, il est probable que nous allons faire un tri différent dans les options de notre journée. Bon nombre de choses faites plus par habitudes, ou par croyance de leur nécessité, qu’autre chose, vont probablement passer à la trappe. Déjà notre vie s’améliore quand nous la gouvernons avec nos envies profondes, c’est-à-dire dictées par notre Cœur, voire notre Âme. Le bénéfice ultime de la conscience de soi-même est qu’il arrive un moment où nous devenons capable de nous accepter profondément tels que nous sommes.
Ce qui arrive après ce moment est formidable! Cette sensation soudaine de voir son sac-à-dos s’alléger instantanément de ses plus gros fardeaux, devient le point de départ d’une nouvelle vie.
Une fois que nous avons connu cet état de bien-être total, nous pouvons ensuite comparer tous les autres moments de notre vie avec. Cela devient notre repère essentiel, notre étoile Polaire ou la sonnette d’alarme qui nous dit quand nous avons des choses à évacuer dans nos vies. En tout cas, c’est l’intuition d’aller voir ce qui nous gène pour comprendre des choses à propos de nous et découvrir encore un peu plus qui nous sommes.
Quand nous avons vraiment conscience de nous-même, nous savons reconnaître tout de suite les choses à régler. Et nous nous y attelons immédiatement. Il n’y a plus besoin de s’enfermer dans un diagnostic sans fin du problème pour pouvoir l’accepter. Nous n’avons plus besoin d’en connaitre tous les tenants et aboutissants pour y remédier.
Comment vivre plus en conscience?
En pratiquant la méditation ou tout autre activité capable de nous plonger dans un état méditatif. Certains font du yoga. D’autres font bouger des pendules. Et d’autres encore font la vaisselle! Le but est de faire rentrer son cerveau en ondes alpha…C’est-à-dire l’état où il sécrète des hormones contribuant au calme, à la sérénité. Dans ces moments, le mental est en berne. C’est là que nous sommes les plus conscients de nous-mêmes, connectés aux aspirations de notre Cœur, et au plus près de nos intuitions.
Notre Âme est venue découvrir qui elle est dans la matière, à travers nous. Parce que sans matière pas de conscience. Devenir conscient de nous-mêmes fait donc partie de notre Mission de vie. Et comme je dis souvent, qui sommes-nous pour aller à l’encontre des désirs de nos Âmes?
Je t’invite à lire Conversation avec Dieu – Tome 1, de Neale Donald Walsch, si tu veux en savoir plus sur la stratégie de l’Univers pour nous faire retourner à la Lumière. Pour prendre d’avantage conscience de toi-même, t’accepter tel(le) que tu es et te pardonner, tu peux également lire « Le Don du Pardon », d’Oliver Clerc. Si tu n’aimes pas lire, regardes leurs conférences!
Et si tu préfères être dans l’action, va voir un/une kinésiologue compétent(e) qui aidera ton Cœur et ton Corps à accepter ce qu’il vit! L’effet est le même à la fin, sauf que tu t’es épargné beaucoup de temps, de souffrance et de larmes!
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Ce qui nous met en colère…
Hier, des passagers du métro londonien ont agressé des militants d’Extinction-Rebellion qui ralentissait la circulation des rames. Celles/ceux qui se battent pour faire entendre les enjeux du dérèglement climatique se sont opposé(e)s à celles/ceux qui voulaient arriver à l’heure au travail, à leur rendez-vous etc… A Londres, les passagers ont lancé des projectiles aux militants et les ont insulté. Une version moderne de la lapidation sans doute…La fin tragique en moins. Heureusement. Vas-y! Choisis ton camp, semble nous dire ce fait divers.
Mais qu’est-ce qui peut bien nous rentrer sous la peau à ce point pour en arriver de telles extrémités? Comment se fait-il que la violence physique et/ou verbale soit retenue comme la meilleure solution en cas de frustration? Comment désamorcer cet élan destructeur pour traverser autrement les épreuves du quotidien?
Oeil pour Oeil…
Ce qui me frappe le plus dans cette histoire c’est la colère. Nous en sommes arrivés au point où il est « normal » d’agresser quelqu’un qui se place en travers de notre chemin, y compris quand nous allons « au turbin » le matin. N’oublions pas, tout de même, que pour bon nombre d’entre nous, « aller bosser » n’est pas une partie de plaisir. Mais ça paye les factures. Et nous pensons que nous ne pouvons pas faire autrement.
Remarque, peut-être que, dans le métro de Londres, il y avait uniquement des personnes heureuses d’aller travailler. Et que ces militants d’Extinction-Rebellion ont, sans le savoir, piétiné leur enthousiasme. C’est possible, en effet. Il faut reconnaître que voir son enthousiasme saccagé n’est pas très agréable!
Et la palme de celui/celle qui souffre le plus est attribuée à….
Alors, nous en sommes là. Nous « pétons des plombs ». Nous comparons nos difficultés, frustrations ou douleurs à celles des autres. Nous sommes tellement déconnectés de nous-mêmes que nous avons besoin de l’autre pour évaluer notre niveau de marasme.
Y-a-t-il donc une échelle de classification des frustrations tacitement connue de tous quelque part? J’imagine que oui, sinon comment expliquer que des êtres humains, supposés nés libres et égaux en droits et en devoirs, puissent se traiter de la sorte. Alors c’est quoi le barème dans ce cas? Deux points pour un geste déplacé, cinq pour ne bousculade et dix pour nous avoir empêché de tourner en rond ? Non-non! Visiblement, nous avons dépassé ce stade…Nous en sommes à nous jeter des objets à la figure en nous traitant de noms d’oiseaux pour avoir été ralenti(e)s dans notre course contre le temps.
En fait, si nous estimons notre total de points plus élevé que celui du voisin et qu’il/elle ose nous freiner de quelque sorte que ce soit, nous nous octroyons sans vergogne le droit de menacer son intégrité physique. Le droit d’éliminer la menace en gros.
Le jeu de « qui a raison? »
Alors regardons deux secondes ce qui nous met dans de tels états de colère. Est-ce la peur? La frustration? L’injustice? L’ignorance? etc…Ou peut-être tout cela à la fois.
Les militants d’Extinction-Rebellion ignoraient le détail des enjeux importants prévus dans la journée des passagers. Ils ne se sont peut-être même pas posé la question de savoir s’il était juste de les « prendre en otage » de la sorte. Ou peut-être que si, mais ils l’ont fait quand même.
Ils se sont peut-être dit que leur nombre de points à eux était bien plus importants que celui des passagers…Ou qu’alerter sur l’avenir de notre planète justifiait d’employer « les grands moyens ». D’autant plus que le réchauffement climatique concerne chacun d’entre nous. Ça fait peur de voir un grand chamboulement arriver et de constater que tout le monde s’en fout, non?
Etre lanceur d’alerte n’est pas un job facile de nos jours. Ces militants préféreraient probablement rester insouciants face à la situation de la planète. De même, certains passagers sont peut-être déjà sensibilisés au dérèglement climatique mais n’agissent pas de la même façon pour remédier au problème. Qui dit qu’ils ne passent pas leurs weekends à trouver des solutions de vie alternatives, tout en réservant la semaine à leurs autres obligations?
Ça fait beaucoup d’hypothèses, impossibles a vérifier, surtout quand la communication n’existe plus, ou se fait dans la violence.
Comme des enfants…
Outre le fait de ne pas être entendu et compris dans ses peurs, ses souffrances…etc, ce qui nous met en colère c’est que seules les actions « coup de poings » permettent d’attirer l’attention sur une problématique.
En fait, ce qui nous met en colère est la même raison que ce qui rend nos enfants turbulents lorsqu’ils trouvent qu’on ne fait pas assez attention à eux. Ils créent des problèmes pour que leurs parents s’investissent dans la relation et arbitre l’objet du litige.
C’est ce que nos dirigeants ne font pas. Ils ne font plus depuis longtemps. Les actualités croulent sous les polémiques créées de toutes pièces sur des sujets dérisoires. Ceux qui nous dirigent font diversion avec la complicité de ceux qui nous informent! Si tu as des enfants, tu vois sans doute de quoi je parle. Et tu sais que cette technique a fait ses preuves…
Courir partout…pour aller nulle part
Force est de constater que nous sommes comme des hamsters qui courent sur leurs roues! Combien de fois entendons-nous « je n’ai pas le temps » dans une journée? Pire, combien de fois le pensons-nous? Alors quand des « pignoufs » bloquent notre métro et nous empêchent de faire nos affaires, pas question de leur donner des circonstances atténuantes puisque nous n’avons pas le temps pour çà.
Nous avons appris à aller à l’essentiel, à choisir notre camps tout de suite. Et nous sommes continuellement stimulé(e)s et encouragé(e)s dans ce mode de fonctionnement.
Reposer les pieds sur terre…
Tant que je m’en prends aux autres parce qu’ils ralentissent ma course contre la montre, je ne réfléchis pas au problème de fond. Et surtout, à l’inverse des enfants, je ne sollicite pas mes dirigeants pour leur poser les questions qui fâchent.
Avez-vous remarqué que lorsque nous acceptons les choses telles qu’elles sont, y compris sur les sujets qui nous dérangent, soudain les barrières se lèvent? C’est comme si la liberté de chacun reprenait immédiatement ses droits.
Alors prenons le temps de nous souvenir que les autres ont aussi leur lot de peurs, de frustrations, d’injustice et d’ignorance etc…Souvenons-nous que c’est souvent en réaction à la contradiction qu’émergent les plus belles histoires. Sachons voir et accepter dans les travers de l’autre le reflet de nos propres limites. Notre véritable choix n’est pas de décider qui a raison mais de quelle manière nous voulons expérimenter l’existence ensemble.
Tu l’auras compris tant que nous galopons sans conscience de l’illusion de nos vies, il est impossible de trouver la paix. La vie est courte sur cette Terre et, qu’on le veuille ou non, celles/ceux qui nous agacent en font également partie… Compte-tenu de ce qui se profile à l’horizon, n’y-a-t-il pas mieux à faire que se sauter à la gorge à la moindre contrariété?
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Et le « libre arbitre », bordel!
J’entends rarement le mot « libre arbitre » dans nos conversations. Peut-être parce que nous le considérons comme acquis. On pourrait dire que la notion de « libre arbitre » est, en principe, déjà inclue dans le Liberté-Egalité-Fraternité de notre Démocratie. C’est sûr…Pourtant, ces derniers temps, beaucoup protestent, considérant que leurs libertés fondamentales sont atteintes. Je suis étonnée qu’aucune des revendications ne concerne le « libre arbitre ». Car il me semble qu’il est, lui aussi, sacrément mis à mal et depuis longtemps… Pas de panique, je ne me lance pas dans la politique! Je prends juste un peu de recul sur cette liberté, toute relative, afin d’imaginer ce que pourrait être notre futur.
Démocratie, marketing et liberté
Saviez-vous qu’il y a plusieurs cases dans la liberté? Nous vivons dans un pays , où tout est organisé, réglementé et standardisé. Il le faut un peu pour faciliter la vie en communauté. De plus, la société de consommation requiert cela. Tu sais peut-être que j’ai fait un peu de marketing dans ma précédente vie. Il faut savoir que le marketeur, fidèle serviteur de l’économie et de la croissance, a besoin, de segmenter les gens afin d’élaborer une « proposition de valeur » pertinente et une stratégie commerciale adaptée.
En gros, pour faire leur job, les marketeurs ont besoin de nous mettre dans des boites pour savoir ce qu’ils vont ensuite nous vendre et de quelle façon. Dans ces boites, sont décrits ceux qu’on appellent des persona (profil type de personnes) avec leur parcours scolaire et professionnel, leur façon de penser, leurs priorités, leurs hobbies, les gens avec qui ils collaborent, ceux à qui ils donnent des ordres, les type de vocabulaire qu’ils emploient etc…La liste n’est pas exhaustive. C’est sans fin!
Avec le temps, plein de nouvelles boites se créent : celles en lien avec la sexualité, avec le look, avec la politique, avec la manière de naître…etc. Et nous y trouvons un certain confort dans ces boites. Dans ce système où le temps s’accélère, classer son prochain dans une/des boites « prêtes-à-l’emploi » permet de gagner un temps considérable. Là où le bas blesse, selon moi, c’est que nous y avons laissé notre libre arbitre au passage!
Un peu de vocabulaire…
Alors, comme d’habitude, voici ce que dit le Larousse :
Le libre arbitre est la faculté qu’a la volonté de se déterminer (par opposition au serf arbitre) ; volonté non contrainte: conserver son libre-arbitre.
Au passage, je précise que le Larousse ne propose pas de définition du « serf arbitre »…comme par hasard! Je n’aurais pas pu rêver mieux pour illustrer mon propos.
Au moyen-age, selon ta condition sociale on te disait ce que tu avais le droit de faire, de dire et d’être…Pourtant le marketing n’existait pas à cette époque. En tout cas, c’était peu glorieux en matière de liberté individuelle ou même de libre arbitre! Penser par toi-même était mal vu, surtout si tu étais localisé(e) en bas de l’échelle. Mais regardes, aujourd’hui, même si un changement se fait sentir, penser en dehors des boites reste le privilège de quelques uns, et encore, pas sur tout…Pas étonnant, car si tu ne rentres pas dans les boites, on se sait pas quoi te vendre!
Ce que j’insinue avec mes gros sabots c’est qu’aujourd’hui notre libre arbitre est tout aussi markété que nos vêtements! Nous sommes tellement habitués à choisir parmi un catalogue d’options pré-mâchées que nous avons perdu notre capacité à penser et à décider « hors des boites », c’est-à-dire par nous-mêmes, lorsque notre mieux-être en dépend. C’est très grave. Car le libre arbitre est un de nos droits les plus fondamentaux.
« Le libre arbitre patenté »
Beaucoup de gens râlent à propos de ce système qui nous gouverne et de la catastrophe écologique que cela produit. Et pourtant, l’économie continue de produire des milliards d’objets inutiles en détruisant des ressources fossiles en voie d’épuisement. Pourquoi? Parce que le marketing fait très bien son boulot. Les murs publicitaires sont déjà repeints en vert, histoire de nous rassurer sur le fait qu’il a bien compris nos pré-occupations du moment.
Maintenant, bien mal te prendrait d’acheter des baskets en cuir de vache faits à l’autre bout du Monde par des enfants! A présent, il est bon ton d’acheter des chaussures eco-responsables faites en cuir de coco au bout de la rue. Ça y est les nouvelles boites sont créées. On a rien changé à notre mode de vie, mais c’est pas grave. La forme de la boite est la bonne, sa couleur aussi, le manuel d’utilisation est déjà traduit dans toutes les langues. Nous pouvons utiliser ce « libre arbitre patenté » avec la bénédiction du système.
Sauf qu’au fond, ce qu’il nous faut vraiment pour être mieux ne s’achète pas. Cette résilience dont je nous abreuve, ne peut pas être fournie dans le Cloud, sur abonnement ou au coin de la rue. La meilleure raison à cela c’est que tu la possèdes déjà. La seule chose à faire pour en bénéficier est de décider de t’en servir. Mais tant que tu utilises le libre arbitre « prêt-à-l’emploi » qu’on te donne dans le commerce (celui du développement personnel inclus), tu ne peux pas trouver ce qui te convient vraiment. Alors tu te tournes vers le ciel, vers les anges, vers les gourous spirituels, etc…en cherchant quelque part la même chose qu’avec le reste. Une décision toute faite!
L’Univers, la liberté et le libre arbitre
Je suis régulièrement confrontée à la perte – que j’espère momentanée – du libre arbitre de certain(e)s suite à la réception des messages de leur guide. Il y a souvent une confusion qui est faite dans l’intention de l’Univers. Du coup, je prends 2 minutes pour recaler les choses…
Nos guides ne décident pas et ne décideront jamais à notre place. Cela leur est tout simplement interdit. Ils donnent des suggestions que nous sommes libres de suivre ou pas. Et pour cause, nous sommes les seuls à vivre dans notre corps, et à intégrer nos expériences de vies de la manière dont nous le faisons.
Personne, humain ou guide confondu, ne peut percevoir la réalité comme toi. Cela fait de toi le seul juge de ce qu’il est juste de faire pour toi-même ici bas.
Notre Âme veille au grain
L’expérience de l’existence est une des 3 choses que notre Âme est venue faire sur Terre. Qui sommes-nous pour aller à l’encontre de la volonté de notre Âme? Je rappelle que sans elle nous ne sommes qu’un tas de chair inerte.
Et puis, sans matière pas de conscience. C’est la réponse que j’ai eu quand j’ai demandé pourquoi il fallait absolument venir s’em***** dans la matière pour évoluer vers la lumière. En bref, nous sommes ici pour faire l’expérience de l’existence afin de prendre conscience de qui nous sommes, pour revenir petit à petit à la Source.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision du point de vue de l’Univers. Il y a seulement des expériences. Si ça t’aide, tu peux considérer qu’elles sont toutes bonnes, ou toutes mauvaises. Le point est que nous ne pouvons pas nous tromper, quelques soient nos choix. Je sais, c’est compliqué à comprendre quand on accueille cela avec sa tête…mais ça ne l’est plus quand on l’entend avec son coeur.
Le libre arbitre, le vrai, implique d’écouter les désirs de ton Âme et de ton cœur. C’est judicieux de les écouter car ce sont les parties de toi qui sont les plus reliées à la Lumière et à l’amour inconditionnel. Crois-tu vraiment que ces parties de toi te mettraient dans des situations qui te porteraient préjudice?
Le libre arbitre comme pre-requis au nouveau Monde
Notre mode de vie nous rassure et nous stresse à la fois. C’est là sa plus grande force! Cela rend complexe la remise en question profonde dont nous aurions besoin pour avancer. Mais comment sortir de cette illusion, si ce n’est en commençant à penser et à réfléchir par soi-même, en dehors des boites?
Il y a de mon point de vue 7.5 milliards de boites différentes sur cette Terre. Il est possible de regrouper les gens par profil selon leur mode de consommation. Mais il est impossible de le faire pour leurs histoires d’Âmes. Chacun de nous est le résultat de ses expériences de vies passées et présente. Un cocktail unique. Au nom de quoi devrions-nous faire rentrer cela au chausse pied dans un moule standard?
Malheureusement, même si les choses bougent et s’accélèrent ces derniers mois, n’avons pas encore décidé de récupérer notre libre arbitre. Pourtant, les choses ne pourront évoluer qu’à partir du moment ou nous croyons que cela est possible et où nous commençons à créer cette autre réalité pour nous mêmes.
A l’image du scénario d’ « Inception », nous sommes tellement loin dans l’illusion que nous n’imaginons pas sous combien de couches nous sommes enfouis…Il est temps de remonter à la surface mes amis…Il est grand temps de remettre nos têtes hors de l’eau!
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La résilience anticipée…
Je suis actuellement en train de réfléchir à la forme de ma prochaine conférence. Il va sans dire que le thème sera en lien avec la résilience. Les idées se bousculent dans ma tête. Je me demande comment les organiser afin que chacun en ressorte un petit peu transformé. En fait, je me surprend à aborder cet événement comme une formation…Et je réalise que cela n’en est pas une!
Personne ne détient la vérité absolue…
A l’évidence, je ne détiens pas la connaissance de la meilleure manière d’être résilient(e). D’ailleurs, il n’y a pas d’école ou de « diplôme de résilience » qui me donne plus de légitimité pour dire comment faire. Et pour cause, la meilleure école pour développer sa résilience est celle de la vie. C’est en faisant l’expérience de l’existence qu’on « booste » cette ressource déjà présente en chacun de nous.
Les « conférences » d’aujourd’hui sont seulement la version 4.0 des discussions que nos ancêtres pouvaient avoir sur la place publique ou en famille. Ces temps où chacun s’écoutait encore expliquer ce qu’il avait vécu et les leçons qu’il en avait tiré. Nous avons perdu cette spontanéité à la faveur de conversations en pointillées par écrans interposés. Et pour remédier à notre isolement, nous allons voir des « pseudo-gourous » expliquer leurs façons de voir la vie. Et si nous ne sommes pas satisfaits, nous sautons d’un « gourou » à l’autre jusqu’à ce qu’on en trouve un qui nous convienne…
Les pré-requis à la résilience…
Mais l’inspiration ne vient pas forcément des choses qui nous conviennent ou nous paraissent familières. Il faut être décidé à bouger, à évoluer vraiment pour être inspiré. C’est le pré-requis. Si, au fond, je ne souhaite pas évoluer – quitte à rester dans mon mal-être – même les « gourous » les plus charismatiques n’y changeront rien!
Avec nos outils de communication actuels, il est déjà possible d’accéder plus ou moins gratuitement à toutes sortes d’informations utiles. Il est possible de lire tout ce qui est paru sur la Résilience depuis son apparition dans le langage relié à l’humain. Cependant, deux choses importantes sont également à considérer : je peux connaitre tous les tenants et aboutissants du sujet, si je n’ai pas décidé de résoudre ma problématique ou si toutes les conditions ne sont pas réunies en moi, il ne se passera probablement rien.
Etre résilient c’est aussi éviter les pièges de l’ego
De ce fait, préparer une conférence avec l’intention de faire bouger les gens dans ce contexte me parait un brin donneur de leçon, voire prétentieux. Limite « pseudo-gourou » même…De plus, le risque est grand d’être déçue si je ne constate pas d’évolution probante chez les participants. Partant du principe qu’une conférence reste simplement un point de contact avec un public, sans réelle possibilité de faire un suivi derrière, il est quasiment impossible de savoir de façon certaine si quelque chose aura bougé chez les gens.
Attention, je ne suis pas défaitiste! En fait, je reste convaincue qu’il n’y a pas de hasard et que ceux qui viendront, auront besoin de vivre ce qui va être, dans la forme où cela sera. Ce sera juste pour eux de le vivre de cette façon, à cet instant. Il en sera de même pour moi. J’ai donc décidé de raconter mon expérience de vie, de partager en particulier comment je me suis dégagée d’une vie dénuée de sens pour aboutir à ce moment de partage.
Nous pouvons tous parler de résilience
Ce que je vais faire, tout le monde peut le faire. Avant, il était nécessaire de montrer patte blanche pour être légitime en conférence. Aujourd’hui, nous avons besoin de nous reconnecter les uns aux autres, de fonctionner de nouveau en réseau ouvert, responsable et solidaire! Si nous étions dans un contexte boursier, la nouvelle « valeur refuge » ne serait pas l’or ou le diamant mais bien la transmission de savoirs et d’expériences au plus grand nombre!
Nous avons tous une richesse immense en nous. Les expériences de vie les plus sombres, les traumas les plus profonds deviennent mêmes des inspirations immenses lorsqu’ils sont surmontés. A l’inverse des énergies fossiles, nous avons de la résilience à foison, à condition de la considérer et de s’en servir. En vérité, nous n’avons besoin de personne pour activer cette ressource. Il suffit simplement de le décider. Mais c’est précisément cette décision qui est délicate à prendre parfois.
L’Univers nous aide…quoiqu’il arrive!
Là encore, l’Univers ne nous laisse pas tomber. Les guides nous accompagnent au quotidien pour nous aider dans nos demandes les plus concrètes dès lors qu’il s’agit d’œuvrer au meilleur pour nous mêmes.
Cet article est un exemple de « résilience anticipée », ou comment éviter de se mettre dans une situation qui ne nous conviendra pas. Encore faut-il être en contact avec soi-même et conscient de ce qui se vit en nous. Mais ceci est de la matière pour un autre article…
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Le déni de la peur
Tous les jours nous recevons dans nos vies une quantité colossale de mauvaises nouvelles, toutes plus anxiogènes les unes que les autres. Quand ce ne sont pas les nouvelles qui nous angoissent, ce sont les conversations autour d’elles qui prennent le relais!
A l’heure où j’écris ces lignes, Greta Thunberg vient de faire un discours poignant à l’ONU et la planète se divise en deux : ceux qui soutiennent son discours et son courage, et puis ceux qui prennent le prétexte de son jeune âge pour dénigrer le bien fondé de sa démarche et la véracité de ces sources.
Force est de constater qu’aujourd’hui, trouver des nouvelles optimistes et constructives relève du parcours du combattant. Les salles d’attentes des médecins montrent bien que ne savons plus vers où nous tourner pour trouver un peu de répit dans ce flot ininterrompu de marasme. Trouver un lieu, un moment, ne serait-ce qu’une légère brise qui ne souffle pas un flot d’émotions mal embouchées ou un de ces parfums de désespoir, relève de l’exploit.
La peur comme moteur de notre économie
Pour le coup, personne n’a jamais dit qu’il ne faut pas avoir peur. Notre économie est maintenant entièrement basée sur la peur : peur de vieillir, peur de mourir, peur d’être malade etc…La peur est autorisée tant qu’elle génère du business. Mais face à l’extinction de masse des espèces, au dérèglement climatique, à la raréfication du pétrole et les conséquences massives que cela aura sur notre mode vie, nombreux sont ceux qui lui préfèrent le déni.
Pourtant il me semble plus que légitime de se demander comment nous allons subvenir à nos besoins de base lorsque les transports ne fonctionneront plus faute de carburants, que nous ne pourrons plus nous chauffer, ou lorsqu’il n’y aura plus d’espace non bétonné sur cette Terre pour respirer!
Comment éviter d’avoir peur?
Je le dis tout net : cela ne me semble pas possible. Mais il y a, comme à l’habitude dans notre société, une multitude de solutions « miracles » : l’alcool, la drogue, les jeux vidéos (quitte à vivre dans une réalité pourrie autant aller se réfugier dans une réalité fictive où il est possible de contrôler ce que l’on vit), les médicaments etc…Mais aucune ne soigne la cause du mal qui nous ronge. Nous sommes comme les trois singes, une fois que nous ne voyons, n’entendons et ne parlons plus, le problème n’a pas disparu…mais au moins nous sommes un peu moins indisposés!
Et pour cause…La peur à la base est nécessaire à la survie. De nombreux processus physiologiques l’accompagnent. Ceux-là même qui ont permis à nos ancêtres lointains de ne pas mourir des les griffes des animaux qu’ils chassaient! Notre premier réflexe face à la peur est la fuite et c’est bien normal. Nous cherchons à nous extraire de la situation qui nous angoisse. Mais qu’en est-il lorsque les sources de peur sont partout, permanentes et en un lieu (la Terre) que nous ne pouvons pas quitter facilement ?
L’arbre qui cache la forêt
A bien y regarder, le véritable problème n’est pas d’avoir peur ou de manquer de solutions pour y remédier. Le vrai sujet est que tant que nous sommes dans le déni de notre peur, nous la nourrissons, nous l’entretenons, nous lui donnons carte blanche pour contrôler toute notre vie. Pire, à l’instar de certains animaux, la peur peut nous paralyser!
Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas avoir peur. Si tu as lu mes précédents articles, tu sais que je ne suis pas fan de cette solution car cela revient à mener 2 batailles : celle contre ta nature profonde d’homme ou de femme (perdue d’avance) et celle contre la peur que tu ressens. Je ne connais personne qui est sorti(e) victorieux(se) de ce combat. Je suis simplement en train de dire que si la peur ne peut être évitée, alors autant l’accepter et la gérer, non?
Comme pour tout dans la vie, c’est à partir du moment où j’accepte l’idée que je suis face à un problème que je me mets en conditions d’y trouver des solutions. Et parfois même, je trouve des solutions tout à fait acceptables alors que je suis à la base certain(e) que c’est sans espoir! Après tout, je suis un être humain, pas une machine. Pourquoi devrais-je avoir honte d’être qui je suis profondément?
Une peur légitime mais pas assumée
Pour reprendre l’exemple de Greta Thunberg, la différence entre ceux qui la soutiennent et ceux qui la dénigrent n’est pas l’absence de peur des uns face à la grande peur des autres. Il me semble que la différence réside dans la capacité des uns à avoir accepté leurs peurs et à tenter de faire quelque chose pour y remédier, tandis que les autres sont encore dans le déni de leur peur. Il en résultent qu’ils dénigrent le sujet de fond et cherchent des boucs émissaires sur la forme pour détourner leur attention de leur vraie problématique personnelle.
Peut-être aussi qu’au fond ils ne savent pas comment s’atteler au chantier, tant la tâche est immense…Surtout s’ils se sentent seuls et désemparés devant ces changements de mode de vie, considérés comme des « sacrifices » probablement nécessaires mais également perçus comme insurmontables.
Tu l’auras compris, la résilience s’applique à toute la panoplie des émotions humaines. Et la solution est la même pour toutes : accepter avec le cœur qui nous sommes. C’est un des rares sujets sur lequel nous avons pleins pouvoirs et responsabilités…autant nous en servir!
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Pourquoi faut-il être heureux?
Je ne sais jamais quoi répondre quand les gens me demandent si je suis heureuse. Je réponds « oui » parce que je suis en bonne santé, j’ai globalement une vie où les gros chocs traumatiques, comme ceux qu’on voit dans les médias, sont absents, et ma situation matérielle est suffisamment stable pour ne pas trop me questionner. Et puis, en comparaison de tous ces gens qui souffrent de la faim, de la pauvreté, de la maladie etc…je trouve que je vais plutôt bien, même très bien. Ceci dit, çà ne m’empêche pas d’avoir la désagréable sensation de mentir parfois, de ne pas être aussi convaincue que cela de ma réponse.
Alors, çà veut dire quoi être heureux(se) ?
Le Larousse dit : « Qui jouit du bonheur, qui est durablement content de son sort »… Du coup, je suis allée voir la définition de « Bonheur » également, au cas où il y aurait une révélation inédite et j’ai trouvé : « État de complète satisfaction »…
En lisant ces mots, je comprends qu’en fait je suis rarement heureuse car, même si ma vie va bien, je ne suis pas toujours durablement contente de mon sort. Je jouis pas non plus d’une complète satisfaction. Jusque là rien de spécial. Je ne crois pas être seule dans ce cas, si j’en juge par le nombre de rassemblements et autres manifestations de protestation en cours chez nous. Notre pays est malheureux au point d’en avoir mal…Cette notion de durabilité m’échappe. Je peux attraper des miettes de bonheur de temps en temps, mais je n’ai jamais réussi à attraper la miche complète. Et la conserver reviendrait à me lancer dans la quête du Graal!
Et au fait, pourquoi faudrait-il absolument être tout le temps heureux(ses)?
Si je tenais celui ou celle qui a décrété cela, je lui tordrais volontiers le cou (façon de parler bien sûr). Celui ou celle-là nous a vraiment mis dans la merde parce que force est de constater qu’il y a des fois on doit aller les chercher loin les vrais moments de bonheur, surtout dans les vies qu’on mène actuellement. Qu’y-a-t-il de vraiment joyeux dans le fait de courir partout, de devoir supporter son boss, ses clients, son conjoint, ses gosses, les prix qui augmentent, les bouchons etc…?
L’insatisfaction, un moteur de l’économie
Une solution est de se tourner vers les « Dieux de la consommation » pour trouver de la satisfaction à posséder le dernier smartphone, ou la dernière déco à la mode. L’avantage de cette quête c’est qu’elle est amplement nourrie par notre société. Tu veux être heureux(se)? Tiens je te donne le dernier Apple, comme çà tu vas t’acheter une sorte de validation sociale, une espèce de « coolitude patentée », que tout le monde ne peut pas se payer. Et au prix où ces petites choses sont vendues actuellement, c’est devenu un vrai produit de luxe! Le coté artisanal en moins…et la pollution de la planète en plus, donc un luxe que bientôt nous ne pourrons plus nous payer.
Je charrie, je sais. C’est parce que je sais aussi à quel point il est simple et pratique de retourner sur cette autoroute de la consommation. Il est plus difficile de s’en passer, en effet, surtout si on est pris dans l’engrenage du temps! Mais force est de constater que posséder le dernier objet à la mode ne remplit pas non plus les deux conditions du bonheur. Je ne suis pas pleinement & durablement satisfait de mon dernier smartphone puisque dès qu’il en sort un autre, il me le faut absolument! Tiens-tiens… les « Dieux de la consommation » auraient-ils compris le pouvoir bénéfique de l’insatisfaction humaine sur leur bilan financier?
L’interdiction d’être malheureux
Nous vivons dans une société où il est implicitement interdit d’avoir des problèmes puisque tout un système est là pour nous vendre des solutions à tout. Je trouve cela d’une violence inouïe. En effet, notre nature humaine – que nous ne pouvons pas modifier – fait que nous ne décidons pas toujours le bonheur pour nous-même et que par conséquent les moments de bonheur sont plus rares, toutes proportions gardées. C’est comme si on interdisait aux gens d’être ce qu’ils sont!
Et qu’en pense l’Univers de tout çà?
Les guides nous répondent qu’ être heureux n’est pas une obligation car nous avons notre libre arbitre et nous choisissons en permanence la manière dont nous voulons expérimenter l’existence. Mais être heureux est contagieux. Et ce virus semble avoir la capacité à se répandre plus vite que les autres. En d’autres termes, si je décide de m’autoriser à être heureuse, alors je montre la voie aux autres autour de moi. En quelque sorte, je les incite silencieusement à en faire de même. Et s’ils le décident également cela devient une tâche d’huile qui se répand à grande vitesse.
Nous sommes conçus pour fonctionner « en réseau ».
Lorsque suffisamment de gens ont décidé de croire au bonheur et d’en faire l’expérience, petit à petit, ce sont les croyances de toute une société qui s’orientent vers des choses plus positives et lumineuses. Autre information de nos guides : nous sommes conçus pour fonctionner « en réseau » et chacun de nous est une sorte « antenne » qui émet et reçoit les vibrations du monde qui l’entoure. Je répète: nous sommes tout autant des antennes émettrices que réceptrices. Si je capte de la frustration et qu’elle résonne avec celle que j’émets, celle de mon voisin etc…tout le réseau se met progressivement à croire qu’il est frustré et en fait l’expérience immédiatement après.
Alors qu’en serait-il si je décidais de remplacer ma frustration par de l’acceptation de ce qui est là et de le vivre au meilleur pour moi? Le réseau fonctionnerait de la même façon. Mais au lieu de diffuser des informations peu épanouissantes, il diffuserait de l’optimisme…et pourquoi pas du bonheur!
Du coup, comment faire pour accepter qu’on est pas toujours heureux(ses)?
Apparemment, ce qui est fondamental pour sortir de cette impasse, c’est de décider d’expérimenter les événements de la manière plus positive pour soi. Il nous est aussi conseillé de considérer que c’est parce qu’il y a des moments difficiles que les moments de vrais bonheurs sont d’autant plus appréciables.
Je t’invite, quant à moi, à relire mon précédent article sur la Résilience pour comprendre comment décider cela, en gardant bien à l’esprit qu’il existe des gens qui arrivent à être heureux dans des situations que d’autres estiment désespérées. Tu as toujours le choix – je dis bien toujours – de ta manière regarder un événement. C’est toi qui décides. Pas les autres. Pas la société. Toi.
Je sais que ce sujet est un peu polémique et je t’engages à laisser un commentaire si tu as une idée constructive à partager à ce sujet!
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C’est pas si grave au fond…
On connait tous des gens qui ont la langue bien pendue, de l’humour, parfois un peu grinçant même…On en dit volontiers qu’ils ont un certain « franc parler »?
Et ceux-là, soit on les fuit – trop dur de rester là à attendre qu’ils nous assènent leur coups de grâces- soit on les aime – attitude qu’on pourrait s’apparenter à du masochisme parfois – mais quoiqu’il en soit, il y a peu de place pour la demi-teinte.Mental, mental quand tu nous tiens…
J’ai passé le mois d’août à réfléchir sur ma façon d’interagir avec le monde. Je me perçois parfois comme trop preignante dans les conversations et avec le recul je m’en veut toujours de ne pas voir laissé suffisamment de place aux autres. Même si personne ne me fait la remarque, je me fais ce reproche et cela me plonge dans une sorte de morosité latente pas très agréable. Je prend ce sujet un peu trop au sérieux, et çà m’enferme dans une spirale, dont il me faut toujours un peu de temps pour me sortir.
J’ai donc demandé de l’aide à mon guide pour avancer, car il est impossible pour moi de ne pas avancer d’une manière ou d’une autre…Le sentiment de stagnation ou de recul m’est insupportable. D’ailleurs si je devais comparer ma vie à ma voiture, c’est toujours en étant à l’arrêt ou en reculant que j’y ai fait des bosses!!!Et comme par hasard…
Quelques jours plus tard, je patiente à la gare et je décide d’aller à la maison de la presse jeter un œil aux livres…Et là je tombe sur celui de Mark Manson (blogger star aux US mais inconnu au bataillon ici) qui parle de « l’Art subtile de s’en foutre ». Le titre est accrocheur, la couverture est orange. Je l’ai feuilleté quelques secondes et j’adoré le style d’écriture très cash, très réaliste, pragmatique et pertinent. J’ai mis les infos sur ses vidéos Youtube dans mes Liens.
Ce gars te parle de Résilience avec le langage, parfois peu châtié, qu’on a tous au quotidien. Et çà fait du bien!
Je me suis dit que j’aurais pu écrire ce livre, à ceci prêt que je ne me sens absolument pas prête pour çà et surtout que j’y ai appris 2 ou 3 choses en lien direct avec mon problème. Merci à mon guide qui tapé dans le mille encore une fois!Alors c’est quoi la révolution dans ce bouquin mis à part son ton impertinent, hein?
- La vie vient avec son lot de problèmes, on y peut rien c’est comme çà donc autant l’accepter (tiens donc…).
- Personne n’est parfait et on a tous notre lot de problèmes, alors pourquoi le cacher?
- C’est souvent des problèmes que sorte les plus belles opportunités d’avancer dans la vie.
- On ne choisit pas toujours les « merdes » qui nous tombent dessus, mais on peut choisir la manière de les prendre et de les résoudre
- Tout çà n’est pas si grave au fond, donc autant s’en foutre (en anglais » to not give a fuck »)
Il y a plein d’autres choses très futées dans ce bouquin que je te laisse découvrir mais ce sont celles-là que j’ai retenues pour moi.
On a le droit d’avoir des problèmes…et de choisir de les ignorer aussi!
En bref, on a tous la conviction qu’il ne faut pas avoir de problèmes dans la vie parce que c’est désagréable. Notre nature nous pousse à refuser les problèmes, notre « dressage » également (à l’école, dans l’entreprise, de la part du gouvernement…). Nous vivons dans la hantise d’avoir des problèmes et le développement personnel (sous réserve qu’il n’est pas mal interprété) nous incite à les nier au profit de la pensée positive, d’une attitude lisse et bienveillante etc…
Imagine la violence que nous nous infligeons, par culpabilité d’être de simples êtres humains!Alors « Markounet », il nous dit, « bah ouais t’as des problèmes, j’ai des problèmes, tout le monde à des problèmes et c’est NORMAL ». Autant les accepter (tiens donc…) Ça fait partie de la vie. Et puis, regarde-les différemment tes problèmes. Prends-les comme des opportunités d’évoluer par exemple.
Tu as bien assez a faire avec tes problèmes sans t’embarrasser avec ceux des autres et que donc il faut faire le tri. Prends les problèmes qui te seront directement profitables, mais surtout laisses les autres (d’où l’art de s’en foutre). En gros, on peut choisir certains problèmes et ignorer les autres. Et lorsque tu es confronté(e) à tes problèmes, tu peux choisir la manière dont tu les regardes afin de trouver l’angle qui te permettra d’en sortir plus grand(e) et non plus ratatiné(e).Nous évaluons les événements de nos vies selon nos propres valeurs
Moi çà m’a permis de prendre du recul sur ma situation et ça m’a mis le doigt sur la notion de valeur. C’est-à-dire la chose qui fait que tu vas traverser ce problème en le vivant moins mal. C’est extrêmement important d’être et de rester en accord avec tes valeurs profondes.
Par exemple, tu traverses les problèmes de la vie de famille parce que pour toi la famille c’est sacré et çà vaut bien de traverser ces quelques bosses sur le chemin…Là où quelqu’un d’autre enverrait tout balader à la moindre brise par absence de cette valeur.Ceci est une idée extrêmement intéressante! Elle induit qu’on peut regarder ses problèmes selon différents prismes. Il y a le prisme par défaut qui est ta valeur habituelle (ex: réussir dans la vie, être heureux…etc). Et là soit c’est compatible et tant mieux, soit pas, et c’est la merde. Il y a également tous les autres prismes possibles que tu peux trouver si tu te donnes la peine de les chercher!
Du coup, ce livre m’a donné l’opportunité de me poser la question de savoir quelles sont réellement mes valeurs profondes…et ce n’est pas si simple de répondre à cette question. mais c’est la clef de voûte de tout l’édifice!Alors je te laisse bouquiner, t’introspecter dans tes valeurs et trouver ainsi une nouvelle forme de Résilience au quotidien.
N’hésite pas non plus à mettre un petit commentaire en bas de ce fil… -
Bienveillance ou Complaisance?
Dans la série des mots en « ence/ance »…je voudrais parler aujourd’hui de la différence entre « Bienveillance » et « Complaisance ».
Cela me semble particulièrement adapté ces derniers temps où l’humanité semble découvrir que les plus beaux parleurs, ou les messages les plus polissés, cachent souvent les pires réalités. Nous sommes en plein G7 et force est de constater que de plus en plus de personnes sont lassées de la « Complaisance » du discours de nos dirigeants alors même que leurs actes démontrent l’inverse de ce qu’ils ont annoncé.
Nous sommes accrocs à la forme des choses…
Sans aller jusque là, combien de fois dans nos quotidiens , entrons-nous en conflit avec une personne du fait de mots que nous estimons mal choisis?
En effet, il y a autant de sensibilités que d’individus et il n’existe pas de bonne façon « universelle » d’exprimer une chose. Pire, la politesse est parfois le meilleur serviteur de l’hypocrisie! Par conséquent, nous devons donc accepter que l’autre exprime ses idées avec ses propres mots, sans forcément chercher à blesser qui que ce soit. Plus facile à dire qu’à faire…je sais!Mais je crois que notre appétit pour la « Complaisance » est en train de nous mener à notre perte. C’est comme si d’un coté nous jurons la main sur le cœur de vouloir la vérité, la transparence, l’honnêteté, la responsabilité… et de l’autre nous n’assumons pas, nous nous mettons en colère, voire même nous renions tout en bloc parce que cela nous renvoi à nos limites!
La confusion est facile…
Alors repartons de la base, que disent les définitions du Larousse, hein?! C’est quoi ces mots barbares?
- Bienveillance = Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui
Quand le lis cette définition, je pense à mes parents ou mes meilleurs amis, à leur amour inconditionnel et à leur capacité à me soutenir y compris lorsqu’ils n’approuvent pas mes choix. Dans ces moments là, ils trouvent la force en eux de dire, « ok tu es différente de moi mais je t’aime et je t’accepte tel que tu es » , sans se renier pour autant. Avec le temps, j’ai fini par comprendre que si c’est juste pour ton cœur, même si c’est un peu désagréable à entendre, c’est que tu es probablement en présence de « Bienveillance ».
- Complaisance = Disposition d’esprit de celui qui cherche à faire plaisir en s’adaptant aux goûts ou aux désirs de quelqu’un
Quand je cela, je pense à un commercial, un banquier, un chef, un patron…qui a besoin que je lui achète quelque chose ou que je lui rende un service, car au fond, pourquoi quelqu’un qui n’a aucun lien d’amour inconditionnel avec moi voudrait me faire plaisir, si ce n’est pour en retirer une forme de bénéfice comme un service, une approbation, de l’affection, plus de sérénité…? C’est la tête – ou l’ego – qui reconnait la « Complaisance« . Il en est même très friand. Et tu sais bien qu’on est tous plus ou moins enfermés dans notre sphère mentale!
En bref, plus tu t’attaches à la forme des choses, des gens, des idées, moins tu es susceptible d’évoluer. Car c’est dans les moments difficiles que tu apprends et grandis le plus – et plus tu encourages les êtres aux intentions parfois discutables à peaufiner leur discours pour « faire passer la pilule ». Par contre, ceux qui prennent la peine – et ce n’est pas toujours facile de ramer à contre-courant – d’être vrais dans leurs propos, dans l’acceptation d’eux-mêmes et des autres, sont fréquemment marginalisés. Je vais même pousser le bouchon un peu plus loin…
Plus la forme est belle et plus il est primordial de bien rester connecté(e) à ton cœur pour avoir le discernement nécessaire à continuer de faire ce qui est juste pour toi.
Ecouter ton cœur à la place de ce que dit ta tête
Attention, je ne veux pas encourager la paranoïa. Je suis bien consciente que nous usons tous de « Complaisance » à certains moments et que cela ne fait pas de nous des gens à abattre pour autant. Je veux simplement souligner deux choses :
- Plus tu t’acceptes tel(le) que tu es, moins tu as besoin de « Complaisance » pour convaincre et être convaincu(e).
- Plus tu évalues ce qui se présente avec ton cœur et non avec ta tête, plus tu es « Bienveillant(e) avec toi-même et les autres!
C’est la raison pour laquelle j’en reviens toujours à ma chère « Résilience« …
Tant que tu ne trouves pas la force de t’accepter tel(le) que tu es, tu attends des autres qu’ils te rassurent, te soutiennent et t’encouragent…Et, comme un « junky », tu n’en as jamais assez. Tu te compares en permanence et en toute chose, pour décider qui a tort ou raison…Sauf que les autres « junkies » sont comme toi. Ils ont les mêmes attentes, les mêmes droits à exister et aptitudes à juger. Dans le meilleur des cas, il en résulte un dialogue de sourds, ou de grandes frustrations. Dans le pire des cas, de la violence et des guerres!
En conclusion, plus tu cherches à être « caressé(e) dans le sens du poil » et avoir raison sans être prêt(e) à entendre les suggestions BIENVEILLANTES de ton entourage humain ou céleste, plus tu passes à coté du réel objet de la vie qui est ETRE HEUREUX et plus tu te maintiens dans le groupe des « victimes potentielles » de tous les COMPLAISANTS, près à te « vendre du rêve », qui passent dans ta vie.
Ce sujet est mon thème de prédilection…Tu vas sûrement en entendre parler de nouveau tant cela me semble au cœur de la prochaine étape dans l’évolution de l’humanité vers plus de conscience et de lumière.
Je te laisse infuser çà…A très bientôt!