La résilience anticipée…
Je suis actuellement en train de réfléchir à la forme de ma prochaine conférence. Il va sans dire que le thème sera en lien avec la résilience. Les idées se bousculent dans ma tête. Je me demande comment les organiser afin que chacun en ressorte un petit peu transformé. En fait, je me surprend à aborder cet événement comme une formation…Et je réalise que cela n’en est pas une!
Personne ne détient la vérité absolue…
A l’évidence, je ne détiens pas la connaissance de la meilleure manière d’être résilient(e). D’ailleurs, il n’y a pas d’école ou de « diplôme de résilience » qui me donne plus de légitimité pour dire comment faire. Et pour cause, la meilleure école pour développer sa résilience est celle de la vie. C’est en faisant l’expérience de l’existence qu’on « booste » cette ressource déjà présente en chacun de nous.
Les « conférences » d’aujourd’hui sont seulement la version 4.0 des discussions que nos ancêtres pouvaient avoir sur la place publique ou en famille. Ces temps où chacun s’écoutait encore expliquer ce qu’il avait vécu et les leçons qu’il en avait tiré. Nous avons perdu cette spontanéité à la faveur de conversations en pointillées par écrans interposés. Et pour remédier à notre isolement, nous allons voir des « pseudo-gourous » expliquer leurs façons de voir la vie. Et si nous ne sommes pas satisfaits, nous sautons d’un « gourou » à l’autre jusqu’à ce qu’on en trouve un qui nous convienne…
Les pré-requis à la résilience…
Mais l’inspiration ne vient pas forcément des choses qui nous conviennent ou nous paraissent familières. Il faut être décidé à bouger, à évoluer vraiment pour être inspiré. C’est le pré-requis. Si, au fond, je ne souhaite pas évoluer – quitte à rester dans mon mal-être – même les « gourous » les plus charismatiques n’y changeront rien!
Avec nos outils de communication actuels, il est déjà possible d’accéder plus ou moins gratuitement à toutes sortes d’informations utiles. Il est possible de lire tout ce qui est paru sur la Résilience depuis son apparition dans le langage relié à l’humain. Cependant, deux choses importantes sont également à considérer : je peux connaitre tous les tenants et aboutissants du sujet, si je n’ai pas décidé de résoudre ma problématique ou si toutes les conditions ne sont pas réunies en moi, il ne se passera probablement rien.
Etre résilient c’est aussi éviter les pièges de l’ego
De ce fait, préparer une conférence avec l’intention de faire bouger les gens dans ce contexte me parait un brin donneur de leçon, voire prétentieux. Limite « pseudo-gourou » même…De plus, le risque est grand d’être déçue si je ne constate pas d’évolution probante chez les participants. Partant du principe qu’une conférence reste simplement un point de contact avec un public, sans réelle possibilité de faire un suivi derrière, il est quasiment impossible de savoir de façon certaine si quelque chose aura bougé chez les gens.
Attention, je ne suis pas défaitiste! En fait, je reste convaincue qu’il n’y a pas de hasard et que ceux qui viendront, auront besoin de vivre ce qui va être, dans la forme où cela sera. Ce sera juste pour eux de le vivre de cette façon, à cet instant. Il en sera de même pour moi. J’ai donc décidé de raconter mon expérience de vie, de partager en particulier comment je me suis dégagée d’une vie dénuée de sens pour aboutir à ce moment de partage.
Nous pouvons tous parler de résilience
Ce que je vais faire, tout le monde peut le faire. Avant, il était nécessaire de montrer patte blanche pour être légitime en conférence. Aujourd’hui, nous avons besoin de nous reconnecter les uns aux autres, de fonctionner de nouveau en réseau ouvert, responsable et solidaire! Si nous étions dans un contexte boursier, la nouvelle « valeur refuge » ne serait pas l’or ou le diamant mais bien la transmission de savoirs et d’expériences au plus grand nombre!
Nous avons tous une richesse immense en nous. Les expériences de vie les plus sombres, les traumas les plus profonds deviennent mêmes des inspirations immenses lorsqu’ils sont surmontés. A l’inverse des énergies fossiles, nous avons de la résilience à foison, à condition de la considérer et de s’en servir. En vérité, nous n’avons besoin de personne pour activer cette ressource. Il suffit simplement de le décider. Mais c’est précisément cette décision qui est délicate à prendre parfois.
L’Univers nous aide…quoiqu’il arrive!
Là encore, l’Univers ne nous laisse pas tomber. Les guides nous accompagnent au quotidien pour nous aider dans nos demandes les plus concrètes dès lors qu’il s’agit d’œuvrer au meilleur pour nous mêmes.
Cet article est un exemple de « résilience anticipée », ou comment éviter de se mettre dans une situation qui ne nous conviendra pas. Encore faut-il être en contact avec soi-même et conscient de ce qui se vit en nous. Mais ceci est de la matière pour un autre article…
2 Comments
Roland de Wavrechin
Humainement ,Je ne pense pas qu’i soit possible d’être tout le temps heureux…..Chercher à vivre les bonheurs ressentis en les partageant avec l’environnement de sa vie quotidienne .C’ est en celà que notre coeur trouve
une grande « joie » et dans ces conditions que l’on peut trouver plus de bonheurs et devenir plus heureux .
Le bonheur est vivement ressenti lorsqu’il rencontre un ou des événements exceptionnels qui remplissent le
coeur et l’âme . A cet instant , on ressent un vrai Bonheur qui sera inoubliable .
Notre personne est transformée . C’est le commencement d’une autre vie ……
Je pense que la miche compléte ne pourra être pleinement vécue qu’ à la fin de vie auprés de son guide .
kalou76
Merci pour ton commentaire! C’est le premier. Je suis ravie 🙂
Les guides nous disent que le but de la vie est d’être heureux pour les raisons que j’ai évoqué dans l’article. J’imagine que c’est parce que cela doit être possible dans cette vie. Ils disent même que le bonheur peut se décider quels que soient les événements. Je crois que c’est une discipline à prendre et que plus nous avons d’exemples de gens qui choisissent le bonheur malgré tout autour de nous, plus c’est contagieux et incite chacun de nous à en faire de même!
Alors petit à petit la miche devient accessible…