Un Monde plus grand…
Il nous arrive de rêver d’un Monde plus beau, plus juste, plus, plus, plus…ou moins, moins, moins…Selon que nous voyons le verre à moitié vide ou à moitié plein, bien sur. Le film « Un Monde plus grand » témoigne de cela rien qu’avec son titre. C’est l’histoire d’un femme qui découvre ses capacités extra-sensorielles. Dans notre Monde, elle est Corinne, technicienne du son. Et dans un « Monde plus grand » elle est la Louve, la Chamane. Celle qui accède à des informations et des « pouvoirs » plus élaborés. Dans ce film, Corinne Sombrun nous montre comment Monsieur/Madame « Tout le Monde » peut, du jour au lendemain, rentrer en contact avec cette part d’elle/de lui-même qui est en sommeil. Cet autre soi, qui attend patiemment notre disponibilité pour se faire connaitre. Tu fais peut-être partie de ceux/celles qui recherchent plus et surtout autre chose. Mais où se trouve ce « Monde plus grand »? Comment trouver l’entrée de cet endroit où tout semble aller mieux, où nous nous sentirions enfin à notre place?
Un Monde ou des mondes?
Le titre de ce film semble suggérer qu’il existe plusieurs mondes. D’ailleurs, nous avons plusieurs expressions qui parlent des différents mondes : celui de la publicité, de la politique, de l’industrie etc…Nous avons même réduit le Monde à chacun de nous avec l’expression « être dans son monde ». Comme si nous avions un Monde séparé en autant « mini-mondes » que d’individus. Dans cette vision de la vie, nous aurions donc 7.5 milliards de mondes cohabitant tant bien que mal les uns avec les autres.
Tout cela sert la philosophie selon laquelle nous sommes tous séparés, entre nous, mais aussi séparés des écosystèmes, des autres espèces et finalement de la planète. Tout ceci alors que nous sommes regroupés en familles, partageant les mêmes sangs, matériaux génétiques, des traits de caractères communs…etc. Et que nous arpentons tous la même planète!
A qui appartient ce Monde?
Cette planète que nous avons découpé en propriétés. Avec le rêve d’accéder un jour à son propre petit bout de paradis, à l’instar du « rêve Américain ». Ce qui nous pèse d’ailleurs ces derniers temps, c’est qu’un petit nombre d’entre nous a, semble-t-il, gagné le droit d’appeler une large part de cette planète « son monde ». Non seulement des bouts de planète mais également les ressources qu’elle entrepose silencieusement en son sein depuis des millions d’années.
A l’échelle de l’humanité notre existence en tant qu’hommes et femmes revient à quelques secondes en comparaison de la lente évolution qui nous a précédé. Et pourtant nous faisons comme si tout cela nous était dû. Tous séparés, chacun sa propriété, mais « coincés » sur la même planète. C’est bien la seule chose à laquelle tient notre conviction d’appartenir au même Monde.
Le monde invisible, ce refuge
Ce film ne parle pas d’une planète plus grande, ni de plus de propriétés ou d’un nouveau Monde…Il ne s’agit pas non plus, pour les éventuels détracteurs, de décrire le « monde intime » dans lequel nous pouvons ou devons parfois nous réfugier pour échapper à la dure réalité des choses. Ce film parle d’un monde invisible, parallèle, que peu d’entre nous peuvent encore contacter.
Il s’agit d’un monde que nous n’avons pas vraiment considéré jusqu’à présent. Un monde superposé, comme un calque, à celui que nous pouvons déjà vivre. Une dimension supplémentaire où se trouve parfois nos êtres chers, nos défunts. D’ailleurs, Corinne dans le film est à la recherche de moyen pour rentrer en contact avec son mari récemment décédé. C’est le point de départ de sa quête et ce qui la pousse à fouiller au-delà de ce qu’elle voit, touche, sent etc…
Nous nous tournons vers ce monde invisible lorsque notre expérience du monde tangible ne suffit plus ou ne nous convient plus. Les religions et autres pratiques spirituelles ont longuement évoqué ce monde invisible pendant des millénaires. A présent, certains se détournent des dogmes religieux, qui manquent de pragmatisme, de modernité et rajoutent même parfois de la confusion à nos quotidiens.
Mais où est donc ce « Monde plus grand »?
Nous voyons ce refuge comme un endroit en suspens entre deux réalités, un endroit ou « lécher ses plaies » avant de nous relancer dans la bataille. Dans le film, il est peuplé d’esprits qui décident des choses, quand ils le souhaitent. Aucune influence n’est possible sur ce que les esprits décident, ni quand ils vont le faire ou comment cela va se traduire en réalité concrète.
Ce monde invisible est mystérieux. Tout comme les Amériques au moment où nos ancêtres les ont découvertes. Pour eux, un monde plus grand c’était dépasser les limites du pays, ou du continent pour savoir s’il existait autre chose au-delà des frontières. Nous avons déjà arpenté ce Monde en long, en large et en travers. Nous pensons qu’il n’a plus de secret pour nous. De plus, nous y sommes de plus en plus nombreux. Et cela crée de nouveaux challenges. L’envie de retrouver un coin de tranquillité notamment.
Par conséquent, nous éprouvons maintenant le besoin de « coloniser » ce monde invisible dans lequel nous croyons trouver les réponses à toutes nos questions. A l’instar de nos ancêtres avec les Amériques, ce monde invisible est devenu notre « El Dorado ». Cette croyance que les réponses à nos questions se trouvent à l’extérieur de nous ne nous quitte décidément jamais.
Nous sommes ce Monde!
De toutes ces idées reçues, celle qui me semble la plus proche de la vérité est que chacun vit dans « son monde ». D’abord parce qu’il y a autant de perception de la réalité que d’individus (voir article sur le Libre Arbitre). Ensuite parce chacun de nous est un monde à part entière. Grâce aux pratiques ancestrales telles que l’Ayurvéda ou la médecine chinoise, nous savons que nous sommes bien plus que les contours physiques de notre corps. En fait, nous avons plusieurs couches d’informations invisibles autour de nous. Des couches auxquelles nous accédons sporadiquement, sans vraiment le savoir.
Certains de nos scientifiques ont commencé à investiguer le lien entre notre corps et le Monde, voire l’Univers. Des chercheurs tels que Nassim Haramein ont récemment démontré qu’il y a une quantité colossale d’informations contenues dans chacune de nos cellules. Certains autres scientifiques disent même que la totalité des informations présentes dans notre Univers est contenu dans l’espace entre chacun des atomes de nos cellules! Personnellement, j’aime cette idée. Elle me semble juste…sans toutefois pouvoir l’expliquer.
Penses-tu que l’Univers pourrait suffire comme « Monde plus grand », pour un temps au moins? Crois-tu qu’il pourrait satisfaire notre quête?
La clé de ce « Monde plus grand », c’est toi!
Si ta réponse est oui, alors ta prochaine question sera sans doute mais comment faire pour y accéder – ou s’y échapper? A l’inverse de la quête des Amériques, ce « monde promis » ne se trouve pas ailleurs, mais en toi, en nous. Si tu es ce « Monde plus grand », penses-tu réellement qu’il faut quoique ce soit d’extérieur pour y entrer? Et si tu y étais tout simplement déjà?
Ce que fait Corinne dans ce film c’est accéder aux plans supérieurs de son être. Elle doit être guidée pour cela. La guidance en question est bien succincte. Il s’agit de vivre, tout simplement. De faire ce que nous avons à faire au quotidien. Il s’agit de le faire le plus en conscience possible bien sur. Mais il n’y a pas besoin de soucoupe volante, de médicament ou autre pratique vaudou pour accéder à notre propre monde, notre intimité profonde. Celle qui est en contact avec ce « Monde plus grand ». Tu peux regarder l’interview de Corinne ici pour voir à quel point elle était loin de tout cela au début de son aventure.
Une vie simple, vécue en conscience suffit pour atteindre cette part de nous mêmes. Utiliser notre énergie, non pas pour réfléchir plus ou être plus productif, mais pour vivre nos envies profondes, nos intuitions, est la clé. Accepter ce qui est. Accepter qui nous sommes est la clé. Cela nous permet de ne plus nous fuir et d’ouvrir sans même le savoir la porte de ce Royaume tant attendu. La Résilience est la clé d’un « Monde plus grand ».
Activer sa Résilience se fait en plusieurs étapes : stopper son auto-sabotage, lâcher prise, accepter ce qui est et se pardonner. Tu peux lire ou relire le livre d‘Olivier Clerc sur le « Don du Pardon » pour y glaner quelques conseils utiles afin d’ouvrir la fameuse porte!
En d’autre termes, c’est lorsque nous acceptons enfin notre réalité dans ce Monde que s’ouvre la porte d’un « Monde plus grand ».