Quelle conscience as-tu de toi-même?

Il y a quelques temps j’ai publié un article où il était question de « résilience anticipée« . C’est comme çà que j’appelle le fait de ne pas se mettre dans des situations qui ne nous conviendront pas. Mais il y a un pré-requis de taille a cela. Il faut être conscient de qui nous sommes et de ce qui se passe en nous, dans le moment présent…Un état que peu d’entre nous connaissent ou pratiquent régulièrement. Et pour cause! Nos modes de vies anxiogènes nous dé-connectent de tout, y compris de nous-mêmes. Cela semble tellement ironique tant il existe d’outils pour communiquer, collaborer etc… Même le développement personnel regorge de solutions toutes faites pour devenir plus conscient et se sentir moins seul…Mais alors qu’est-ce qui cloche au juste?

Méditer. Oui, mais….

La méditation nous aide à prendre conscience de l’état d’être dans lequel nous sommes. Elle aide au retour au calme, et à l’observation sereine de ce que nous sommes en train d’expérimenter. Mais pour bon nombre d’entre nous, méditer requiert de rentrer dans un rituel de détente qui peut nécessiter des accessoires comme des bougies, de l’encens, un battement de tambour, une musique relaxante etc…

Rassures-toi, je ne souhaites pas écrire un cours sur la méditation. Mais à l’heure actuelle, c’est un des seuls moyens d’arriver à la conscience de soi-même. Je sais aussi qu’avec les rythmes de vie que nous avons, il est compliqué de caser cela en plus du reste. Le fait est que cette chose ne devrait pas être « en plus » mais « avant tout le reste ».

Il faudrait, en fait, être dans une sorte d’état méditatif permanent – ou suffisamment régulier – pour vivre nos expériences en conscience et déterminer quand nous nous écartons de ce qui est juste pour nous. Pas facile, certes. Impossible, non, certainement pas, si cela devient une priorité. La vie est une question de priorité, n’est-ce pas?

En fait, c’est quand nous avons le moins envie de méditer que nous sommes le plus dans notre mental…Et qu’il faudrait nous relier le plus à nous-même. Car c’est dans ces moments là que nous retournons dans notre tour d’ivoire et que nous perdons la connexion avec le Monde qui nous entoure. Ce Monde dont nous faisons partie, ne l’oublions pas.

Les changements à l’oeuvre dans l’Univers

Les solutions pour nous aider à nous connecter à nous-mêmes sont légions! Les rayons des librairies sont remplis de livres et autres manuels ou cahiers d’exercices supposés nous aider à nous recentrer sur nous-mêmes. Et pour autant, nous n’avons jamais vu autant de colère et de violence dans le Monde que ces derniers mois. Aurions-nous massivement arrêté de méditer ou mal compris ces méthodes de mieux-être?

Je ne le crois pas. Je pense plutôt que les énergies dans lesquelles nous rentrons sont de plus en plus exigeantes. Je crois aussi qu’elles challengent notre « status quo », ce qui rend nos stratégies de lâcher prise habituelles insuffisantes… En effet, quand le mental est trop fort, l’idée même d’une méditation peut devenir insupportable! Dans ces moments, le cahier pratique « Comment rester zen en toutes circonstances? » est inutile et va très rapidement grossir la pile des livres « commencés mais pas finis »…ou la bibliothèque des toilettes. C’est au choix.

Alors que se passe-t-il dans l’Univers qui nous rend aussi sensibles, fatigués, irritables? Eh bien, l’humanité entre dans une nouvelle phase de son évolution. En fait, c’est tout notre Univers qui rentre dans une nouvelle phase vibratoire. Il nous entraîne dans sa course, qu’on le veuille ou non. Tu peux regarder cette vidéo pour en savoir plus. Elle est assez courte et très claire.

Pour résumer, toutes les planètes et les formes de vies sont impactées par cette nouvelle phase de l’évolution de l’Univers. Nous n’y faisons pas exception. 2018, avec son lot de pluies diluviennes, était une année de nettoyage. 2019 est une année de transition. Nous sommes poussés à nous remettre en question et à nous libérer de ce qui ne nous convient pas ou plus. Ça te parle?

Le mental et son fidèle compagnon, l’ego.

Notre mental est le premier obstacle à cette évolution selon moi. J’ai déjà longuement disserté sur le fonctionnement rationnel et logique de notre société. Il est nécessaire pour maintenir notre système actuel que chacun continue a envisager sa vie de manière déconnectée des autres et de la nature. Il est de bon ton de faire cette offrande aux « dieux de la consommation ». De cette façon chacun peut bénéficier des effets d’une économie florissante jusqu’à sa mort. Sauf que plus nous avançons et moins nous profitons du fruit de nos efforts. Beaucoup ont même pris conscience que les sacrifices du plus grand nombre profitent en fait à un groupe de privilégier reclus dans leurs tanières dorées.

Tant que nous restons dans notre mental, l’ennemi est proche. C’est celui qui cohabite avec nous au quotidien (voisin, patron, employé de guichet, vendeur, banquier etc…). C’est celui-là qui tient le miroir dans lequel nous nous regardons vivre. Dans notre vie, il y a sans arrêt des ajustements à faire puisqu’il est logique et rationnel de souhaiter un meilleur confort pour nous et nos proches. Ce que nous n’aimons pas c’est que les autres les pointent du doigt dans le miroir!

Devenir conscient de soi ne coûte pas un centime

Théoriquement, nous avons tout à disposition pour être heureux et satisfaits. Et le système n’a de cesse de nous promettre un « El-Dorado » à venir. Alors pourquoi nous manque-t-il toujours « un sou pour faire un franc »? Quelles raisons nous poussent à vouloir écharper celui qui nous gène, qui nous agace? Pourquoi est-ce de plus en plus difficile de prendre le temps de réussir à méditer?

Parce que tout le confort du monde ne peut nous donner à coup sûr la conscience de nous-même. Je dirais même qu’il est un des principaux frein à cela. Nous croyons peut-être que si nous n’avons pas nos douze bougies, trois bâtons d’encens et notre musique zen habituelle, nous ne pouvons pas nous relier à nous-même. Il n’en est rien. Nous pouvons le faire quand nous le voulons, dès l’instant où nous le décidons. C’est-à-dire, à condition d’en faire une priorité. Je dirais même que c’est dans les pires moments que nous avons le plus de chances de toucher cette conscience de nous. Car c’est dans l’urgence que nous trions plus efficacement nos priorités, pour aller à l’essentiel.

De plus, tout le confort du monde ne peut nous assurer des relations harmonieuses avec notre prochain. Et pour cause, si nous ne sommes pas en relation harmonieuse avec nous-même, comment pourrions-nous l’être avec les autres sur la durée?

Pour finir, je voudrais simplement rappeler que les plus grands maîtres spirituels vivaient très chichement. Cela ne les a pas empêché d’atteindre des niveaux de conscience à faire pâlir les plus volontaires d’entre nous!

La conscience de soi comme repère de vie

Une fois centrés sur nous-mêmes, il est probable que nous allons faire un tri différent dans les options de notre journée. Bon nombre de choses faites plus par habitudes, ou par croyance de leur nécessité, qu’autre chose, vont probablement passer à la trappe. Déjà notre vie s’améliore quand nous la gouvernons avec nos envies profondes, c’est-à-dire dictées par notre Cœur, voire notre Âme. Le bénéfice ultime de la conscience de soi-même est qu’il arrive un moment où nous devenons capable de nous accepter profondément tels que nous sommes.

Ce qui arrive après ce moment est formidable! Cette sensation soudaine de voir son sac-à-dos s’alléger instantanément de ses plus gros fardeaux, devient le point de départ d’une nouvelle vie.

Une fois que nous avons connu cet état de bien-être total, nous pouvons ensuite comparer tous les autres moments de notre vie avec. Cela devient notre repère essentiel, notre étoile Polaire ou la sonnette d’alarme qui nous dit quand nous avons des choses à évacuer dans nos vies. En tout cas, c’est l’intuition d’aller voir ce qui nous gène pour comprendre des choses à propos de nous et découvrir encore un peu plus qui nous sommes.

Quand nous avons vraiment conscience de nous-même, nous savons reconnaître tout de suite les choses à régler. Et nous nous y attelons immédiatement. Il n’y a plus besoin de s’enfermer dans un diagnostic sans fin du problème pour pouvoir l’accepter. Nous n’avons plus besoin d’en connaitre tous les tenants et aboutissants pour y remédier.

Comment vivre plus en conscience?

En pratiquant la méditation ou tout autre activité capable de nous plonger dans un état méditatif. Certains font du yoga. D’autres font bouger des pendules. Et d’autres encore font la vaisselle! Le but est de faire rentrer son cerveau en ondes alpha…C’est-à-dire l’état où il sécrète des hormones contribuant au calme, à la sérénité. Dans ces moments, le mental est en berne. C’est là que nous sommes les plus conscients de nous-mêmes, connectés aux aspirations de notre Cœur, et au plus près de nos intuitions.

Notre Âme est venue découvrir qui elle est dans la matière, à travers nous. Parce que sans matière pas de conscience. Devenir conscient de nous-mêmes fait donc partie de notre Mission de vie. Et comme je dis souvent, qui sommes-nous pour aller à l’encontre des désirs de nos Âmes?

Je t’invite à lire Conversation avec Dieu – Tome 1, de Neale Donald Walsch, si tu veux en savoir plus sur la stratégie de l’Univers pour nous faire retourner à la Lumière. Pour prendre d’avantage conscience de toi-même, t’accepter tel(le) que tu es et te pardonner, tu peux également lire « Le Don du Pardon », d’Oliver Clerc. Si tu n’aimes pas lire, regardes leurs conférences!

Et si tu préfères être dans l’action, va voir un/une kinésiologue compétent(e) qui aidera ton Cœur et ton Corps à accepter ce qu’il vit! L’effet est le même à la fin, sauf que tu t’es épargné beaucoup de temps, de souffrance et de larmes!

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