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Un Monde plus grand…
Il nous arrive de rêver d’un Monde plus beau, plus juste, plus, plus, plus…ou moins, moins, moins…Selon que nous voyons le verre à moitié vide ou à moitié plein, bien sur. Le film « Un Monde plus grand » témoigne de cela rien qu’avec son titre. C’est l’histoire d’un femme qui découvre ses capacités extra-sensorielles. Dans notre Monde, elle est Corinne, technicienne du son. Et dans un « Monde plus grand » elle est la Louve, la Chamane. Celle qui accède à des informations et des « pouvoirs » plus élaborés. Dans ce film, Corinne Sombrun nous montre comment Monsieur/Madame « Tout le Monde » peut, du jour au lendemain, rentrer en contact avec cette part d’elle/de lui-même qui est en sommeil. Cet autre soi, qui attend patiemment notre disponibilité pour se faire connaitre. Tu fais peut-être partie de ceux/celles qui recherchent plus et surtout autre chose. Mais où se trouve ce « Monde plus grand »? Comment trouver l’entrée de cet endroit où tout semble aller mieux, où nous nous sentirions enfin à notre place?
Un Monde ou des mondes?
Le titre de ce film semble suggérer qu’il existe plusieurs mondes. D’ailleurs, nous avons plusieurs expressions qui parlent des différents mondes : celui de la publicité, de la politique, de l’industrie etc…Nous avons même réduit le Monde à chacun de nous avec l’expression « être dans son monde ». Comme si nous avions un Monde séparé en autant « mini-mondes » que d’individus. Dans cette vision de la vie, nous aurions donc 7.5 milliards de mondes cohabitant tant bien que mal les uns avec les autres.
Tout cela sert la philosophie selon laquelle nous sommes tous séparés, entre nous, mais aussi séparés des écosystèmes, des autres espèces et finalement de la planète. Tout ceci alors que nous sommes regroupés en familles, partageant les mêmes sangs, matériaux génétiques, des traits de caractères communs…etc. Et que nous arpentons tous la même planète!
A qui appartient ce Monde?
Cette planète que nous avons découpé en propriétés. Avec le rêve d’accéder un jour à son propre petit bout de paradis, à l’instar du « rêve Américain ». Ce qui nous pèse d’ailleurs ces derniers temps, c’est qu’un petit nombre d’entre nous a, semble-t-il, gagné le droit d’appeler une large part de cette planète « son monde ». Non seulement des bouts de planète mais également les ressources qu’elle entrepose silencieusement en son sein depuis des millions d’années.
A l’échelle de l’humanité notre existence en tant qu’hommes et femmes revient à quelques secondes en comparaison de la lente évolution qui nous a précédé. Et pourtant nous faisons comme si tout cela nous était dû. Tous séparés, chacun sa propriété, mais « coincés » sur la même planète. C’est bien la seule chose à laquelle tient notre conviction d’appartenir au même Monde.
Le monde invisible, ce refuge
Ce film ne parle pas d’une planète plus grande, ni de plus de propriétés ou d’un nouveau Monde…Il ne s’agit pas non plus, pour les éventuels détracteurs, de décrire le « monde intime » dans lequel nous pouvons ou devons parfois nous réfugier pour échapper à la dure réalité des choses. Ce film parle d’un monde invisible, parallèle, que peu d’entre nous peuvent encore contacter.
Il s’agit d’un monde que nous n’avons pas vraiment considéré jusqu’à présent. Un monde superposé, comme un calque, à celui que nous pouvons déjà vivre. Une dimension supplémentaire où se trouve parfois nos êtres chers, nos défunts. D’ailleurs, Corinne dans le film est à la recherche de moyen pour rentrer en contact avec son mari récemment décédé. C’est le point de départ de sa quête et ce qui la pousse à fouiller au-delà de ce qu’elle voit, touche, sent etc…
Nous nous tournons vers ce monde invisible lorsque notre expérience du monde tangible ne suffit plus ou ne nous convient plus. Les religions et autres pratiques spirituelles ont longuement évoqué ce monde invisible pendant des millénaires. A présent, certains se détournent des dogmes religieux, qui manquent de pragmatisme, de modernité et rajoutent même parfois de la confusion à nos quotidiens.
Mais où est donc ce « Monde plus grand »?
Nous voyons ce refuge comme un endroit en suspens entre deux réalités, un endroit ou « lécher ses plaies » avant de nous relancer dans la bataille. Dans le film, il est peuplé d’esprits qui décident des choses, quand ils le souhaitent. Aucune influence n’est possible sur ce que les esprits décident, ni quand ils vont le faire ou comment cela va se traduire en réalité concrète.
Ce monde invisible est mystérieux. Tout comme les Amériques au moment où nos ancêtres les ont découvertes. Pour eux, un monde plus grand c’était dépasser les limites du pays, ou du continent pour savoir s’il existait autre chose au-delà des frontières. Nous avons déjà arpenté ce Monde en long, en large et en travers. Nous pensons qu’il n’a plus de secret pour nous. De plus, nous y sommes de plus en plus nombreux. Et cela crée de nouveaux challenges. L’envie de retrouver un coin de tranquillité notamment.
Par conséquent, nous éprouvons maintenant le besoin de « coloniser » ce monde invisible dans lequel nous croyons trouver les réponses à toutes nos questions. A l’instar de nos ancêtres avec les Amériques, ce monde invisible est devenu notre « El Dorado ». Cette croyance que les réponses à nos questions se trouvent à l’extérieur de nous ne nous quitte décidément jamais.
Nous sommes ce Monde!
De toutes ces idées reçues, celle qui me semble la plus proche de la vérité est que chacun vit dans « son monde ». D’abord parce qu’il y a autant de perception de la réalité que d’individus (voir article sur le Libre Arbitre). Ensuite parce chacun de nous est un monde à part entière. Grâce aux pratiques ancestrales telles que l’Ayurvéda ou la médecine chinoise, nous savons que nous sommes bien plus que les contours physiques de notre corps. En fait, nous avons plusieurs couches d’informations invisibles autour de nous. Des couches auxquelles nous accédons sporadiquement, sans vraiment le savoir.
Certains de nos scientifiques ont commencé à investiguer le lien entre notre corps et le Monde, voire l’Univers. Des chercheurs tels que Nassim Haramein ont récemment démontré qu’il y a une quantité colossale d’informations contenues dans chacune de nos cellules. Certains autres scientifiques disent même que la totalité des informations présentes dans notre Univers est contenu dans l’espace entre chacun des atomes de nos cellules! Personnellement, j’aime cette idée. Elle me semble juste…sans toutefois pouvoir l’expliquer.
Penses-tu que l’Univers pourrait suffire comme « Monde plus grand », pour un temps au moins? Crois-tu qu’il pourrait satisfaire notre quête?
La clé de ce « Monde plus grand », c’est toi!
Si ta réponse est oui, alors ta prochaine question sera sans doute mais comment faire pour y accéder – ou s’y échapper? A l’inverse de la quête des Amériques, ce « monde promis » ne se trouve pas ailleurs, mais en toi, en nous. Si tu es ce « Monde plus grand », penses-tu réellement qu’il faut quoique ce soit d’extérieur pour y entrer? Et si tu y étais tout simplement déjà?
Ce que fait Corinne dans ce film c’est accéder aux plans supérieurs de son être. Elle doit être guidée pour cela. La guidance en question est bien succincte. Il s’agit de vivre, tout simplement. De faire ce que nous avons à faire au quotidien. Il s’agit de le faire le plus en conscience possible bien sur. Mais il n’y a pas besoin de soucoupe volante, de médicament ou autre pratique vaudou pour accéder à notre propre monde, notre intimité profonde. Celle qui est en contact avec ce « Monde plus grand ». Tu peux regarder l’interview de Corinne ici pour voir à quel point elle était loin de tout cela au début de son aventure.
Une vie simple, vécue en conscience suffit pour atteindre cette part de nous mêmes. Utiliser notre énergie, non pas pour réfléchir plus ou être plus productif, mais pour vivre nos envies profondes, nos intuitions, est la clé. Accepter ce qui est. Accepter qui nous sommes est la clé. Cela nous permet de ne plus nous fuir et d’ouvrir sans même le savoir la porte de ce Royaume tant attendu. La Résilience est la clé d’un « Monde plus grand ».
Activer sa Résilience se fait en plusieurs étapes : stopper son auto-sabotage, lâcher prise, accepter ce qui est et se pardonner. Tu peux lire ou relire le livre d‘Olivier Clerc sur le « Don du Pardon » pour y glaner quelques conseils utiles afin d’ouvrir la fameuse porte!
En d’autre termes, c’est lorsque nous acceptons enfin notre réalité dans ce Monde que s’ouvre la porte d’un « Monde plus grand ».
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Faut-il toujours être au top?
En 2014 j’ai fait un burn-out. J’avais déjà eu des alertes avant bien sûr mais là je suis tombée très très bas…Du genre à me retrouver en position fœtale sur mon canapé, à pleurer toutes les larmes de mon corps, un soir en rentrant du bureau. Tu te demandes peut-être ce que j’avais pu vivre pour en arriver là. Tu sais quoi? Moi aussi. Aujourd’hui je me demande comment tout çà a pu me mettre dans un tel état. Et pourtant à l’époque, je croyais que je n’étais bonne à rien et que j’étais probablement stupide de ne pas m’en sortir alors que les autres – eux – ils semblaient y arriver. En fait, je pensais que je devais faire « toujours mieux ». Et puis j’ai abouti là…sur mon canapé. Mais au fait, pourquoi faut-il toujours faire mieux, être plus performant, être au top en toute chose?
La perfection, un concept mouvant…
A ton avis qui définit la perfection dans ce Monde?
Pour reprendre mon exemple, la société où je travaillais était tenue par des financiers, habitués aux salons feutrés et aux faux-semblants de ceux qui tiennent les cordons de la bourse. Le monde de la finance est le royaume du « Poker Face ». Il n’y a pas de place pour les émotions dans ce milieu. Un fait est un fait. Un sous est un sou. La rentabilité est le maître mot. Cela a un avantage: tu peux être assez confiant(e) sur le fait que ton salaire sera payé à la fin du mois. Ce n’est pas négligeable. Certes. D’un autre coté, pour ces gens, la perfection c’est être opérationnel au moins 10h par jour. C’est ne surtout pas se plaindre et encore moins montrer ses émotions!
Autant te dire que moi, mes antennes, mon intuition et ma sensibilité exacerbée, on était pas vraiment « cosy » dans l’histoire!…Surtout lorsque le chef de l’époque a cru bon de me signifier que mon plus gros problème était que mon visage trahissait trop mes pensées et surtout mes émotions! Pas assez machine à leur goût, un peu trop humaine et sensible de surcroît…Ça n’allait pas.
C’est le même chef qui, quelques années plus tard, a pris la direction du Lab d’Innovation et s’est mis à recruter des Millennials tous plus connectés et sensibles les uns que les autres. En gros, la perfection avait changé de camps. Etre à la marge et incapable de rentrer dans le moule était devenu un must! Pour Innover rien de tel qu’un être qui pensent en dehors des boites. Quelqu’un qui challenge le « status quo ». Un être qui diverge! Mais pas trop quand même parce que l’Innovation c’est bien mais tant que c’est rentable. Bref, cherchez l’erreur!
La perfection qui nous fait du mal…
En soi la situation n’était pas si complexe à gérer. Si j’avais activé ma résilience à ce moment-là, j’aurais gentiment dit à mon chef d’aller se faire voir. Peut-être que j’aurais changé d’équipe aussi, ou de boite. Au lieu de çà, je me suis infligée une quantité incroyable de doutes, assaisonnés de culpabilités et de frustrations!
A partir de là, le compte à rebours commence. D’abord, c’est le sommeil qui se détraque. Puis très rapidement, le corps épuisé commence à gérer ses priorités – lui. Il arrête de s’occuper de tout ce qui est superflu pour protéger les fonctions vitales de base. Bref, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on devient un zombie qui met deux fois plus de temps pour faire une chose et qui pense encore qu’il/elle n’en fait pas assez!
Une fois la confiance perdue, c’est beaucoup de temps et d’amour de soi qu’il faut se donner pour la retrouver. A l’instar de notre corps, il faut ré-apprendre à gérer ses priorités. Il faut impérativement avoir de l’aide aussi. Personnellement, j’ai eu la chance d’avoir une médecin formidable qui a su détecter le malaise et stopper l’hémorragie de bon sens. Bref, seul le temps et de l’aide bienveillante permettent de remettre les choses en place.
Pour moi le salut est venu du bénévolat. Je me suis mise à servir des bières au bar dans un Festival de musique. La première bière servie et encaissée est devenue ma première victoire. J’ai su prendre ce verre, le donner au monsieur, prendre l’argent et rendre la monnaie. Et je me suis félicitée d’avoir au moins cette compétence! Tu vois un peu où j’en étais…Tout çà parce que je croyais que je valais moins que les autres et que je n’étais plus bonne à rien.
Vouloir la perfection et oublier le miroir
Regardons les faits avec un œil positif maintenant. Avec le recul et la résilience dont je sais faire preuve aujourd’hui, je me dis que cette situation n’était pas si terrible. Certains jours, je suis même plutôt contente d’avoir traversé cette épreuve parce qu’elle m’a menée jusqu’ici. C’est une magnifique leçon de vie que j’ai reçue. Et je suis sûre que mon guide a fait tout ce qui était possible pour m’éviter cela. Mais parfois on a besoin de déchirer le voile pour découvrir la beauté cachée derrière.
Tout ce que je vivais à ce moment-là me montrait qui j’étais vraiment. Une personne très sensible, très intuitive et empathique. Déjà à cette époque mes collègues venaient souvent me demander conseil ou de l’aide pour faire avancer les sujets. Avec une résilience activée j’aurais pu me rendre compte de cela. Mais comme je cherchais sans cesse à être parfaite, je ne voyais que la quantité de choses et de sacrifices que je devais faire pour m’en rapprocher.
Sans le savoir j’étais en train de remplir ma marmite, jusqu’à ce qu’elle explose…Jusqu’à ce que le voile se déchire. Jusqu’à ce que symboliquement je me vois nue et abattue dans le miroir. Celui qui avait toujours été là, mais que je ne voyais pas. Ensuite, il a fallu que j’accepte. Cette partie a pris plus de temps encore. Mais j’ai fini par y arriver.
Dépasser l’illusion
Les situations, les gens, les choses difficiles vécus au quotidien sont là pour une seule raison : nous montrer qui nous sommes dans ces contextes. Aller vers ce que nous croyons être la perfection n’est pas une mauvaise décision en soi. Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix de vie. Il n’y a même pas de bonnes ou de mauvaises expériences. Les situations sont neutres. C’est la façon dont nous choisissons de les vivre qui fait la différence!
Comme Alice, il m’aura fallu aller au fond du terrier pour comprendre cela. Je partage cette expérience pour que tu puisses t’autoriser à regarder ce que tu vis sous un nouvel angle. Le but n’est pas de savoir qui a raison ou tort. Le but n’est pas non plus de choisir le meilleur chemin. Parce qu’il n’y en a pas. Il n’y a que des expériences. Et la manière dont tu choisis de les vivre.
Si je devais te donner un seul conseil, ce serait de regarder ce que ton cœur – tes envies – en pensent et d’agir en fonction. Tout le reste c’est du vent, un voile, une couche d’illusion supplémentaire à traverser. Du boulot en plus, en somme!
Le mieux est l’ennemi du bien
Dans ses écrits un sage Italien
Dit que le mieux est l’ennemi du bien[2] ;
Non qu’on ne puisse augmenter en prudence,
En bonté d’âme, en talents, en science ;
Cherchons le mieux sur ces chapitres-là ;
Partout ailleurs évitons la chimère.
Dans son état heureux qui peut se plaire,
Vivre à sa place, et garder ce qu’il a !Voltaire a écrit ces mots dans le poème, « La Bégueule », au XVIII ème siècle. Il fait preuve d’une modernité époustouflante. Son épitaphe au Panthéon résume parfaitement toute la contribution qu’il a eu pour l’humanité. S’il vivait aujourd’hui il serait sûrement un dirigeant de Lab, un gourou de l’Innovation!
Sais-tu qui d’autre dit la même chose que Voltaire? L’Univers. Au cours de mes canalisations les guides répètent souvent sous différentes formes les mêmes messages tels que « sois toi-même », « prends soin de toi avant tout » et « fais de ton mieux ». Pour l’Univers, tout est déjà parfait. Il y a autant de perfections que d’êtres humains sur cette planète.
L’Univers ne cherche pas la perfection, puisqu’il l’a déjà. En revanche, il est en perpétuelle recherche d’équilibre et d’acceptation. Ou devrais-je dire, d’acceptation de ce qui est afin de maintenir l’équilibre de la vie. Nous sommes une forme – parmi tant d’autres – de vie qui appartient à cet Univers. A ce titre, il ne nous demande pas de faire « toujours mieux », mais « de notre mieux » pour accepter qui nous sommes et maintenir l’équilibre en nous, comme autour de nous.
C’est la meilleure contribution que chacun puisse amener à cette oeuvre immense et magnifique qu’est la Vie.
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Et si tu avais choisi ta famille?
Qui n’a pas été encombré(e) à un moment ou un autre par sa famille? Je ne parle pas de cet oncle qui fait des blagues douteuses aux réunions de famille…Non, je parle de tous ces êtres qui constituent notre famille. Ceux qui sont en vie et ceux qui ne plus là aussi. La chanson de Maxime Leforestier, « Né quelque part », dit dans un de ses couplets « On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille…etc ». L’air de rien ces quelques mots en ont aidé plus d’un dans les moments où la famille pèse un peu trop lourd. Pourtant, un jour une thérapeute m’a dit, lors d’une séance, que j’avais choisi ma famille. Autant vous dire que çà m’a stoppé net dans ma complainte sans fin. Alors qu’en est-il ?
Note aux cartésiens, cet article est très teinté ésotérisme. Si tu ne souhaites pas aller dans ce registre je te suggère d’attendre mon prochain article ou de relire les précédents qui le sont un peu moins.
Une famille pas si familière parfois
Une femme m’a dit un jour que toute sa vie, elle avait eu l’impression que sa mère n’était pas sa vraie mère, alors même que la génétique lui prouvait le contraire. Cette femme a attendu toute sa vie que sa mère revienne la chercher. Les relations avec sa mère biologique étaient tendues…L’une ne comprenant pas pourquoi l’autre la rejetait et vice versa. Et puis un jour, au détour d’une récession d’âge, elle a compris qu’elle avait été un enfant juif déporté pendant la seconde guerre mondiale…et que sa mère avait été séparée d’elle à ce moment-là.
De mon coté, j’ai eu l’occasion récemment d’aller chez une copine qui avait affiché des photos de ses proches sur son frigo. J’y ai vu 2 visages familiers, que pourtant je n’avais jamais rencontré. Ce qui est le plus étrange c’est que lorsque j’ai vu une de ces personnes – en personne – ensuite, je ne l’ai plus reconnue.
Cette personne que j’ai reconnue sur les photos mais pas en vrai était probablement une Âme que j’ai croisée lors de vies passées. C’était peut-être un frère ou une sœur à l’époque d’ailleurs. En tout cas, ce fut une expérience très étrange! Et la preuve que notre existence dépasse bien les limites de notre espace temps actuel.
Nous vivons dans un Monde où les photos, les selfies comme on dit, sont légions. C’est même une industrie très lucrative. Mais il est important de se rappeler que c’est l’Âme des gens qui est capturée sur le cliché…Une dimension d’elle-même qui est bien plus vaste que le simple contour de son visage. Essayons de nous en rappeler avant de faire n’importe quoi avec notre image…
La famille du passé
Il nous est parfois donné de recroiser des êtres chers, non pas de ce temps mais d’autres temps…La notion de vie passée et de réincarnation peuvent être complexes à intégrer pour les plus cartésiens d’entre nous…et pourtant ils sont bien réels.
Sinon comment expliquer l’évolution de notre espèce? Comment expliquer les phobies, les attirances inexpliquées dont nos vies sont remplies? Tout ne peut pas s’expliquer par les principes énoncés par Darwin, la génétique ou la religion à mon sens. Je parle d’expériences répétées et concrètes vécues en conscience ici et maintenant. Pour moi, cela vaut toutes les théories et toutes les démonstrations.
La totalité de nos expériences de vies passées et présentes sont stockées dans l’ADN de nos cellules. C’est un registre encore peu exploré par la science mais cela n’en reste pas moins réel pour ceux qui le vivent au quotidien. Je t’engage à lire « La biologie des croyances » de Bruce Lipton, un docteur en biologie moléculaire. Il a fait des recherches à propos de l’impact de nos émotions sur le comportement de nos cellules.
Ce que j’ai vécu avec ces photos, nous pouvons tous les vivre au quotidien lorsque nous croisons quelqu’un envers qui nous sommes attiré, complice…ou tout l’inverse. Cet être qui nous fait réagir, ce qui résonne pour nous, est peut-être un(e) amoureux/se ou un(e) bourreau de vie passée. Si tu as lu mon précédent article, tu sais déjà tout ce que je pense du phénomène de résonance!
Les défunts en suspens…
Certains membres de nos famille disparus nous accompagnent également, sans que nous le sachions. Parfois ils/elles nous guident avec bienveillance. Et parfois, ils/elles nous perturbent par leurs tristesses ou détresses immenses et non résolues qui les empêchent d’aller vers la lumière. D’autres attendent que nous leur pardonnions ce qu’il nous ont fait vivre lorsqu’ils étaient parmi nous pour pouvoir avancer.
Les liens affectifs, qu’ils soient lumineux ou ténébreux sont extrêmement puissants. Un être qui meurt ne perd pas son libre-arbitre pour autant. Il faut sa permission pour le/la faire monter vers la lumière. Si cet être estime qu’il n’a pas terminé son travail auprès des siens alors il/elle reste en suspens entre 2 mondes…Nos défunts peuvent rester près de nous des années sans que nous le sachions.
Lorsqu’ils sont bienveillants, nos défunts sont un soutien. Mais lorsqu’ils ne le sont pas, d’après ce que j’ai pu voir, c’est qu’ils ne l’étaient pas non plus de leur vivant. Ils souhaitent continuer à nuire en restant dans l’entre deux mondes, généralement dans les dimensions les plus basses. C’est sans doute pour cela qu’on les appellent aussi « entités du bas astral ».
C’est quoi une entité?
Une fois n’est pas coutume, regardons ce que veut dire le mot entité dans le Larousse :
Entité: Ensemble des propriétés constitutives d’un être, dans le langage philosophique. Chose considérée comme un être ayant son individualité : La société, l’État sont des entités.
Pour résumer, une entité est un être ou un écosystème. En fait, si on se réfère à cette définition, nous ainsi que tous les membres de notre famille, sommes des entités. Tout autant que nos défunts « coincés entre 2 mondes ». Nos guides spirituels sont également des entités. Du coup, il faut être précis dans ce registre, car les solutions à nos mal-êtres diffèrent selon la nature de l’être qui nous contacte.
Je propose de parler d’entité humaine désincarnée pour nos proches défunts « coincés entre 2 mondes ». Il y a ensuite nos défunts bienheureux, qui sont retournés à la lumière en attendant leur prochaine incarnation. Et il y a les guides spirituels, qui peuvent également être certains de nos défunts retournés à la lumière ayant accepté une mission de guidance. Enfin, il y a les entités de non-lumière, qui n’ont rien a voir avec nos défunts ou les guides et qui sont particulièrement malveillants à l’égard de l’humanité.
Se dégager des énergies familiales encombrantes
Si des membres de notre famille sont effectivement restés près de nous, leur énergie nous impacte forcément. Et selon leurs intentions, ils peuvent nous influencer en bien, comme en mal. Quoiqu’il en soit, une entité humaine désincarnée a besoin d’énergie pour se maintenir dans l’entre-deux-mondes. Cette énergie il/elle ne peut la trouver que chez les êtres humains, qui s’en trouvent forcément impactés dans leur vitalité.
J’ai eu un jour l’exemple de quelqu’un qui était « pollué » par 3 entités malveillantes mais non familiales. C’est très simple, il lui arrivait un malheur par jour jusqu’à ce qu’il/elle comprenne ce qui se passait : un véhicule qui tombe en panne, un entrepôt qui brûle, un vol d’argent et de papiers etc…Tout cela dans un temps très court bien sûr et sans parler de la fatigue physique accumulée! Il était devenu impossible pour cette personne de dire qu’il s’agissait de simples malchances.
Si tu sens que tu es sous l’emprise de quelqu’un de malveillant à ton égard, ou que tu as un doute, mieux vaut contacter quelqu’un qui pourra t’aider à en avoir le cœur net, puis à t’en détacher. Si tu as besoin d’aide, demande à l’Univers qu’il mette une de ces personnes sur ton chemin.
La famille que tu choisis
A ce stade tu te dis peut-être que ton arbre généalogique est devenu un vrai cauchemar. C’est peut-être pour cela que l’Univers fait en sorte que nous oublions notre passé multidimensionnel à notre naissance. Et pourtant, notre Âme forte de ses expériences passées et de son désir d’évolution décide, avant notre naissance, dans quel contexte elle va s’incarner. Elle décide donc dans quelle famille elle va grandir. Généralement, le contexte choisi est en lien avec la mission de vie qu’elle a acceptée.
La famille que tu choisis c’est aussi celle que tu rencontres au fil du temps dans ta vie sur Terre. Ces êtres qui sont plus des pères, mères, frères ou sœurs pour toi que ta propre famille. Le truc c’est qu’une bonne partie de ce que nous vivons ici bas est prévu dès le départ par notre Âme, modulo notre libre arbitre bien sûr, et heureusement ! Car jusqu’à ce que nous découvrions quelle est notre mission de vie, nous n’avons aucun moyen de savoir ce que nous faisons là, ni pourquoi diable nous avons abouti dans ce contexte familial qui semble nous torturer plus souvent qu’à notre tour.
Tout est parfait!
Lorsque nous nous plaignons de nos contextes familiaux, cela peut aider de se dire que c’est par la volonté de notre Âme. Cela peut également aider de se dire qu’au regard de notre mission de vie, ce contexte est parfait car il va nous permettre de développer des ressources et compétences très spécifiques qui se révéleront utiles le moment venu.
Vivre notre famille sans avoir la connaissance de la totalité de notre Mission de vie relève de l’exploit quand on estime être mal tombé(e). Cela demande parfois beaucoup de résilience. Mais en regardant la situation du point de vue de notre Âme et ce qu’elle a cherché à faire en s’incarnant dans ce contexte, alors tout s’explique!
Par exemple, si tu es bourreau dans une vie précédente, il est possible que tu sois incarné(e) dans ce contexte compliqué pour vivre l’autre coté du miroir: celui de la victime. L’objectif final, je le rappelle, est de découvrir et accepter qui tu es dans les deux cas. C’est notre mission à tou(te)s.
Maxime Leforestier dit aussi dans sa chanson « Etre né quelque part, pour celui qui y est né, c’est toujours un hasard »…Force est de constater que c’est tout sauf le fruit du hasard. Etre né quelque part, qui plus est dans ce contexte, c’est sans doute la meilleure formation que nous puissions recevoir pour mettre en oeuvre ce que nous sommes venus faire ici bas!
Pour te remercier d’avoir lu mon article qui s’allonge autant que les jours raccourcissent, voici le clip de Maxime Leforestier!
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Ça résonne là-dedans?
La période actuelle est particulière à plus d’un titre! Il y a eu le changement d’heure et les fêtes des morts, et l’ énergie de la Terre qui bascule petit à petit dans le rythme hivernal. C’est le moment de l’année où la frontière entre les mondes subtils et notre réalité s’amincit…Nous pouvons éventuellement ressentir, voire ou entendre des choses différentes de l’habitude. Nous sommes peut-être un peu bousculés par cela et c’est bien normal. Cela m’a donné envie de parler de nos perceptions qui évoluent…Essayons de comprendre ce qui arrive et à quoi nous pouvons nous attendre pour la suite.
Ce qui fait écho avec nous
Avant de parler de l’effet des énergies du moment sur nous, je voudrais simplement poser un principe simple mais fondamental dans le fonctionnement de l’Univers. Ce principe c’est la résonance. Une fois n’est pas coutume, je commence par la définition de ce joli mot.
Résonance : Manière dont une salle, un corps, restituent le son, en résonnant éventuellement à des fréquences propres OU Augmentation de l’amplitude d’oscillation d’un système physique lorsque celui-ci est excité au voisinage de l’une de ses fréquences propres.
Que cette définition est inaccessible au commun des mortels! En plus clair, La résonance est le fait de « faire écho ». C’est-à-dire de trouver quelque chose de familier et agréable dans quelqu’un – ou quelque chose – d’autre. Et ce qui provoque cette résonance c’est que les courbes d’oscillations – qui servent à mesurer la vibration des cellules de chacune des parties – sont identiques ou très très proches.
Nous avons une belle expression pour illustrer cela : « Etre sur la même longueur d’onde ». Nous l’utilisons principalement pour les relations humaines, mais en vertu de ce principe, elle pourrait également s’appliquer aux échos que l’on ressent avec des lieux particuliers, des objets, etc…Je vois d’ici les plus sceptiques d’entre nous froncer les sourcils…Rassurez-vous, cela veut tout simplement dire qu’une partie de nous se sent d’une certaine façon familière de la personne, du lieu, de l’objet etc…
Nos cellules choisissent qui on aime et qui on déteste…
La résonance est la raison pour laquelle nous avons des affinités – quand la vibration de l’autre est proche – ou des répulsions – quand la vibration l’autre est trop différente. Par exemple, nous avons des objets particuliers auxquels nous tenons, car ils sont chargés de souvenirs positifs. Les nôtres où ceux de nos proches. Nous avons ces lieux où nous aimons nous ressourcer parce que nous nous y sentons bien. Dans notre entourage, il y a des personnes avec qui la complicité est immédiate alors que nous venons de les rencontrer. Tous ces phénomènes du quotidien sont de beaux exemples de résonance.
Partant de là, nous pouvons dédramatiser bon nombre de nos relations problématiques en les regardant à travers ce prisme. Et pour cause, nos cellules dirigent bien plus notre vie que notre cerveau! Le pire, dans ce cas, c’est que les personnes qui nous repoussent, ne sont pas plus responsables que nous du fait que nous ne les aimons pas! Ce n’est pas la seule raison bien sûr. Le jeu de miroir, qui nous montre chez l’autre ce que nous n’aimons pas chez nous, pèse également très lourd dans la balance. Au final, rien qu’avec ces 2 principes, qui sont intimement liés bien sûr, nous couvrons à peu près 100% de nos problèmes relationnels!
Quand la frontière avec les mondes subtils s’estompe…
Ce phénomène d’écho ou de résonance ne se limite pas à notre réalité ou nos relations. A cette époque de l’année ou l’énergie ralentit, c’est la frontière avec les « mondes subtils d’en bas » qui se gomme petit à petit. Cela facilite l’entrée en résonance avec les énergies et même les êtres qui se trouvent de l’autre coté de cette frontière. C’est sans doute pour cela que traditionnellement, beaucoup de cultures fêtent les morts à cette période. Au travers de la Toussaint ou d’Halloween notamment. Chez les Celtes, c’est la fête de Samain, c’est-à-dire le jour suivant la fin de l’année en cours et précédent début de la nouvelle. Un jour particulier. Un jour en suspens, où les vivants peuvent entrer en contact avec les défunts, dit la légende.
Dire que la frontière s’estompe implique bien sûr la participation de la Terre. C’est parce que les énergies Terrestres varient que la résonance se fait dans un sens ou dans l’autre. Tu te souviens peut-être de cette vidéo expliquant les changements vibratoires à l’oeuvre dans l’Univers. L’énergie augmente partout dans l’Univers, partout sur cette Terre et par conséquent également en chacun de nous. En effet, tant que nous aurons nos deux pieds posés sur cette Terre, nos destins sont liés!
D’ailleurs, il me semble que c’est plutôt une excellente nouvelle. Car lorsque l’énergie de la Terre augmente, c’est la frontière avec « les mondes subtils d’en haut » qui s’estompe. Et c’est l’opportunité pour nous tous, de rentrer plus facilement en résonance avec des énergies et des êtres plus lumineux, dont certains que nous appelons nos guides spirituels. Qu’on le veuille ou non, la dynamique actuelle de l’Univers et de la Terre nous impacte jusqu’au plus profond de nos cellules.
L’Univers est à nos portes
Il a toujours été présent bien sûr! Ceci dit, pour éviter les éventuelles frustrations, je voudrais préciser que le contact avec les êtres de lumière n’est pas une obligation. Chacun de nous a un guide qui est très actifs en ce moment. Certes. Mais le fait de pouvoir rentrer en contact direct avec lui dépend de la mission de vie décidée par notre Âme avant son incarnation et des « outils » qui lui ont été attribués aussi. Ne pas être connecté cognitivement à son guide n’est pas une tare. Il est tout à fait possible de contribuer au Grand Oeuvre en étant simplement qui l’on est et en s’occupant de nos affaires au quotidien. Etre qui l’on est, c’est tout ce que l’Univers nous demande en fin de compte. Alors essayons de garder ce recul.
Lorsque l’énergie augmente, nous aspirons mécaniquement à de meilleurs choses pour nous-mêmes. J’ai vraiment l’impression que nous avons tous été témoins de cela en 2019. Toutes les manifestations, désobéissances ou autres protestations montrent clairement qu’il n’y a plus de place pour les choses médiocres dans nos existences. Ce qui nous faisait rêver et nous motivait hier, ne résonne plus aujourd’hui. Un changement de paradigme est en cours…Quelle chance nous avons de pouvoir être témoins – voire acteurs – de cela!
Prenons un exemple. Il y a 18 mois de cela, peu de gens avaient réellement connaissance et conscience de l’état de notre planète et de l’urgence de changer nos mode de consommation. Aujourd’hui, tout ceci est en bonne voie d’acquisition. Le message est maintenant véhiculé dans les médias mainstream. Même s’il reste beaucoup à faire pour aider les « irréductibles gaulois » à se débarrasser du déni de leurs peurs à ce sujet, nous n’avons jamais été aussi proches du succès. Un vent de changement s’est levé avec l’augmentation de cette énergie terrestre, et ce n’est qu’un début!
Quels sont les effets sur nous?
Concrètement, certains peuvent se découvrir de nouveaux ressentis. Une sensibilité accrue aux gens, aux lieux aux objets, en somme. D’autres peuvent se mettre à entendre des voix qui ne leur appartiennent pas, ou voir soudainement des choses en superpositions de la réalité. Certains enfin, peuvent avoir des informations sur des choses qui ne se sont pas encore passées.
Je t’invite à regarder cette vidéo de Serge Boutboul sur la chaîne Tistrya où il explique bien les différentes perceptions qui peuvent de développer en nous, ainsi que la prudence qu’il convient de développer pour éviter de se mettre dans des situations complexes. Si tu es dans ce cas et que tu te poses des questions sur ce que tu vis ou ce que tu devrais faire, je t’engage à t’inscrire à un de ses atelier (il vient sur Bordeaux environ 1 fois par an maintenant). C’est un homme très humble et très pédagogue. Il m’a également semblé très bienveillant dans son approche.
Certes, tous ces changements peuvent se révéler éprouvants à plus d’un titre. Tout dépend de notre coopération. L’important est de ne pas rester isolé(e) dans son coin, mais de trouver de l’aide, sous la forme qui nous convient. Les conférences que je propose sont une bonne occasion de poser les questions qui nous taraudent! Il y a les livres, les vidéos en ligne, les salons aussi…Nous n’avons jamais eu autant de choix pour comprendre ce qui nous arrive. Il suffit de se lancer, sans peur d’être jugé, car si nous vivons ces choses il est probable que d’autres les vivent également. D’autres qui ont peut-être trouvé des solutions satisfaisantes, qui pourraient te convenir aussi. Qui sait?
C’est quoi la suite?
Cette année est une année de transition qui requiert de lâcher les « vieux manteaux » et de se préparer à accueillir de toutes nouvelles énergies en 2020. Cet éveil de l’humanité, cette évolution, n’est plus l’apanage de quelques uns. Ce mouvement est global. Nous sommes tous concernés. Nous devons maintenant tous œuvrer pour la vie que nous voulons vraiment avoir.
Comment? En formulant clairement ce que nous voulons pour nous-mêmes à partir de maintenant. Nous avons aussi une belle expression pour illustrer ce propos : « le verbe est créateur ». Alors prenons la parole pour dire ce que nous voulons à la place de ce que nous ne voulons plus! L’heure est à l’ouverture, au partage et à la solidarité. Pourquoi ne pas enfin lâcher prise et te laisser porter par ce nouveau courant?
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Le pouvoir de « l’humilité confiante »
Dire qui nous sommes au Monde est un challenge. En ce qui me concerne, cela se heurte à la croyance que « pour vivre heureux, vivons cachés »…mais je me soigne! Dernièrement j’ai rencontré plusieurs personnes qui avaient peur de parler en public. Dans une société qui nous pousse à nous mettre toujours plus en avant, c’est une forme de handicap. Mais ce n’est pas insurmontable. Il y a pléthore de consultants capables de nous aider à surmonter cela. Du coup j’ai voulu creuser la notion d’humilité. Aujourd’hui, cela va souvent de paire avec « ne pas en faire trop », voire « se dévaloriser ». Avec une telle vision de l’humilité, le simple fait de partager son expérience d’être humain en public pourrait être perçu comme « en faire trop ». Alors quelle pourrait être une posture plus pertinente, dans ce cas?
L’art d’en faire ni trop…ni trop peu…
La deuxième partie de la phrase manque dans notre façon d’aborder l’humilité. De mon point de vue, ce n’est pas « l’art de ne pas en faire trop » mais « l’art d’en faire juste assez » pour être en harmonie avec soi-même et le Monde. Les pays scandinaves ont un mot pour cela. C’est « Lagom ». Comme par hasard, ces pays sont à la pointe en matière de qualité de vie et de bien-être. En France, nous n’avons pas de mot vraiment équivalent dans notre vocabulaire pourtant si riche.
Parler de soi en public, que ce soit lors d’un apéro entre amis, ou devant une salle bondée n’est pas si différent au fond. La seule chose qui change est que nous pensons les êtres de notre entourage plus bienveillants que des « étrangers à notre cercle ». Je crois que nous serions surpris de la perception réelle que chacun a de nous. Et puis parler en public c’est comme tout. Si cela ne nous vient pas naturellement, ça s’apprend et surtout çà s’expérimente.
Comment pouvons-nous nous assurer d’en faire juste assez? Cela impliquerait d’avoir l’œil rivé sur un baromètre imaginaire qui nous préviendrait de la limite à ne pas dépasser. Sauf que la limite pour moi, n’est peut-être pas la même que la tienne. Il faudrait peut-être réglementer et standardiser l’exercice…Encore une fois faire rentrer les gens au chausse-pieds dans des boites toutes faites. Pas très réjouissant comme perspective!
Et pourtant c’est bien ce qui arrive. La conférence est à la mode. De plus en plus de gens ont envie de partager leurs expériences. Personnellement, j’encourage le partage de savoirs et d’expériences car je suis convaincue que c’est un principe clé du Nouveau Monde. Les conférences TEDx et autres vidéos Youtube montrent des êtres tous plus charismatiques les uns que les autres. Pas étonnant que certain(e)s d’entre nous développent des sortes de complexes d’infériorité. A ne pas confondre avec humilité.
Il n’en reste pas moins que ce que nous avons à dire est tout aussi important du point de vue du partage de connaissance que les « as de la vidéo en ligne ». Imaginez de combien de savoirs riches et concrets nous nous privons lorsque nous baissons les bras devant le partage de notre vécu en public!
Rester confiants face aux projections des autres
Lorsque je parle de mon projet de conférence avec d’autres, les retours que je reçois varient en fonction des peurs des gens. Certains trouvent que c’est une bonne idée et se disent qu’ils ne pourraient pas en faire autant. D’autres me disent que sans un diplôme de thérapeute validé c’est délicat de faire ce genre de chose. D’autres encore trouvent que c’est trop tôt car mes capacités extra-sensorielles leur paraissent trop neuves. Il y a ceux qui m’encouragent aussi. Heureusement.
Je voudrais te partager mon point de vue sur ce type de situation. Il est possible d’être humble et confiant à la fois. Comme rien n’arrive par hasard dans la vie, si mon projet de conférence aboutit, c’est que c’est suffisamment juste pour moi et pour l’Univers pour que cela se produise. Par conséquent, si je suis motivée et que les choses se mettent facilement en place, au nom de quoi devrais-je refuser cette opportunité?
Les objections qui paralysent…
Regardons maintenant les objections! Tu peux t’en inspirer si l’idée d’une conférence ou d’une vidéo te trotte dans la tête et que tu hésites. D’ailleurs, si tu es dans ce cas, vas-y fonces! Au mieux c’est un succès dont tu pourras être fier(e) et au pire ce sera une opportunité d’en apprendre plus sur toi-même.
Alors qu’en est-il? Je n’ai pas de diplôme de conférencière? Oui c’est vrai. Ceci dit, mes vingt années à faire des présentations commerciales devant des salles bondées me confèrent une certaine légitimité, il me semble. Je n’ai pas de diplôme de thérapeute? Pas encore, c’est vrai. Mais je ne vais pas faire ces conférences pour soigner ou accompagner les gens, j’y vais pour partager mon expérience de vie et les messages que je reçois. Il me semble qu’il n’y pas plus compétente que moi pour parler de ma vie, non? Quant aux messages, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, ce sont des suggestions bienveillantes de l’Univers. Libre à chacun d’intégrer ses messages à son parcours…ou pas.
Ce que je veux dire par là, c’est que chacun devrait pouvoir s’autoriser à dire qui il est au Monde sans croire qu’il/elle est en dehors de son périmètre. D’ailleurs, il serait défini comment ce périmètre au juste?
Nous vivons dans un Monde de surinformation. C’est un avantage dans le cas présent. Chacun zappe des centaines de fois par jour les informations qui ne lui parlent pas. Si ton parcours de vie de résonne pas pour les autres, ils vont inévitablement passer à autre chose. Ils ne te tiendront probablement pas rigueur de ta démarche. Tu as proposé un point de vue. Ils n’adhèrent pas. C’est pas grave! Place à la suite.
L’humilité au quotidien
Outre notre vision déformée de l’humilité, il y a aussi notre peur du jugement, notre peur de ne pas être à la hauteur. Si le but est de faire comme d’autres, effectivement le chemin est semé d’embûches! La première étant que l’autre n’est pas nous. Ni dans son vécu, ni dans ses compétences d’orateur. L’autre fait ce qui est le mieux pour lui/elle, pas forcément pour nous. Parfois, nous nous mettons tellement de barrières que nous ne faisons plus rien. En d’autres termes, nous pêchons par excès d’humilité.
Il peut y avoir le problème inverse. C’est-à-dire, ce que nous voulons dire ou montrer au Monde est tellement important pour nous que nous plaçons la barre très (trop) haute. Dans ce cas, nous pêchons par manque d’humilité. Oui, il est juste d’accorder de l’importance à ce que nous voulons dire. En revanche, il est injuste de se mettre dans une situation qui ne nous convient pas. A ce moment là, le risque est fort de passer à coté de l’objectif de partage par désir d’un mimétisme inapproprié avec ce que font les autres.
Alors comment savoir de quel coté nous nous trouvons ? Et surtout comment rester dans l’équilibre, « le lagom », l’harmonie vis-à-vis de soi? Je précise que j’ai choisi de parler d’harmonie car il s’agit d’un ressenti positif qui se vit dans tout notre être. A l’inverse du compromis qui maintient les peurs sous contrôle mais qui n’a pas du tout le même impact en termes de bien-être ressenti.
Bref, plus concrètement, il me semble que se connaitre et avoir conscience de ce que nous expérimentons est la clé. Cela implique de vivre dans l’instant présent car c’est lui qui nous maintient les pieds sur terre. Il nous permet d’accepter qui nous sommes – tels que nous sommes – et de ne pas nous fourrer dans des situations contrariantes sans nous en rendre compte.
Humilité ou manipulation?
Comme d’habitude, je suis allée voir chez Larousse ce qui se cache derrière le mot Humilité. J’avoue être mitigée par ce que j’ai trouvé. La première partie de phrase me convient bien…mais pas la seconde.
Humilité: Sentiment, état d’esprit de quelqu’un qui a conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses et est porté à rabaisser ses propres mérites
Avoir conscience de ses insuffisances, de ses faiblesses est effectivement signe d’humilité. Les accepter est encore mieux. Se rabaisser n’est pas du tout synonyme d’humilité, selon moi. C’est beaucoup plus discutable…
J’en veux pour preuve tous les exemples de « fausse humilité » ou « fausse modestie » qu’on peut croiser au quotidien. En effet, les gens qui minimisent leurs qualités ou leurs réussites peuvent également être en recherche d’un certain ascendant sur l’autre. A l’instar de la victime qui demande sans arrêt des preuves de reconnaissance, de réassurance ou d’intérêt qu’elle ne peut se donner à elle-même. Ici il s’agit plutôt de manipulation, pas d’humilité. Et c’est une pratique très énergivore pour celui/celle qui la subit!
D’autres façons de vivre l’humilité
La « fausse humilité » est courante en Europe mais beaucoup moins aux Etats-Unis, par exemple. D’ailleurs, ici, en France, nous percevons parfois les américains comme très arrogants. La frontière est mince, en effet, entre confiance et arrogance. Je crois néanmoins que nous nous méprenons parfois sur eux.
En effet, aux US, dès leur plus jeune âge, les enfants sont encouragés à présenter leurs travaux devant les autres. L’art du débat est enseigné très tôt aux élèves, ce qui les incite à trouver des stratégies pour garder confiance en eux en public, tout en accueillant le point de vue de l’autre et acceptant plus facilement l’échec lorsqu’il se présente.
Dans ces autres cultures, l’échec n’est pas une honte. C’est une opportunité d’apprendre des leçons et de rebondir (d’activer sa résilience, en fait). De ce fait, les américains ne vivent pas – ou moins – cette pression, cette crainte de se planter. Au contraire, ils savent rester humbles – mais également confiants – face aux épreuves de la vie.
« L’humilité confiante »
Tu l’auras compris, « l’humilité confiante », appelons-la ainsi, est l’ingrédient primordial de la résilience. Si nous fuyions l’expérience de la vie, nous pêchons par excès de peurs et/ou d’humilité, et nous passons à coté d’une grande partie de notre mission de vie. Si nous l’acceptons, mais que nous ne nous laissons pas le droit à l’erreur, nous nous donnons de vivre des moments difficiles alors même que notre intention initiale était de collaborer au Monde. Nous passons également à coté d’un objectif important de la vie sur Terre qui est d’être heureux.
« L’humilité confiante », c’est l’art de se reconnaître dans ses forces et ses faiblesses et de les accepter pour ce qu’elles sont. C’est le pouvoir de dire au Monde qui nous sommes, en ayant l’humilité d’accepter que cela peut ne pas résonner pour l’autre. C’est écouter les peurs mais ne pas les retenir. Entendre les objections sans qu’elles nous paralysent. « L’humilité confiante » c’est vivre ce qui se présente en acceptant la potentialité du succès, comme de l’échec.
Comment l’Univers nous aide à rester humble?
En nous donnant carte blanche sur la manière d’expérimenter notre vie, l’Univers nous permet de créer notre réalité à la mesure de ce que nous vibrons. Puisque nous décidons de ce que nous expérimentons, nous devons également accepter la responsabilité des conséquences. Les succès, comme les échecs.
Comme l’Univers est très bienveillant, il nous a aussi donné une quantité illimitée de résilience pour traverser les épreuves que nous nous donnons de vivre. Et quelle meilleure façon de rester humbles & confiants que d’activer sa résilience?
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Quelle conscience as-tu de toi-même?
Il y a quelques temps j’ai publié un article où il était question de « résilience anticipée« . C’est comme çà que j’appelle le fait de ne pas se mettre dans des situations qui ne nous conviendront pas. Mais il y a un pré-requis de taille a cela. Il faut être conscient de qui nous sommes et de ce qui se passe en nous, dans le moment présent…Un état que peu d’entre nous connaissent ou pratiquent régulièrement. Et pour cause! Nos modes de vies anxiogènes nous dé-connectent de tout, y compris de nous-mêmes. Cela semble tellement ironique tant il existe d’outils pour communiquer, collaborer etc… Même le développement personnel regorge de solutions toutes faites pour devenir plus conscient et se sentir moins seul…Mais alors qu’est-ce qui cloche au juste?
Méditer. Oui, mais….
La méditation nous aide à prendre conscience de l’état d’être dans lequel nous sommes. Elle aide au retour au calme, et à l’observation sereine de ce que nous sommes en train d’expérimenter. Mais pour bon nombre d’entre nous, méditer requiert de rentrer dans un rituel de détente qui peut nécessiter des accessoires comme des bougies, de l’encens, un battement de tambour, une musique relaxante etc…
Rassures-toi, je ne souhaites pas écrire un cours sur la méditation. Mais à l’heure actuelle, c’est un des seuls moyens d’arriver à la conscience de soi-même. Je sais aussi qu’avec les rythmes de vie que nous avons, il est compliqué de caser cela en plus du reste. Le fait est que cette chose ne devrait pas être « en plus » mais « avant tout le reste ».
Il faudrait, en fait, être dans une sorte d’état méditatif permanent – ou suffisamment régulier – pour vivre nos expériences en conscience et déterminer quand nous nous écartons de ce qui est juste pour nous. Pas facile, certes. Impossible, non, certainement pas, si cela devient une priorité. La vie est une question de priorité, n’est-ce pas?
En fait, c’est quand nous avons le moins envie de méditer que nous sommes le plus dans notre mental…Et qu’il faudrait nous relier le plus à nous-même. Car c’est dans ces moments là que nous retournons dans notre tour d’ivoire et que nous perdons la connexion avec le Monde qui nous entoure. Ce Monde dont nous faisons partie, ne l’oublions pas.
Les changements à l’oeuvre dans l’Univers
Les solutions pour nous aider à nous connecter à nous-mêmes sont légions! Les rayons des librairies sont remplis de livres et autres manuels ou cahiers d’exercices supposés nous aider à nous recentrer sur nous-mêmes. Et pour autant, nous n’avons jamais vu autant de colère et de violence dans le Monde que ces derniers mois. Aurions-nous massivement arrêté de méditer ou mal compris ces méthodes de mieux-être?
Je ne le crois pas. Je pense plutôt que les énergies dans lesquelles nous rentrons sont de plus en plus exigeantes. Je crois aussi qu’elles challengent notre « status quo », ce qui rend nos stratégies de lâcher prise habituelles insuffisantes… En effet, quand le mental est trop fort, l’idée même d’une méditation peut devenir insupportable! Dans ces moments, le cahier pratique « Comment rester zen en toutes circonstances? » est inutile et va très rapidement grossir la pile des livres « commencés mais pas finis »…ou la bibliothèque des toilettes. C’est au choix.
Alors que se passe-t-il dans l’Univers qui nous rend aussi sensibles, fatigués, irritables? Eh bien, l’humanité entre dans une nouvelle phase de son évolution. En fait, c’est tout notre Univers qui rentre dans une nouvelle phase vibratoire. Il nous entraîne dans sa course, qu’on le veuille ou non. Tu peux regarder cette vidéo pour en savoir plus. Elle est assez courte et très claire.
Pour résumer, toutes les planètes et les formes de vies sont impactées par cette nouvelle phase de l’évolution de l’Univers. Nous n’y faisons pas exception. 2018, avec son lot de pluies diluviennes, était une année de nettoyage. 2019 est une année de transition. Nous sommes poussés à nous remettre en question et à nous libérer de ce qui ne nous convient pas ou plus. Ça te parle?
Le mental et son fidèle compagnon, l’ego.
Notre mental est le premier obstacle à cette évolution selon moi. J’ai déjà longuement disserté sur le fonctionnement rationnel et logique de notre société. Il est nécessaire pour maintenir notre système actuel que chacun continue a envisager sa vie de manière déconnectée des autres et de la nature. Il est de bon ton de faire cette offrande aux « dieux de la consommation ». De cette façon chacun peut bénéficier des effets d’une économie florissante jusqu’à sa mort. Sauf que plus nous avançons et moins nous profitons du fruit de nos efforts. Beaucoup ont même pris conscience que les sacrifices du plus grand nombre profitent en fait à un groupe de privilégier reclus dans leurs tanières dorées.
Tant que nous restons dans notre mental, l’ennemi est proche. C’est celui qui cohabite avec nous au quotidien (voisin, patron, employé de guichet, vendeur, banquier etc…). C’est celui-là qui tient le miroir dans lequel nous nous regardons vivre. Dans notre vie, il y a sans arrêt des ajustements à faire puisqu’il est logique et rationnel de souhaiter un meilleur confort pour nous et nos proches. Ce que nous n’aimons pas c’est que les autres les pointent du doigt dans le miroir!
Devenir conscient de soi ne coûte pas un centime
Théoriquement, nous avons tout à disposition pour être heureux et satisfaits. Et le système n’a de cesse de nous promettre un « El-Dorado » à venir. Alors pourquoi nous manque-t-il toujours « un sou pour faire un franc »? Quelles raisons nous poussent à vouloir écharper celui qui nous gène, qui nous agace? Pourquoi est-ce de plus en plus difficile de prendre le temps de réussir à méditer?
Parce que tout le confort du monde ne peut nous donner à coup sûr la conscience de nous-même. Je dirais même qu’il est un des principaux frein à cela. Nous croyons peut-être que si nous n’avons pas nos douze bougies, trois bâtons d’encens et notre musique zen habituelle, nous ne pouvons pas nous relier à nous-même. Il n’en est rien. Nous pouvons le faire quand nous le voulons, dès l’instant où nous le décidons. C’est-à-dire, à condition d’en faire une priorité. Je dirais même que c’est dans les pires moments que nous avons le plus de chances de toucher cette conscience de nous. Car c’est dans l’urgence que nous trions plus efficacement nos priorités, pour aller à l’essentiel.
De plus, tout le confort du monde ne peut nous assurer des relations harmonieuses avec notre prochain. Et pour cause, si nous ne sommes pas en relation harmonieuse avec nous-même, comment pourrions-nous l’être avec les autres sur la durée?
Pour finir, je voudrais simplement rappeler que les plus grands maîtres spirituels vivaient très chichement. Cela ne les a pas empêché d’atteindre des niveaux de conscience à faire pâlir les plus volontaires d’entre nous!
La conscience de soi comme repère de vie
Une fois centrés sur nous-mêmes, il est probable que nous allons faire un tri différent dans les options de notre journée. Bon nombre de choses faites plus par habitudes, ou par croyance de leur nécessité, qu’autre chose, vont probablement passer à la trappe. Déjà notre vie s’améliore quand nous la gouvernons avec nos envies profondes, c’est-à-dire dictées par notre Cœur, voire notre Âme. Le bénéfice ultime de la conscience de soi-même est qu’il arrive un moment où nous devenons capable de nous accepter profondément tels que nous sommes.
Ce qui arrive après ce moment est formidable! Cette sensation soudaine de voir son sac-à-dos s’alléger instantanément de ses plus gros fardeaux, devient le point de départ d’une nouvelle vie.
Une fois que nous avons connu cet état de bien-être total, nous pouvons ensuite comparer tous les autres moments de notre vie avec. Cela devient notre repère essentiel, notre étoile Polaire ou la sonnette d’alarme qui nous dit quand nous avons des choses à évacuer dans nos vies. En tout cas, c’est l’intuition d’aller voir ce qui nous gène pour comprendre des choses à propos de nous et découvrir encore un peu plus qui nous sommes.
Quand nous avons vraiment conscience de nous-même, nous savons reconnaître tout de suite les choses à régler. Et nous nous y attelons immédiatement. Il n’y a plus besoin de s’enfermer dans un diagnostic sans fin du problème pour pouvoir l’accepter. Nous n’avons plus besoin d’en connaitre tous les tenants et aboutissants pour y remédier.
Comment vivre plus en conscience?
En pratiquant la méditation ou tout autre activité capable de nous plonger dans un état méditatif. Certains font du yoga. D’autres font bouger des pendules. Et d’autres encore font la vaisselle! Le but est de faire rentrer son cerveau en ondes alpha…C’est-à-dire l’état où il sécrète des hormones contribuant au calme, à la sérénité. Dans ces moments, le mental est en berne. C’est là que nous sommes les plus conscients de nous-mêmes, connectés aux aspirations de notre Cœur, et au plus près de nos intuitions.
Notre Âme est venue découvrir qui elle est dans la matière, à travers nous. Parce que sans matière pas de conscience. Devenir conscient de nous-mêmes fait donc partie de notre Mission de vie. Et comme je dis souvent, qui sommes-nous pour aller à l’encontre des désirs de nos Âmes?
Je t’invite à lire Conversation avec Dieu – Tome 1, de Neale Donald Walsch, si tu veux en savoir plus sur la stratégie de l’Univers pour nous faire retourner à la Lumière. Pour prendre d’avantage conscience de toi-même, t’accepter tel(le) que tu es et te pardonner, tu peux également lire « Le Don du Pardon », d’Oliver Clerc. Si tu n’aimes pas lire, regardes leurs conférences!
Et si tu préfères être dans l’action, va voir un/une kinésiologue compétent(e) qui aidera ton Cœur et ton Corps à accepter ce qu’il vit! L’effet est le même à la fin, sauf que tu t’es épargné beaucoup de temps, de souffrance et de larmes!
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Ce qui nous met en colère…
Hier, des passagers du métro londonien ont agressé des militants d’Extinction-Rebellion qui ralentissait la circulation des rames. Celles/ceux qui se battent pour faire entendre les enjeux du dérèglement climatique se sont opposé(e)s à celles/ceux qui voulaient arriver à l’heure au travail, à leur rendez-vous etc… A Londres, les passagers ont lancé des projectiles aux militants et les ont insulté. Une version moderne de la lapidation sans doute…La fin tragique en moins. Heureusement. Vas-y! Choisis ton camp, semble nous dire ce fait divers.
Mais qu’est-ce qui peut bien nous rentrer sous la peau à ce point pour en arriver de telles extrémités? Comment se fait-il que la violence physique et/ou verbale soit retenue comme la meilleure solution en cas de frustration? Comment désamorcer cet élan destructeur pour traverser autrement les épreuves du quotidien?
Oeil pour Oeil…
Ce qui me frappe le plus dans cette histoire c’est la colère. Nous en sommes arrivés au point où il est « normal » d’agresser quelqu’un qui se place en travers de notre chemin, y compris quand nous allons « au turbin » le matin. N’oublions pas, tout de même, que pour bon nombre d’entre nous, « aller bosser » n’est pas une partie de plaisir. Mais ça paye les factures. Et nous pensons que nous ne pouvons pas faire autrement.
Remarque, peut-être que, dans le métro de Londres, il y avait uniquement des personnes heureuses d’aller travailler. Et que ces militants d’Extinction-Rebellion ont, sans le savoir, piétiné leur enthousiasme. C’est possible, en effet. Il faut reconnaître que voir son enthousiasme saccagé n’est pas très agréable!
Et la palme de celui/celle qui souffre le plus est attribuée à….
Alors, nous en sommes là. Nous « pétons des plombs ». Nous comparons nos difficultés, frustrations ou douleurs à celles des autres. Nous sommes tellement déconnectés de nous-mêmes que nous avons besoin de l’autre pour évaluer notre niveau de marasme.
Y-a-t-il donc une échelle de classification des frustrations tacitement connue de tous quelque part? J’imagine que oui, sinon comment expliquer que des êtres humains, supposés nés libres et égaux en droits et en devoirs, puissent se traiter de la sorte. Alors c’est quoi le barème dans ce cas? Deux points pour un geste déplacé, cinq pour ne bousculade et dix pour nous avoir empêché de tourner en rond ? Non-non! Visiblement, nous avons dépassé ce stade…Nous en sommes à nous jeter des objets à la figure en nous traitant de noms d’oiseaux pour avoir été ralenti(e)s dans notre course contre le temps.
En fait, si nous estimons notre total de points plus élevé que celui du voisin et qu’il/elle ose nous freiner de quelque sorte que ce soit, nous nous octroyons sans vergogne le droit de menacer son intégrité physique. Le droit d’éliminer la menace en gros.
Le jeu de « qui a raison? »
Alors regardons deux secondes ce qui nous met dans de tels états de colère. Est-ce la peur? La frustration? L’injustice? L’ignorance? etc…Ou peut-être tout cela à la fois.
Les militants d’Extinction-Rebellion ignoraient le détail des enjeux importants prévus dans la journée des passagers. Ils ne se sont peut-être même pas posé la question de savoir s’il était juste de les « prendre en otage » de la sorte. Ou peut-être que si, mais ils l’ont fait quand même.
Ils se sont peut-être dit que leur nombre de points à eux était bien plus importants que celui des passagers…Ou qu’alerter sur l’avenir de notre planète justifiait d’employer « les grands moyens ». D’autant plus que le réchauffement climatique concerne chacun d’entre nous. Ça fait peur de voir un grand chamboulement arriver et de constater que tout le monde s’en fout, non?
Etre lanceur d’alerte n’est pas un job facile de nos jours. Ces militants préféreraient probablement rester insouciants face à la situation de la planète. De même, certains passagers sont peut-être déjà sensibilisés au dérèglement climatique mais n’agissent pas de la même façon pour remédier au problème. Qui dit qu’ils ne passent pas leurs weekends à trouver des solutions de vie alternatives, tout en réservant la semaine à leurs autres obligations?
Ça fait beaucoup d’hypothèses, impossibles a vérifier, surtout quand la communication n’existe plus, ou se fait dans la violence.
Comme des enfants…
Outre le fait de ne pas être entendu et compris dans ses peurs, ses souffrances…etc, ce qui nous met en colère c’est que seules les actions « coup de poings » permettent d’attirer l’attention sur une problématique.
En fait, ce qui nous met en colère est la même raison que ce qui rend nos enfants turbulents lorsqu’ils trouvent qu’on ne fait pas assez attention à eux. Ils créent des problèmes pour que leurs parents s’investissent dans la relation et arbitre l’objet du litige.
C’est ce que nos dirigeants ne font pas. Ils ne font plus depuis longtemps. Les actualités croulent sous les polémiques créées de toutes pièces sur des sujets dérisoires. Ceux qui nous dirigent font diversion avec la complicité de ceux qui nous informent! Si tu as des enfants, tu vois sans doute de quoi je parle. Et tu sais que cette technique a fait ses preuves…
Courir partout…pour aller nulle part
Force est de constater que nous sommes comme des hamsters qui courent sur leurs roues! Combien de fois entendons-nous « je n’ai pas le temps » dans une journée? Pire, combien de fois le pensons-nous? Alors quand des « pignoufs » bloquent notre métro et nous empêchent de faire nos affaires, pas question de leur donner des circonstances atténuantes puisque nous n’avons pas le temps pour çà.
Nous avons appris à aller à l’essentiel, à choisir notre camps tout de suite. Et nous sommes continuellement stimulé(e)s et encouragé(e)s dans ce mode de fonctionnement.
Reposer les pieds sur terre…
Tant que je m’en prends aux autres parce qu’ils ralentissent ma course contre la montre, je ne réfléchis pas au problème de fond. Et surtout, à l’inverse des enfants, je ne sollicite pas mes dirigeants pour leur poser les questions qui fâchent.
Avez-vous remarqué que lorsque nous acceptons les choses telles qu’elles sont, y compris sur les sujets qui nous dérangent, soudain les barrières se lèvent? C’est comme si la liberté de chacun reprenait immédiatement ses droits.
Alors prenons le temps de nous souvenir que les autres ont aussi leur lot de peurs, de frustrations, d’injustice et d’ignorance etc…Souvenons-nous que c’est souvent en réaction à la contradiction qu’émergent les plus belles histoires. Sachons voir et accepter dans les travers de l’autre le reflet de nos propres limites. Notre véritable choix n’est pas de décider qui a raison mais de quelle manière nous voulons expérimenter l’existence ensemble.
Tu l’auras compris tant que nous galopons sans conscience de l’illusion de nos vies, il est impossible de trouver la paix. La vie est courte sur cette Terre et, qu’on le veuille ou non, celles/ceux qui nous agacent en font également partie… Compte-tenu de ce qui se profile à l’horizon, n’y-a-t-il pas mieux à faire que se sauter à la gorge à la moindre contrariété?
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Et le « libre arbitre », bordel!
J’entends rarement le mot « libre arbitre » dans nos conversations. Peut-être parce que nous le considérons comme acquis. On pourrait dire que la notion de « libre arbitre » est, en principe, déjà inclue dans le Liberté-Egalité-Fraternité de notre Démocratie. C’est sûr…Pourtant, ces derniers temps, beaucoup protestent, considérant que leurs libertés fondamentales sont atteintes. Je suis étonnée qu’aucune des revendications ne concerne le « libre arbitre ». Car il me semble qu’il est, lui aussi, sacrément mis à mal et depuis longtemps… Pas de panique, je ne me lance pas dans la politique! Je prends juste un peu de recul sur cette liberté, toute relative, afin d’imaginer ce que pourrait être notre futur.
Démocratie, marketing et liberté
Saviez-vous qu’il y a plusieurs cases dans la liberté? Nous vivons dans un pays , où tout est organisé, réglementé et standardisé. Il le faut un peu pour faciliter la vie en communauté. De plus, la société de consommation requiert cela. Tu sais peut-être que j’ai fait un peu de marketing dans ma précédente vie. Il faut savoir que le marketeur, fidèle serviteur de l’économie et de la croissance, a besoin, de segmenter les gens afin d’élaborer une « proposition de valeur » pertinente et une stratégie commerciale adaptée.
En gros, pour faire leur job, les marketeurs ont besoin de nous mettre dans des boites pour savoir ce qu’ils vont ensuite nous vendre et de quelle façon. Dans ces boites, sont décrits ceux qu’on appellent des persona (profil type de personnes) avec leur parcours scolaire et professionnel, leur façon de penser, leurs priorités, leurs hobbies, les gens avec qui ils collaborent, ceux à qui ils donnent des ordres, les type de vocabulaire qu’ils emploient etc…La liste n’est pas exhaustive. C’est sans fin!
Avec le temps, plein de nouvelles boites se créent : celles en lien avec la sexualité, avec le look, avec la politique, avec la manière de naître…etc. Et nous y trouvons un certain confort dans ces boites. Dans ce système où le temps s’accélère, classer son prochain dans une/des boites « prêtes-à-l’emploi » permet de gagner un temps considérable. Là où le bas blesse, selon moi, c’est que nous y avons laissé notre libre arbitre au passage!
Un peu de vocabulaire…
Alors, comme d’habitude, voici ce que dit le Larousse :
Le libre arbitre est la faculté qu’a la volonté de se déterminer (par opposition au serf arbitre) ; volonté non contrainte: conserver son libre-arbitre.
Au passage, je précise que le Larousse ne propose pas de définition du « serf arbitre »…comme par hasard! Je n’aurais pas pu rêver mieux pour illustrer mon propos.
Au moyen-age, selon ta condition sociale on te disait ce que tu avais le droit de faire, de dire et d’être…Pourtant le marketing n’existait pas à cette époque. En tout cas, c’était peu glorieux en matière de liberté individuelle ou même de libre arbitre! Penser par toi-même était mal vu, surtout si tu étais localisé(e) en bas de l’échelle. Mais regardes, aujourd’hui, même si un changement se fait sentir, penser en dehors des boites reste le privilège de quelques uns, et encore, pas sur tout…Pas étonnant, car si tu ne rentres pas dans les boites, on se sait pas quoi te vendre!
Ce que j’insinue avec mes gros sabots c’est qu’aujourd’hui notre libre arbitre est tout aussi markété que nos vêtements! Nous sommes tellement habitués à choisir parmi un catalogue d’options pré-mâchées que nous avons perdu notre capacité à penser et à décider « hors des boites », c’est-à-dire par nous-mêmes, lorsque notre mieux-être en dépend. C’est très grave. Car le libre arbitre est un de nos droits les plus fondamentaux.
« Le libre arbitre patenté »
Beaucoup de gens râlent à propos de ce système qui nous gouverne et de la catastrophe écologique que cela produit. Et pourtant, l’économie continue de produire des milliards d’objets inutiles en détruisant des ressources fossiles en voie d’épuisement. Pourquoi? Parce que le marketing fait très bien son boulot. Les murs publicitaires sont déjà repeints en vert, histoire de nous rassurer sur le fait qu’il a bien compris nos pré-occupations du moment.
Maintenant, bien mal te prendrait d’acheter des baskets en cuir de vache faits à l’autre bout du Monde par des enfants! A présent, il est bon ton d’acheter des chaussures eco-responsables faites en cuir de coco au bout de la rue. Ça y est les nouvelles boites sont créées. On a rien changé à notre mode de vie, mais c’est pas grave. La forme de la boite est la bonne, sa couleur aussi, le manuel d’utilisation est déjà traduit dans toutes les langues. Nous pouvons utiliser ce « libre arbitre patenté » avec la bénédiction du système.
Sauf qu’au fond, ce qu’il nous faut vraiment pour être mieux ne s’achète pas. Cette résilience dont je nous abreuve, ne peut pas être fournie dans le Cloud, sur abonnement ou au coin de la rue. La meilleure raison à cela c’est que tu la possèdes déjà. La seule chose à faire pour en bénéficier est de décider de t’en servir. Mais tant que tu utilises le libre arbitre « prêt-à-l’emploi » qu’on te donne dans le commerce (celui du développement personnel inclus), tu ne peux pas trouver ce qui te convient vraiment. Alors tu te tournes vers le ciel, vers les anges, vers les gourous spirituels, etc…en cherchant quelque part la même chose qu’avec le reste. Une décision toute faite!
L’Univers, la liberté et le libre arbitre
Je suis régulièrement confrontée à la perte – que j’espère momentanée – du libre arbitre de certain(e)s suite à la réception des messages de leur guide. Il y a souvent une confusion qui est faite dans l’intention de l’Univers. Du coup, je prends 2 minutes pour recaler les choses…
Nos guides ne décident pas et ne décideront jamais à notre place. Cela leur est tout simplement interdit. Ils donnent des suggestions que nous sommes libres de suivre ou pas. Et pour cause, nous sommes les seuls à vivre dans notre corps, et à intégrer nos expériences de vies de la manière dont nous le faisons.
Personne, humain ou guide confondu, ne peut percevoir la réalité comme toi. Cela fait de toi le seul juge de ce qu’il est juste de faire pour toi-même ici bas.
Notre Âme veille au grain
L’expérience de l’existence est une des 3 choses que notre Âme est venue faire sur Terre. Qui sommes-nous pour aller à l’encontre de la volonté de notre Âme? Je rappelle que sans elle nous ne sommes qu’un tas de chair inerte.
Et puis, sans matière pas de conscience. C’est la réponse que j’ai eu quand j’ai demandé pourquoi il fallait absolument venir s’em***** dans la matière pour évoluer vers la lumière. En bref, nous sommes ici pour faire l’expérience de l’existence afin de prendre conscience de qui nous sommes, pour revenir petit à petit à la Source.
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision du point de vue de l’Univers. Il y a seulement des expériences. Si ça t’aide, tu peux considérer qu’elles sont toutes bonnes, ou toutes mauvaises. Le point est que nous ne pouvons pas nous tromper, quelques soient nos choix. Je sais, c’est compliqué à comprendre quand on accueille cela avec sa tête…mais ça ne l’est plus quand on l’entend avec son coeur.
Le libre arbitre, le vrai, implique d’écouter les désirs de ton Âme et de ton cœur. C’est judicieux de les écouter car ce sont les parties de toi qui sont les plus reliées à la Lumière et à l’amour inconditionnel. Crois-tu vraiment que ces parties de toi te mettraient dans des situations qui te porteraient préjudice?
Le libre arbitre comme pre-requis au nouveau Monde
Notre mode de vie nous rassure et nous stresse à la fois. C’est là sa plus grande force! Cela rend complexe la remise en question profonde dont nous aurions besoin pour avancer. Mais comment sortir de cette illusion, si ce n’est en commençant à penser et à réfléchir par soi-même, en dehors des boites?
Il y a de mon point de vue 7.5 milliards de boites différentes sur cette Terre. Il est possible de regrouper les gens par profil selon leur mode de consommation. Mais il est impossible de le faire pour leurs histoires d’Âmes. Chacun de nous est le résultat de ses expériences de vies passées et présente. Un cocktail unique. Au nom de quoi devrions-nous faire rentrer cela au chausse pied dans un moule standard?
Malheureusement, même si les choses bougent et s’accélèrent ces derniers mois, n’avons pas encore décidé de récupérer notre libre arbitre. Pourtant, les choses ne pourront évoluer qu’à partir du moment ou nous croyons que cela est possible et où nous commençons à créer cette autre réalité pour nous mêmes.
A l’image du scénario d’ « Inception », nous sommes tellement loin dans l’illusion que nous n’imaginons pas sous combien de couches nous sommes enfouis…Il est temps de remonter à la surface mes amis…Il est grand temps de remettre nos têtes hors de l’eau!
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La résilience anticipée…
Je suis actuellement en train de réfléchir à la forme de ma prochaine conférence. Il va sans dire que le thème sera en lien avec la résilience. Les idées se bousculent dans ma tête. Je me demande comment les organiser afin que chacun en ressorte un petit peu transformé. En fait, je me surprend à aborder cet événement comme une formation…Et je réalise que cela n’en est pas une!
Personne ne détient la vérité absolue…
A l’évidence, je ne détiens pas la connaissance de la meilleure manière d’être résilient(e). D’ailleurs, il n’y a pas d’école ou de « diplôme de résilience » qui me donne plus de légitimité pour dire comment faire. Et pour cause, la meilleure école pour développer sa résilience est celle de la vie. C’est en faisant l’expérience de l’existence qu’on « booste » cette ressource déjà présente en chacun de nous.
Les « conférences » d’aujourd’hui sont seulement la version 4.0 des discussions que nos ancêtres pouvaient avoir sur la place publique ou en famille. Ces temps où chacun s’écoutait encore expliquer ce qu’il avait vécu et les leçons qu’il en avait tiré. Nous avons perdu cette spontanéité à la faveur de conversations en pointillées par écrans interposés. Et pour remédier à notre isolement, nous allons voir des « pseudo-gourous » expliquer leurs façons de voir la vie. Et si nous ne sommes pas satisfaits, nous sautons d’un « gourou » à l’autre jusqu’à ce qu’on en trouve un qui nous convienne…
Les pré-requis à la résilience…
Mais l’inspiration ne vient pas forcément des choses qui nous conviennent ou nous paraissent familières. Il faut être décidé à bouger, à évoluer vraiment pour être inspiré. C’est le pré-requis. Si, au fond, je ne souhaite pas évoluer – quitte à rester dans mon mal-être – même les « gourous » les plus charismatiques n’y changeront rien!
Avec nos outils de communication actuels, il est déjà possible d’accéder plus ou moins gratuitement à toutes sortes d’informations utiles. Il est possible de lire tout ce qui est paru sur la Résilience depuis son apparition dans le langage relié à l’humain. Cependant, deux choses importantes sont également à considérer : je peux connaitre tous les tenants et aboutissants du sujet, si je n’ai pas décidé de résoudre ma problématique ou si toutes les conditions ne sont pas réunies en moi, il ne se passera probablement rien.
Etre résilient c’est aussi éviter les pièges de l’ego
De ce fait, préparer une conférence avec l’intention de faire bouger les gens dans ce contexte me parait un brin donneur de leçon, voire prétentieux. Limite « pseudo-gourou » même…De plus, le risque est grand d’être déçue si je ne constate pas d’évolution probante chez les participants. Partant du principe qu’une conférence reste simplement un point de contact avec un public, sans réelle possibilité de faire un suivi derrière, il est quasiment impossible de savoir de façon certaine si quelque chose aura bougé chez les gens.
Attention, je ne suis pas défaitiste! En fait, je reste convaincue qu’il n’y a pas de hasard et que ceux qui viendront, auront besoin de vivre ce qui va être, dans la forme où cela sera. Ce sera juste pour eux de le vivre de cette façon, à cet instant. Il en sera de même pour moi. J’ai donc décidé de raconter mon expérience de vie, de partager en particulier comment je me suis dégagée d’une vie dénuée de sens pour aboutir à ce moment de partage.
Nous pouvons tous parler de résilience
Ce que je vais faire, tout le monde peut le faire. Avant, il était nécessaire de montrer patte blanche pour être légitime en conférence. Aujourd’hui, nous avons besoin de nous reconnecter les uns aux autres, de fonctionner de nouveau en réseau ouvert, responsable et solidaire! Si nous étions dans un contexte boursier, la nouvelle « valeur refuge » ne serait pas l’or ou le diamant mais bien la transmission de savoirs et d’expériences au plus grand nombre!
Nous avons tous une richesse immense en nous. Les expériences de vie les plus sombres, les traumas les plus profonds deviennent mêmes des inspirations immenses lorsqu’ils sont surmontés. A l’inverse des énergies fossiles, nous avons de la résilience à foison, à condition de la considérer et de s’en servir. En vérité, nous n’avons besoin de personne pour activer cette ressource. Il suffit simplement de le décider. Mais c’est précisément cette décision qui est délicate à prendre parfois.
L’Univers nous aide…quoiqu’il arrive!
Là encore, l’Univers ne nous laisse pas tomber. Les guides nous accompagnent au quotidien pour nous aider dans nos demandes les plus concrètes dès lors qu’il s’agit d’œuvrer au meilleur pour nous mêmes.
Cet article est un exemple de « résilience anticipée », ou comment éviter de se mettre dans une situation qui ne nous conviendra pas. Encore faut-il être en contact avec soi-même et conscient de ce qui se vit en nous. Mais ceci est de la matière pour un autre article…
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Le déni de la peur
Tous les jours nous recevons dans nos vies une quantité colossale de mauvaises nouvelles, toutes plus anxiogènes les unes que les autres. Quand ce ne sont pas les nouvelles qui nous angoissent, ce sont les conversations autour d’elles qui prennent le relais!
A l’heure où j’écris ces lignes, Greta Thunberg vient de faire un discours poignant à l’ONU et la planète se divise en deux : ceux qui soutiennent son discours et son courage, et puis ceux qui prennent le prétexte de son jeune âge pour dénigrer le bien fondé de sa démarche et la véracité de ces sources.
Force est de constater qu’aujourd’hui, trouver des nouvelles optimistes et constructives relève du parcours du combattant. Les salles d’attentes des médecins montrent bien que ne savons plus vers où nous tourner pour trouver un peu de répit dans ce flot ininterrompu de marasme. Trouver un lieu, un moment, ne serait-ce qu’une légère brise qui ne souffle pas un flot d’émotions mal embouchées ou un de ces parfums de désespoir, relève de l’exploit.
La peur comme moteur de notre économie
Pour le coup, personne n’a jamais dit qu’il ne faut pas avoir peur. Notre économie est maintenant entièrement basée sur la peur : peur de vieillir, peur de mourir, peur d’être malade etc…La peur est autorisée tant qu’elle génère du business. Mais face à l’extinction de masse des espèces, au dérèglement climatique, à la raréfication du pétrole et les conséquences massives que cela aura sur notre mode vie, nombreux sont ceux qui lui préfèrent le déni.
Pourtant il me semble plus que légitime de se demander comment nous allons subvenir à nos besoins de base lorsque les transports ne fonctionneront plus faute de carburants, que nous ne pourrons plus nous chauffer, ou lorsqu’il n’y aura plus d’espace non bétonné sur cette Terre pour respirer!
Comment éviter d’avoir peur?
Je le dis tout net : cela ne me semble pas possible. Mais il y a, comme à l’habitude dans notre société, une multitude de solutions « miracles » : l’alcool, la drogue, les jeux vidéos (quitte à vivre dans une réalité pourrie autant aller se réfugier dans une réalité fictive où il est possible de contrôler ce que l’on vit), les médicaments etc…Mais aucune ne soigne la cause du mal qui nous ronge. Nous sommes comme les trois singes, une fois que nous ne voyons, n’entendons et ne parlons plus, le problème n’a pas disparu…mais au moins nous sommes un peu moins indisposés!
Et pour cause…La peur à la base est nécessaire à la survie. De nombreux processus physiologiques l’accompagnent. Ceux-là même qui ont permis à nos ancêtres lointains de ne pas mourir des les griffes des animaux qu’ils chassaient! Notre premier réflexe face à la peur est la fuite et c’est bien normal. Nous cherchons à nous extraire de la situation qui nous angoisse. Mais qu’en est-il lorsque les sources de peur sont partout, permanentes et en un lieu (la Terre) que nous ne pouvons pas quitter facilement ?
L’arbre qui cache la forêt
A bien y regarder, le véritable problème n’est pas d’avoir peur ou de manquer de solutions pour y remédier. Le vrai sujet est que tant que nous sommes dans le déni de notre peur, nous la nourrissons, nous l’entretenons, nous lui donnons carte blanche pour contrôler toute notre vie. Pire, à l’instar de certains animaux, la peur peut nous paralyser!
Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas avoir peur. Si tu as lu mes précédents articles, tu sais que je ne suis pas fan de cette solution car cela revient à mener 2 batailles : celle contre ta nature profonde d’homme ou de femme (perdue d’avance) et celle contre la peur que tu ressens. Je ne connais personne qui est sorti(e) victorieux(se) de ce combat. Je suis simplement en train de dire que si la peur ne peut être évitée, alors autant l’accepter et la gérer, non?
Comme pour tout dans la vie, c’est à partir du moment où j’accepte l’idée que je suis face à un problème que je me mets en conditions d’y trouver des solutions. Et parfois même, je trouve des solutions tout à fait acceptables alors que je suis à la base certain(e) que c’est sans espoir! Après tout, je suis un être humain, pas une machine. Pourquoi devrais-je avoir honte d’être qui je suis profondément?
Une peur légitime mais pas assumée
Pour reprendre l’exemple de Greta Thunberg, la différence entre ceux qui la soutiennent et ceux qui la dénigrent n’est pas l’absence de peur des uns face à la grande peur des autres. Il me semble que la différence réside dans la capacité des uns à avoir accepté leurs peurs et à tenter de faire quelque chose pour y remédier, tandis que les autres sont encore dans le déni de leur peur. Il en résultent qu’ils dénigrent le sujet de fond et cherchent des boucs émissaires sur la forme pour détourner leur attention de leur vraie problématique personnelle.
Peut-être aussi qu’au fond ils ne savent pas comment s’atteler au chantier, tant la tâche est immense…Surtout s’ils se sentent seuls et désemparés devant ces changements de mode de vie, considérés comme des « sacrifices » probablement nécessaires mais également perçus comme insurmontables.
Tu l’auras compris, la résilience s’applique à toute la panoplie des émotions humaines. Et la solution est la même pour toutes : accepter avec le cœur qui nous sommes. C’est un des rares sujets sur lequel nous avons pleins pouvoirs et responsabilités…autant nous en servir!