-
Pourquoi faut-il être heureux?
Je ne sais jamais quoi répondre quand les gens me demandent si je suis heureuse. Je réponds « oui » parce que je suis en bonne santé, j’ai globalement une vie où les gros chocs traumatiques, comme ceux qu’on voit dans les médias, sont absents, et ma situation matérielle est suffisamment stable pour ne pas trop me questionner. Et puis, en comparaison de tous ces gens qui souffrent de la faim, de la pauvreté, de la maladie etc…je trouve que je vais plutôt bien, même très bien. Ceci dit, çà ne m’empêche pas d’avoir la désagréable sensation de mentir parfois, de ne pas être aussi convaincue que cela de ma réponse.
Alors, çà veut dire quoi être heureux(se) ?
Le Larousse dit : « Qui jouit du bonheur, qui est durablement content de son sort »… Du coup, je suis allée voir la définition de « Bonheur » également, au cas où il y aurait une révélation inédite et j’ai trouvé : « État de complète satisfaction »…
En lisant ces mots, je comprends qu’en fait je suis rarement heureuse car, même si ma vie va bien, je ne suis pas toujours durablement contente de mon sort. Je jouis pas non plus d’une complète satisfaction. Jusque là rien de spécial. Je ne crois pas être seule dans ce cas, si j’en juge par le nombre de rassemblements et autres manifestations de protestation en cours chez nous. Notre pays est malheureux au point d’en avoir mal…Cette notion de durabilité m’échappe. Je peux attraper des miettes de bonheur de temps en temps, mais je n’ai jamais réussi à attraper la miche complète. Et la conserver reviendrait à me lancer dans la quête du Graal!
Et au fait, pourquoi faudrait-il absolument être tout le temps heureux(ses)?
Si je tenais celui ou celle qui a décrété cela, je lui tordrais volontiers le cou (façon de parler bien sûr). Celui ou celle-là nous a vraiment mis dans la merde parce que force est de constater qu’il y a des fois on doit aller les chercher loin les vrais moments de bonheur, surtout dans les vies qu’on mène actuellement. Qu’y-a-t-il de vraiment joyeux dans le fait de courir partout, de devoir supporter son boss, ses clients, son conjoint, ses gosses, les prix qui augmentent, les bouchons etc…?
L’insatisfaction, un moteur de l’économie
Une solution est de se tourner vers les « Dieux de la consommation » pour trouver de la satisfaction à posséder le dernier smartphone, ou la dernière déco à la mode. L’avantage de cette quête c’est qu’elle est amplement nourrie par notre société. Tu veux être heureux(se)? Tiens je te donne le dernier Apple, comme çà tu vas t’acheter une sorte de validation sociale, une espèce de « coolitude patentée », que tout le monde ne peut pas se payer. Et au prix où ces petites choses sont vendues actuellement, c’est devenu un vrai produit de luxe! Le coté artisanal en moins…et la pollution de la planète en plus, donc un luxe que bientôt nous ne pourrons plus nous payer.
Je charrie, je sais. C’est parce que je sais aussi à quel point il est simple et pratique de retourner sur cette autoroute de la consommation. Il est plus difficile de s’en passer, en effet, surtout si on est pris dans l’engrenage du temps! Mais force est de constater que posséder le dernier objet à la mode ne remplit pas non plus les deux conditions du bonheur. Je ne suis pas pleinement & durablement satisfait de mon dernier smartphone puisque dès qu’il en sort un autre, il me le faut absolument! Tiens-tiens… les « Dieux de la consommation » auraient-ils compris le pouvoir bénéfique de l’insatisfaction humaine sur leur bilan financier?
L’interdiction d’être malheureux
Nous vivons dans une société où il est implicitement interdit d’avoir des problèmes puisque tout un système est là pour nous vendre des solutions à tout. Je trouve cela d’une violence inouïe. En effet, notre nature humaine – que nous ne pouvons pas modifier – fait que nous ne décidons pas toujours le bonheur pour nous-même et que par conséquent les moments de bonheur sont plus rares, toutes proportions gardées. C’est comme si on interdisait aux gens d’être ce qu’ils sont!
Et qu’en pense l’Univers de tout çà?
Les guides nous répondent qu’ être heureux n’est pas une obligation car nous avons notre libre arbitre et nous choisissons en permanence la manière dont nous voulons expérimenter l’existence. Mais être heureux est contagieux. Et ce virus semble avoir la capacité à se répandre plus vite que les autres. En d’autres termes, si je décide de m’autoriser à être heureuse, alors je montre la voie aux autres autour de moi. En quelque sorte, je les incite silencieusement à en faire de même. Et s’ils le décident également cela devient une tâche d’huile qui se répand à grande vitesse.
Nous sommes conçus pour fonctionner « en réseau ».
Lorsque suffisamment de gens ont décidé de croire au bonheur et d’en faire l’expérience, petit à petit, ce sont les croyances de toute une société qui s’orientent vers des choses plus positives et lumineuses. Autre information de nos guides : nous sommes conçus pour fonctionner « en réseau » et chacun de nous est une sorte « antenne » qui émet et reçoit les vibrations du monde qui l’entoure. Je répète: nous sommes tout autant des antennes émettrices que réceptrices. Si je capte de la frustration et qu’elle résonne avec celle que j’émets, celle de mon voisin etc…tout le réseau se met progressivement à croire qu’il est frustré et en fait l’expérience immédiatement après.
Alors qu’en serait-il si je décidais de remplacer ma frustration par de l’acceptation de ce qui est là et de le vivre au meilleur pour moi? Le réseau fonctionnerait de la même façon. Mais au lieu de diffuser des informations peu épanouissantes, il diffuserait de l’optimisme…et pourquoi pas du bonheur!
Du coup, comment faire pour accepter qu’on est pas toujours heureux(ses)?
Apparemment, ce qui est fondamental pour sortir de cette impasse, c’est de décider d’expérimenter les événements de la manière plus positive pour soi. Il nous est aussi conseillé de considérer que c’est parce qu’il y a des moments difficiles que les moments de vrais bonheurs sont d’autant plus appréciables.
Je t’invite, quant à moi, à relire mon précédent article sur la Résilience pour comprendre comment décider cela, en gardant bien à l’esprit qu’il existe des gens qui arrivent à être heureux dans des situations que d’autres estiment désespérées. Tu as toujours le choix – je dis bien toujours – de ta manière regarder un événement. C’est toi qui décides. Pas les autres. Pas la société. Toi.
Je sais que ce sujet est un peu polémique et je t’engages à laisser un commentaire si tu as une idée constructive à partager à ce sujet!
-
C’est pas si grave au fond…
On connait tous des gens qui ont la langue bien pendue, de l’humour, parfois un peu grinçant même…On en dit volontiers qu’ils ont un certain « franc parler »?
Et ceux-là, soit on les fuit – trop dur de rester là à attendre qu’ils nous assènent leur coups de grâces- soit on les aime – attitude qu’on pourrait s’apparenter à du masochisme parfois – mais quoiqu’il en soit, il y a peu de place pour la demi-teinte.Mental, mental quand tu nous tiens…
J’ai passé le mois d’août à réfléchir sur ma façon d’interagir avec le monde. Je me perçois parfois comme trop preignante dans les conversations et avec le recul je m’en veut toujours de ne pas voir laissé suffisamment de place aux autres. Même si personne ne me fait la remarque, je me fais ce reproche et cela me plonge dans une sorte de morosité latente pas très agréable. Je prend ce sujet un peu trop au sérieux, et çà m’enferme dans une spirale, dont il me faut toujours un peu de temps pour me sortir.
J’ai donc demandé de l’aide à mon guide pour avancer, car il est impossible pour moi de ne pas avancer d’une manière ou d’une autre…Le sentiment de stagnation ou de recul m’est insupportable. D’ailleurs si je devais comparer ma vie à ma voiture, c’est toujours en étant à l’arrêt ou en reculant que j’y ai fait des bosses!!!Et comme par hasard…
Quelques jours plus tard, je patiente à la gare et je décide d’aller à la maison de la presse jeter un œil aux livres…Et là je tombe sur celui de Mark Manson (blogger star aux US mais inconnu au bataillon ici) qui parle de « l’Art subtile de s’en foutre ». Le titre est accrocheur, la couverture est orange. Je l’ai feuilleté quelques secondes et j’adoré le style d’écriture très cash, très réaliste, pragmatique et pertinent. J’ai mis les infos sur ses vidéos Youtube dans mes Liens.
Ce gars te parle de Résilience avec le langage, parfois peu châtié, qu’on a tous au quotidien. Et çà fait du bien!
Je me suis dit que j’aurais pu écrire ce livre, à ceci prêt que je ne me sens absolument pas prête pour çà et surtout que j’y ai appris 2 ou 3 choses en lien direct avec mon problème. Merci à mon guide qui tapé dans le mille encore une fois!Alors c’est quoi la révolution dans ce bouquin mis à part son ton impertinent, hein?
- La vie vient avec son lot de problèmes, on y peut rien c’est comme çà donc autant l’accepter (tiens donc…).
- Personne n’est parfait et on a tous notre lot de problèmes, alors pourquoi le cacher?
- C’est souvent des problèmes que sorte les plus belles opportunités d’avancer dans la vie.
- On ne choisit pas toujours les « merdes » qui nous tombent dessus, mais on peut choisir la manière de les prendre et de les résoudre
- Tout çà n’est pas si grave au fond, donc autant s’en foutre (en anglais » to not give a fuck »)
Il y a plein d’autres choses très futées dans ce bouquin que je te laisse découvrir mais ce sont celles-là que j’ai retenues pour moi.
On a le droit d’avoir des problèmes…et de choisir de les ignorer aussi!
En bref, on a tous la conviction qu’il ne faut pas avoir de problèmes dans la vie parce que c’est désagréable. Notre nature nous pousse à refuser les problèmes, notre « dressage » également (à l’école, dans l’entreprise, de la part du gouvernement…). Nous vivons dans la hantise d’avoir des problèmes et le développement personnel (sous réserve qu’il n’est pas mal interprété) nous incite à les nier au profit de la pensée positive, d’une attitude lisse et bienveillante etc…
Imagine la violence que nous nous infligeons, par culpabilité d’être de simples êtres humains!Alors « Markounet », il nous dit, « bah ouais t’as des problèmes, j’ai des problèmes, tout le monde à des problèmes et c’est NORMAL ». Autant les accepter (tiens donc…) Ça fait partie de la vie. Et puis, regarde-les différemment tes problèmes. Prends-les comme des opportunités d’évoluer par exemple.
Tu as bien assez a faire avec tes problèmes sans t’embarrasser avec ceux des autres et que donc il faut faire le tri. Prends les problèmes qui te seront directement profitables, mais surtout laisses les autres (d’où l’art de s’en foutre). En gros, on peut choisir certains problèmes et ignorer les autres. Et lorsque tu es confronté(e) à tes problèmes, tu peux choisir la manière dont tu les regardes afin de trouver l’angle qui te permettra d’en sortir plus grand(e) et non plus ratatiné(e).Nous évaluons les événements de nos vies selon nos propres valeurs
Moi çà m’a permis de prendre du recul sur ma situation et ça m’a mis le doigt sur la notion de valeur. C’est-à-dire la chose qui fait que tu vas traverser ce problème en le vivant moins mal. C’est extrêmement important d’être et de rester en accord avec tes valeurs profondes.
Par exemple, tu traverses les problèmes de la vie de famille parce que pour toi la famille c’est sacré et çà vaut bien de traverser ces quelques bosses sur le chemin…Là où quelqu’un d’autre enverrait tout balader à la moindre brise par absence de cette valeur.Ceci est une idée extrêmement intéressante! Elle induit qu’on peut regarder ses problèmes selon différents prismes. Il y a le prisme par défaut qui est ta valeur habituelle (ex: réussir dans la vie, être heureux…etc). Et là soit c’est compatible et tant mieux, soit pas, et c’est la merde. Il y a également tous les autres prismes possibles que tu peux trouver si tu te donnes la peine de les chercher!
Du coup, ce livre m’a donné l’opportunité de me poser la question de savoir quelles sont réellement mes valeurs profondes…et ce n’est pas si simple de répondre à cette question. mais c’est la clef de voûte de tout l’édifice!Alors je te laisse bouquiner, t’introspecter dans tes valeurs et trouver ainsi une nouvelle forme de Résilience au quotidien.
N’hésite pas non plus à mettre un petit commentaire en bas de ce fil… -
Bienveillance ou Complaisance?
Dans la série des mots en « ence/ance »…je voudrais parler aujourd’hui de la différence entre « Bienveillance » et « Complaisance ».
Cela me semble particulièrement adapté ces derniers temps où l’humanité semble découvrir que les plus beaux parleurs, ou les messages les plus polissés, cachent souvent les pires réalités. Nous sommes en plein G7 et force est de constater que de plus en plus de personnes sont lassées de la « Complaisance » du discours de nos dirigeants alors même que leurs actes démontrent l’inverse de ce qu’ils ont annoncé.
Nous sommes accrocs à la forme des choses…
Sans aller jusque là, combien de fois dans nos quotidiens , entrons-nous en conflit avec une personne du fait de mots que nous estimons mal choisis?
En effet, il y a autant de sensibilités que d’individus et il n’existe pas de bonne façon « universelle » d’exprimer une chose. Pire, la politesse est parfois le meilleur serviteur de l’hypocrisie! Par conséquent, nous devons donc accepter que l’autre exprime ses idées avec ses propres mots, sans forcément chercher à blesser qui que ce soit. Plus facile à dire qu’à faire…je sais!Mais je crois que notre appétit pour la « Complaisance » est en train de nous mener à notre perte. C’est comme si d’un coté nous jurons la main sur le cœur de vouloir la vérité, la transparence, l’honnêteté, la responsabilité… et de l’autre nous n’assumons pas, nous nous mettons en colère, voire même nous renions tout en bloc parce que cela nous renvoi à nos limites!
La confusion est facile…
Alors repartons de la base, que disent les définitions du Larousse, hein?! C’est quoi ces mots barbares?
- Bienveillance = Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui
Quand le lis cette définition, je pense à mes parents ou mes meilleurs amis, à leur amour inconditionnel et à leur capacité à me soutenir y compris lorsqu’ils n’approuvent pas mes choix. Dans ces moments là, ils trouvent la force en eux de dire, « ok tu es différente de moi mais je t’aime et je t’accepte tel que tu es » , sans se renier pour autant. Avec le temps, j’ai fini par comprendre que si c’est juste pour ton cœur, même si c’est un peu désagréable à entendre, c’est que tu es probablement en présence de « Bienveillance ».
- Complaisance = Disposition d’esprit de celui qui cherche à faire plaisir en s’adaptant aux goûts ou aux désirs de quelqu’un
Quand je cela, je pense à un commercial, un banquier, un chef, un patron…qui a besoin que je lui achète quelque chose ou que je lui rende un service, car au fond, pourquoi quelqu’un qui n’a aucun lien d’amour inconditionnel avec moi voudrait me faire plaisir, si ce n’est pour en retirer une forme de bénéfice comme un service, une approbation, de l’affection, plus de sérénité…? C’est la tête – ou l’ego – qui reconnait la « Complaisance« . Il en est même très friand. Et tu sais bien qu’on est tous plus ou moins enfermés dans notre sphère mentale!
En bref, plus tu t’attaches à la forme des choses, des gens, des idées, moins tu es susceptible d’évoluer. Car c’est dans les moments difficiles que tu apprends et grandis le plus – et plus tu encourages les êtres aux intentions parfois discutables à peaufiner leur discours pour « faire passer la pilule ». Par contre, ceux qui prennent la peine – et ce n’est pas toujours facile de ramer à contre-courant – d’être vrais dans leurs propos, dans l’acceptation d’eux-mêmes et des autres, sont fréquemment marginalisés. Je vais même pousser le bouchon un peu plus loin…
Plus la forme est belle et plus il est primordial de bien rester connecté(e) à ton cœur pour avoir le discernement nécessaire à continuer de faire ce qui est juste pour toi.
Ecouter ton cœur à la place de ce que dit ta tête
Attention, je ne veux pas encourager la paranoïa. Je suis bien consciente que nous usons tous de « Complaisance » à certains moments et que cela ne fait pas de nous des gens à abattre pour autant. Je veux simplement souligner deux choses :
- Plus tu t’acceptes tel(le) que tu es, moins tu as besoin de « Complaisance » pour convaincre et être convaincu(e).
- Plus tu évalues ce qui se présente avec ton cœur et non avec ta tête, plus tu es « Bienveillant(e) avec toi-même et les autres!
C’est la raison pour laquelle j’en reviens toujours à ma chère « Résilience« …
Tant que tu ne trouves pas la force de t’accepter tel(le) que tu es, tu attends des autres qu’ils te rassurent, te soutiennent et t’encouragent…Et, comme un « junky », tu n’en as jamais assez. Tu te compares en permanence et en toute chose, pour décider qui a tort ou raison…Sauf que les autres « junkies » sont comme toi. Ils ont les mêmes attentes, les mêmes droits à exister et aptitudes à juger. Dans le meilleur des cas, il en résulte un dialogue de sourds, ou de grandes frustrations. Dans le pire des cas, de la violence et des guerres!
En conclusion, plus tu cherches à être « caressé(e) dans le sens du poil » et avoir raison sans être prêt(e) à entendre les suggestions BIENVEILLANTES de ton entourage humain ou céleste, plus tu passes à coté du réel objet de la vie qui est ETRE HEUREUX et plus tu te maintiens dans le groupe des « victimes potentielles » de tous les COMPLAISANTS, près à te « vendre du rêve », qui passent dans ta vie.
Ce sujet est mon thème de prédilection…Tu vas sûrement en entendre parler de nouveau tant cela me semble au cœur de la prochaine étape dans l’évolution de l’humanité vers plus de conscience et de lumière.
Je te laisse infuser çà…A très bientôt!
-
Et si on habitait autrement?!
Je continue mon histoire à propos des solutions alternatives. Et aujourd’hui, « au hasard » de mes clics je suis tombée sur des idées d’habitats alternatifs et surtout peu gourmands en ressources naturelles. Ce n’est bien évidemment pas leur seul intérêt. Sinon, je n’aurais pas pris 5 minutes pour écrire cet article, hein?!
Alors, si tu es actuellement logé(e) en ville dans un appartement que tu loues seul(e), ou chez tes parents ou même dans une maison qui te coûte « une blinde » à entretenir avec ta famille, il est possible que tu trouves de l’inspiration dans ces alternatives…et pourquoi pas une idée abordable qui t’incitera à sauter le pas!
- Sur le site « Toits Alternatifs » tu auras une bonne vue d’ensemble des possibilités et surtout tu verras des témoignages de gens qui ont déjà sauté le pas.
- Sur le site de « Colibris » tu trouveras tout un dossier sur les « Oasis », un nouveau mode de vie alternatif et solidaire proposé par Pierre Rabhi.
« Organiser sa Résilience » c’est aussi cela. Nous n’avons pas d’autre choix que de vivre avec notre temps. Et nous l’avons vu notre avenir est rempli de nouveaux challenges. Etre serein et heureux dans son habitat est déjà une bonne base pour affronter ce qui arrive. D’autant que ces modes d’habitations de réalisent de manière collaboratives et solidaires. Ils sont aussi souvent moins chers que nos maisons et appartements traditionnels. Si ça se trouve, tu as même peut-être suffisamment d’économies pour te le payer!
A titre d’exemple, si tu es fan des habitats de type féérique, une Maison Kerterre coûte entre 6000 et 10000€ (voir vidéo plus bas) et si tu préfères garder une certaine mobilité, une « Tiny House » entre 30000€ et 50000€…Essaie donc de trouver une maison à ce prix là chez Bouygues!Comme promis, je partage avec toi cette information très pragmatique pour t’inspirer peut-être quelques idées de mieux-être pour toi-même.
Et quoi de plus spirituel que d’œuvrer pour son mieux-être?L’Univers nous encourage à cela et souhaite une chose pour nous, c’est notre bonheur. Parce que lorsqu’on est heureux on rayonne cette énergie autour de nous, et nous encourageons notre entourage à en faire de même.
J’ai personnellement ressenti une grande libération le jour où j’ai compris – et accepté – qu’il n’y a pas d’autre but dans la vie que de faire l’expérience de l’existence…afin de trouver le bonheur. Changer de mode de vie, pour plus de solidarité, moins d’impact sur les ressources de notre Terre et plus de connexion à nous-même et à la nature me semble être un bon début pour trouver le bonheur, non?!
-
Il ressemble à quoi notre futur?!
Comme je te l’ai dit dans mon deuxième post, plus bas, déjà, des gens se sont organisés pour imaginer la suite!
De belles initiatives sont nées de cela. Aujourd’hui, je vais t’en citer 2 que tu retrouveras bien sûr dans les Liens.Il s’agit de la chaine Youtube » Après l’Effondrement » et de « l’Institut des Futurs Souhaitables ».
« Après l’Effondrement » vise , comme son nom l’indique, à te projeter dans le Monde d’après l’ère industrialo-pétrolière et tente de répondre à des questions comme » Aurons-nous encore l’électricité, de l’eau potable, internet? Comment pourrons-nous nous déplacer? Quelle température fera-t-il? » etc…
Je trouve ce travail très utile dans la mesure où une partie de la peur que tu peux ressentir vient du fait que tu n’as pas les informations nécessaires à la projection dans ce futur. Force est de constater que la société actuelle et le gouvernement te cantonne au présent, en niant le problème et que mis à part les « films- catastrophe », il n’y a pas beaucoup d’idées de ce à quoi tout çà pourrais ressembler. Cette chaîne va te permettre de mieux te figurer à quoi t’attendre et donc mieux te préparer.L’institut des Futurs Souhaitables, quant à lui, est un vraie institution qui vise à remettre les gens optimistes en action, en les incitant à participer à des séances de prospective sur le futur, c’est à dire permettre à un groupe de personne d’imaginer des scenarii de futurs selon plusieurs hypothèses de départ. Comme les profils des gens impliqués sont aussi divers que ceux de notre société, cela donne des résultats très intéressants!
Ce qui ressort de ces groupes de réflexion, c’est qu’il n’existe aucun scénario de futur souhaitable pour l’Homme, où il ne doit pas d’abord se reconnecter à la Nature et à la spiritualité! Tiens donc…Et si l’effondrement de notre mode de vie actuel était, en fait, l’opportunité de vivre de manière plus écologique, solidaire et spirituelle?
Ce que je voudrais ouvrir comme porte ici, c’est qu’une autre façon d’être résilient(e), par les temps qui courent, est peut-être de décider que les expériences qui nous attendent ne sont pas forcément uniquement des malédictions, mais également des occasions pour lâcher ce qui nous pèse dans ce Monde et le remplacer par des choses qui ont d’avantage de sens pour nous…
Je pose juste çà là, je reviens bientôt…et si cela t’inspire, n’hésite pas à me faire part de tes idées, tes commentaires plus bas!
-
Organiser ta Résilience
Ça veut dire que, même si tu as décidé de rester optimiste et d’avancer coûte que coûte, tu peux quand même avoir besoin d’infos, de structure et de soutien pour mettre en oeuvre ce dont tu as besoin pour garantir ta survie future.
Le rôle des collectivités locales
C’est là que tu te rends compte que les collectivités locales vont jouer un rôle majeur!
En bref, si tu hésitais à aller voter aux municipales ou aux régionales, maintenant il va falloir y aller! Car nos maires et nos présidents de département et de région vont devenir des personnages centraux dans ton quotidien à venir (Petite parenthèse politique, parce que, d’une part, ca fait partie de la vie et, d’autre part, ces gens se trouvent au plus près de nos problématiques quotidiennes. Ce sont également eux qui en dernier recours pourront permettre le déblocage des situations).Si tu n’habites pas en Gironde, ci-dessous tu trouveras des Liens vers le site de la région Nouvelle Aquitaine qui n’est pas en reste question information sur la transition énergétique et du reste. N’hésite pas à partager en commentaire des infos sur d’autres initiatives qui existent près de chez toi!
1. Substituer les énergies fossiles par les énergies renouvelables
3. Soutenir les initiatives citoyennes de réduction des déchets
4. Lutter contre le gaspillage alimentaire
5. Des filières porteuses pour l’économie sociale et solidaire
6. Réaliser des économies d’énergie
Des particuliers qui se bougent déjà…
J’ai mis dans les Liens plusieurs initiatives locales (girondines essentiellement) qui montrent qu’il y a déjà beaucoup de gens qui se mobilisent pour proposer des modes vie alternatifs à celui que l’on connaît tous. Ce sont parfois même des gens qui ont choisi de « lâcher » des vies bien rangées et souvent plus aisées pour aller vers des projets qui résonnent pour eux.
Il n’y a qu’en écoutant son cœur et en lui laissant la prise de décision qu’on peut faire des choix comme ceux-là!
Au passage, voilà de beaux exemples concrets de gens qui ont laissé le gouvernail de leur vie à leur cœur l’espace d’un instant. Je sais pas toi, mais moi je leur trouve à tous un air radieux!!!J’ai voulu partager ces informations avec toi car une spiritualité pragmatique a besoin de supports concrets dans la matière. J’ai été plutôt rassurée de voir que le sujet est traité par nos collectivités locales même si on continue à entendre très peu parler de façon constructive dans les principaux médias de ce pays.
Ce sera ma modeste contribution…à ta résilience joyeuse et pragmatique!
J’espère que tu y trouveras du réconfort et de l’inspiration pour tes propres initiatives. -
Résilience, vous avez dit Résilience?
Au regard du message de Bienvenu(e) adressé par nos guides ci-dessous, il me semble important d’introduire maintenant la notion de Résilience. Qu’est-ce que la résilience?
Qu’est-ce que la résilience?
Ce terme est à la base utilisé pour parler de la capacité d’un matériau que l’on soumet à un choc (étirement, compression etc…) à reprendre sa forme initiale. Pour prendre un exemple très concret, le caoutchouc est un matériau très résilient tandis que l’acier l’est beaucoup moins.
Je mets ici un lien vers un article assez succinct qui explique l’étymologie du mot et l’évolution de son usage au fil du temps. Ceci dit, si tu es familier(e) des ouvrages de Boris Cyrulnik, tu sais sans doute tout ce qu’il y a a savoir sur la Résilience appliquée à l’Humanité.Retrouver son calme…
Alors comment faire pour retrouver un état d’être serein après avoir lu un tel message?
Voici ce que j’ai fait et qui m’a plutôt réussi jusqu’à présent. Cela ne m’empêche pas d’avoir des petites rechutes de temps en temps, mais en appliquant cette méthode j’arrive assez rapidement à retrouver mon calme et ma joie de vivre!- La première étape est sans doute de prendre 1 à 3 grandes respirations pour se recentrer et prendre conscience que, même après une telle annonce, on est toujours là, en vie et en bonne santé.
- La deuxième étape pour garder durablement son calme est d’accepter ce qui a été dit. Cela ne veut pas dire qu’il faut être d’accord avec cette idée (bien qu’à priori qu’on soit d’accord ou non ne changera rien au problème). Cela veut juste dire qu’il faut traiter ce message comme une information qui a le droit d’exister au même titre que toutes les autres.
Te rappeler que c’est toi qui décides…
Tu vas me dire « oui ok mais comment je fais pour accepter çà, moi? ». Eh bien, de la même façon que tu le fais déjà toutes les fois ou tu veux en finir avec une situation qui ne te conviens pas…Tu le décides! et cela doit être sans appel, non négociable.
D’ici, je t’entends dire » ouais, c’est çà, mais si c’était aussi simple, je n’aurais plus aucun souci dans ma vie! ». Eh bien, oui, c’est aussi simple et surtout, à priori, il n’y a pas d’autre moyen d’y arriver. Je me souviens, c’est probablement la première question que j’ai posé à mon guide…Sa réponse a été immédiate et limpide : « Si tu veux une chose pour toi-même alors décides-le. L’Univers est très simple, Pascale. C’est la seule solution. Il n’y en a pas d’autre ».Alors effectivement, il y a un petit piège dans l’histoire.
Quand l’Univers parle de décision, il parle de celle qu’on prend avec le cœur et pas avec la tête.
Et c’est là que réside la difficulté pour nous qui sommes soumis à notre mental. Nos vies sont remplies d’exemples de décisions logiques mais pas forcément pertinentes du point de vue de notre cœur.
Comment faire?
Les décisions prises avec le cœur ne sont effectivement pas négociables, même si elles peuvent tout à fait être accompagnées de peurs parfois. Ce sont des décisions qui s’imposent comme des évidences profondes, des moments où on voit qu’on ne sait pas faire autrement que décider cela.
C’est cette femme qui décide de quitter son mari qui l’ignore ou qui la maltraite. C’est cet homme qui décide de quitter un emploi où on lui demande de faire des choses moralement répréhensibles. C’est cet enfant qui décide de mettre sa vie de côté pour s’occuper d’un parent malade…etc…Tu as forcément déjà pris ce genre de décision dans ta vie, peut-être à propos de situations moins « complexes ».
Décider d’accepter l’information comprise dans ce message de cette manière, c’est çà être Résilient(e).
Ce qui est magnifique dans la Résilience, c’est qu’il suffit de la vivre une fois en conscience pour en acquérir définitivement la compétence. Et crois-moi, même au quotidien c’est une arme de premier choix pour affronter la vie!Et après…?
Une fois passé ce cap délicat, tu dois te sentir beaucoup plus serein (si ce n’est pas le cas c’est que tu n’as pas décidé avec ton cœur et dans ce cas je recommande une méditation complète pour retrouver ton calme)…Si tu te sens mieux, tu peux passer à la troisième étape qui consiste à « organiser ta Résilience ». C’est à dire que maintenant que tu sais ce qui va se passer, tu peux décider de trouver des moyens pour vivre cette transition le plus en douceur possible. Et là tu vas découvrir que tu n’es pas seul(e). D’autres t’ont précédé. Ils ont eu des idées ingénieuses et ils sont tous prêts à les partager!
Pour en savoir plus, tu peux aller sur ma page Liens
Tu trouveras des petites vidéos de gens qui mettent des mots sur les maux que tu ressens en ce moment…et çà fait du bien!Et n’oublie pas tu n’es pas seul(e), nous ne sommes pas seul(e)s. Les guides sont très actifs en ce moment pour nous aider à nous débarrasser de tout ce qui n’a plus sa place dans ce Monde qui vient.