Sortir de la crise, ici et maintenant
Malgré l’augmentation du chaos, je suis convaincue que la manifestation de notre « victoire » est juste une question de temps. Mais cela ne nous dispense pas d’être pro-actif(ve)s dans notre victoire sur la morosité ambiante!
Selon les différents médias, notamment sur les réseaux sociaux, l’urgence est de « se réveiller » pour sortir de la crise. Même la communauté du « Bien-Etre » (dont je fais partie) s’y met à grand renfort de méditation et canalisations de guides. Dans notre quotidien, « se réveiller » veut dire sortir du sommeil et devenir disponible à notre environnement. Que ce soit en matière d’interaction sociale, ou d’événements physiques, cela implique d’être en mesure d’y porter notre attention. Et par conséquent, cela implique d’être disponible aux stimuli externes.
Certain(e)s disent que la journée commence uniquement après leur café. Non pas qu’ils/elles ne soient débout et physiquement opérationnel(le)s avant, mais l’esprit n’y est pas. Beaucoup parlent « d’être au radar », sans les « yeux en face des trous ». Ils/elles seraient bloqué(e)s dans un fonctionnement routinier qui ne nécessite pas d’investissement pour réfléchir et prendre des décisions.
D’un autre coté, les médias, qu’ils soient à la TV ou sur le net, occupent une place centrale dans l’élaboration du scénario mondial actuel. La manipulation est palpable, d’un coté comme de l’autre. Les polarités sont exacerbées à l’extrême. Apparemment, depuis Juin 2020, internet aurait détrôné la TV dans les moyens privilégiés des français pour s’informer. Et internet est largement accessible au grand public maintenant. Pourtant, dès Janvier 2020, une grande majorité ne faisaient plus confiance aux médias quels qu’ils soient.
Alors, si malgré les informations disponibles, de moins en moins de gens font confiance aux médias, pourquoi sommes-nous encore enfermé(e)s dans cette crise « sanitaire » qui n’en finit plus? Quelle autre raison pourrait-il y avoir à cela? Et surtout, comment faire pour en sortir? Cette semaine, je voudrais explorer ce que veut dire « se réveiller ». En quoi cela pourrait nous permettre de sortir de l’impasse dans laquelle nous stagnons depuis des mois? Que dis-je! des années…
Les affres de la sur-information
Qui n’est pas submergé(e) de newsletter et autres mails de promotion à longueur de journée dans sa boite mail? Nous sommes à présent dans l’ère de la sur-information. Les anglais parlent « d’infobésité« , ou surcharge informationnelle. A tel point qu’une activité du matin, lorsque nous sommes encore « au radar », est de faire le tri dans les sollicitations du jour. Et ce avant-même de nous introspecter, de nous demander comment nous allons!
Nous luttons, dès le lever du jour, pour écarter les informations, certes intéressantes (car nous choisissons de nous abonner aux newsletters la plupart du temps) mais aussi envahissantes. Le but étant de faire place à ce qui nous concerne vraiment ici et maintenant. Force est de constater qu’à cette heure-là, nous estimons peut-être que seul un bon café peut sauver notre vie!
A présent nous ne luttons plus pour accéder à de l’information, mais pour obtenir de l’information pertinente dans l’instant. Une information qui ne sollicite pas exagérément nos ressources, mais qui nous nourrit là où nous sommes, tel(le)s que nous sommes. C’est ce à quoi nous aspirons et de préférence sans effort! Car qui voudrait passer des heures à déblayer la tonne d’informations inutiles pour en extraire la substantifique moelle?
Les effets du chaos sur notre « boussole interne »
Après ce constat, quelles solutions nous reste-t-il? Jeter nos smartphones? Déménager dans une grotte? Nous désabonner de toutes nos newsletters? Un peu extrême comme solutions, non? L’article en lien permet de mieux comprendre les mécanismes ainsi que les solutions pour retrouver calme et sérénité. Car c’est seulement à ce prix que nos esprits et nos corps pourront se mobiliser pour nos « vrais » objectifs.
L’autre effet, et de loin le plus grave, est qu’une fois le contact perdu avec notre boussole interne, la plasticité de nos connexions neuronales peut engendrer une diminution importante de notre conscience. En effet, si nous n’avons plus besoin de nous nourrir par nous-mêmes, à quoi bon acquérir et développer ce savoir-faire? A l’extrême, à quoi bon le souhaiter, le vouloir? Autant attendre la prochaine becquée, à la fraise ou au citron, puisqu’à entendre nos médias, seuls 2 positionnements sont possibles: avec ou sans masque! Cela laisse peut de place pour la nuance, et pire encore, à la conscience et la responsabilité propre à chacun.
Maintenir un cerveau 100% occupé, ou bridé, sont autant de façons de maintenir une pression sur la personne, donc de la garder sous contrôle. Nos dirigeants l’ont bien compris et démontré pendant cette « pandémie ». Ceci dit, à défaut de pouvoir changer instantanément les dirigeants de ce Monde, nous pouvons peut-être commencer par nous-mêmes. Cette vidéo montre des gestes simples pour retrouver progressivement notre plein potentiel.
Reprendre les rennes de nos vies : le vrai combat
Se remettre en mouvement de manière volontaire est le premier pas vers le mieux être. Cela passe par la reconnexion à notre corps, nos fondamentaux. Pourquoi? Parce que même si nous n’utilisons plus, ou très partiellement notre boussole interne, notre corps, lui, continue d’en prendre soin. Nos cellules nous soutiennent, y compris quand nous les ignorons. Elles peuvent même nous mettre à terre lorsque le non-sens a atteint son paroxysme depuis trop longtemps.
Regardons simplement la consommation d’antidouleurs ou d’anxiolytiques dans notre beau pays. Regardons également l’explosion des taux de dépressions sévères, voire de suicides depuis le début de cette crise. La plasticité des connexions neuronales permet une adaptation aux événements extérieurs mais parfois les connexions visant à la survie peuvent se prolonger si nous n’y prenons pas garde et nous maintenir dans des comportements inadaptés qui peuvent ensuite devenir de nouvelles habitudes. Parfois ces changements sont pour le mieux. D’autres fois, ils établissent des habitudes, de nouvelles croyances limitantes.
Le retour à la conscience de soi, au même titre que le mouvement joue un rôle fondamental, non seulement dans le retour à la vie, mais également la sortie de cette crise. Chacun a son propre rôle à jouer là-dedans. Ce n’est pas quelque chose que l’Univers peut prendre en charge en lieu et place de chacun(e). Notre libre-arbitre est sacré et même si nous pouvons être épaulés parfois, la décision de nous remettre dans la Vie au meilleur sens du terme dépend de nous, et nous seul(e)s!
La Résilience, la Lumière et la Joie : nos armes pour (re)-trouver notre liberté
Il est fondamental de rappeler la responsabilité de chacun dans ce registre. Même si nos médias nous ballottent quant à l’issu de cette crise, c’est bien notre DÉCISION personnelle et notre CAPACITÉ A PRENDRE SOIN DE NOTRE PROPRE LUMIÈRE qui détermine dans quel délai nous redressons la barre. Par conséquent, plutôt qu’attendre patiemment que l’Univers ou nos dirigeants veuillent bien nous « sortir le cul des ronces » (expression de ma campagne natale), pourquoi ne pas commencer par nous-mêmes dès maintenant?
Du coup, la question d’après est « Ok, mais comment? ». Une fois en mouvement et reconnecté(e)s à nous-mêmes, il y a finalement une seule chose à faire. C’est le choix qui nous rend le/la plus heureux(se) partout et tout le temps. En clair, sortir de cette crise personnelle et/ou sociétale requiert l’activation de la même ressource dans les 2 cas. C’est retrouver le chemin de nous-mêmes et œuvrer exclusivement pour notre bonheur, notre joie, notre liberté d’être.
Comme par hasard, c’est précisément ce que l’Univers nous propose! Et aussi, depuis peu, ce sur quoi il nous assiste. Nous sommes à présent poussés à œuvrer pour nous débarrasser de tout ce qui n’a plus de sens pour nous. De tout ce qui nous contraint depuis bien trop longtemps maintenant. Nous sommes incité(e)s à nous choisir d’abord. Pourquoi? Parce que c’est uniquement quand NOUS sommes bien avec nous-mêmes que nous pouvons être bien avec LES AUTRES!
Rallumer notre lanterne
Mieux encore, notre liberté d’être, notre joie, sont les virus les plus contagieux qui soient dans cet Univers. A chaque fois que nous DÉCIDONS en conscience de nous nourrir plutôt que nous appauvrir, nous agrandissons les égrégores de Joie, de Paix, de Liberté d’Etre. C’est toujours çà que les égrégores de la Peur, la Haine, du Jugement n’auront pas. Dès que nous rallumons notre lanterne, nous éclairons instantanément celle des autres ce qui les encourage à en faire de-même. Et si nous considérons notre lanterne déjà allumée, alors poussons l’intensité à fond! Il n’y aura pas de meilleur moment pour le faire. C’est précisément au cœur du chaos que les lumières incandescentes sont les plus utiles!
Ce qui ne me tue pas me rend plus fort
Frederick Nietzsche
Tu l’auras compris, c’est la Lumière que nous mettrons sur cette crise mondiale majeure qui nous permettra d’en sortir. Ainsi nous en sortirons non seulement en vie, et en bonne santé mais également grandi(e)s et renforcé(e)s! Il ne s’agit plus à présent de défendre telle ou telle cause car cela nourrit le jeu de polarisation actuellement en cours dans les médias. Il s’agit de privilégier notre cause avant tout. Choisir notre bonheur, notre joie de vivre en premier c’est l’acte le plus militant, le plus efficient et le plus lumineux qui puisse être posé en ce moment. Alors, que penses-tu de sortir de cette crise MAINTENANT?