Faire la paix!
Tout d’abord, je te souhaites une excellente année 2021! Comme elle sera ce que nous en ferons, je te souhaite plein de résilience, de joie et surtout de liberté d’être!
D’un point de vue plus pragmatique, j’ai appris qu’une famille ou un écosystème, quel qu’il soit, cherche sans cesse à maintenir un certain équilibre. Cela peut passer par différentes stratégies dont l’une d’elle est de choisir, entre 2 maux, le moindre. Alors, ces derniers temps, en tant que société, nous sommes actuellement amenés à choisir. Entre le Covid et la dictature sanitaire, d’une part, ou le chaos intérieur et l’effondrement sociétal, d’ autre part. Les deux font peur. J’en conviens, mais c’est bien là où nous en sommes aujourd’hui.
La première dynamique présente l’avantage de l’illusion du maintien des acquis, au prix de compromis toujours plus compromettants parfois…Il est alors permis de se demander si la réalité actuelle est vraiment dans la continuité de ce qui était au départ. La deuxième dynamique est d’accepter de se laisser porter par le courant en attendant qu’il nous dépose à notre nouvelle place. Trouver le moyen de lâcher-prise tout en restant aligné(e)s…
En fait, la nécessité pour chacun(e) de (re)trouver sa place est au final la seule priorité de cet écosystème malmené. Certains vont la retrouver en quittant ce Monde, d’autres en déménageant, d’autres encore en démissionnant, ou en tombant malade…Tout cela pour – au final – mieux renaitre à elles/eux-mêmes.
Enfin, tourner la page...
Oui, un jour nous nous retournerons sur cette crise. Un jour nous comprendrons qu’elle était nécessaire et bénéfique. Elle nous a obligé à nous sortir de notre zone de confort pour évoluer vers plus de justesse.
Quelle que soit la dynamique privilégiée, il s’agit toujours d’énergie de vie qui se régule. Tout comme l’eau, la vie se fraye toujours un chemin à travers les obstacles, et parfois dans des endroits les plus inattendus. Accepter cela, c’est s’épargner une bataille perdue d’avance et garder ses forces pour celle qui nous occupe aujourd’hui.
Ce matin, j’ai pensé à ce livre de Pema Chödrön « Faire la paix en temps de guerre »… C’est indubitablement un livre sur la résilience. Et, ce que j’aime dans son ouvrage, c’est son sens des réalités, mais aussi la simplicité et l’optimisme dans chacune de ses paroles.
Alors, j’ai décidé d’en extraire quelques passages avec ce hasard, qui n’existe pas…Et de voir comment cela pourrait nous éclairer en ces temps si particuliers de notre histoire.
L’origine du problème…
C’est dans le cœur des êtres que commencent la guerre et la paix
Chapitre I – Pour faire la paix en temps de guerre
Voilà la première solution et de loin la plus efficace que nous pourrions nous donner : dialoguer avec notre cœur. Cela implique de le relier à notre conscience. En d’autres termes, de revenir à l’intérieur de nous-mêmes, de « retourner au bercail », comme on dit chez moi. Au lieu d’aller faire de l’ingérence dans la vie et les affaires des autres…De chercher des pailles chez elles/eux qui nous dispensent de regarder nos propres poutres.
Comment? En prenant du temps pour soi. Du temps pour retrouver les clés de son intérieur. Un moment pour poser ses mains sur ces zones du corps qui souffrent et leur demander ce qu’elles essaient de nous dire. Cette partie là, nous sommes assez nombreux(ses) à y arriver maintenant. Ce qui est plus compliqué c’est d’écouter la réponse, de l’entendre surtout, et de la considérer à sa juste valeur.
Notre corps répond à chacune de nos questions, par des images, des sons, des ressentis exacerbés, etc… Ecoutons-les! Ils s’agit de notre propre voix, celle de notre matière. Il est peut-être temps d’y accorder le crédit qu’elle mérite. Avant qu’elle emploie les grands moyens, les grandes « mal-a-dies » pour se faire entendre!
Les pièges tendus par nos « meilleurs ennemis »
Quand on apprend à se détendre lorsque l’envie est forte, on a une plus vaste perspective sur ce qui se passe…
Chapitre III – Ne pas mordre à l’hameçon
Si tu es en recherche de mieux-être tu as peut-être déjà entendu parler de « saboteur ». Il s’agit d’une partie de nous qui se déploie pour nous protéger, souvent durant l’enfance. Et qui parfois s’incruste durablement dans notre programme comportemental. En fait, ce qui était au départ un « protecteur », en s’incrustant, devient une sorte de « sabotecteur »!
Lorsque nous mordons à l’hameçon des émotions agréables ou désagréables nous nous attachons à elles comme des vers sur un hameçon. Et nous le faisons peut-être à cause de nos « sabotecteurs »,qui continuent à identifier des menaces potentielles là où il n’y en a peut-être plus en réalité.
Reconnaitre et accepter les moments où nous ne sommes plus libres!
Et on commence à voir que la vie offre des possibilités innombrables de faire les choses autrement
Chapitre VI – L’insécurité positive
Lorsqu’une partie de nous intime l’ordre de continuer à respecter des injonctions internes ou externes, c’est que nous ne sommes plus libres. Cela nous plonge dans l’insécurité et nous prive de notre talent à rayonner ce que nous sommes.
Des multiples réactions possibles à cette prise de conscience, Pema Chödrön nous suggère de choisir l’acceptation. Par exemple, constater que nous sommes enfermé(e)s dans un processus restrictif, puis envoyer notre obligation de performance se faire voir, et enfin, réguler définitivement nos émotions. Notre corps a toutes les compétences requises pour le faire. Encore faut-il lui en laisser l’occasion sans nous en mêler.
La méthode TIPI, ou la pleine conscience, permettent de débusquer les « sabotecteurs » à l’œuvre dans nos différents contextes de vie. Ce sont des moyens de laisser notre corps leur montrer la porte avant qu’ils ne tapent l’incruste! Faire cela, en lien avec nos ressentis physiques, permet de court-circuiter beaucoup de nos résistances internes.
Et l’Univers dans tout çà…
Pour terminer, voici quelques mots de ma guidance personnelle. Pour ressentir à quel point toutes nos tentatives pour retrouver l’équilibre en nous et autour de nous est soutenue et encouragée!
« Les choses de la vie sont celles qui se produisent devant tes yeux mais aussi au sein de ton corps, de ta matière. Les deux sont liés inexorablement. Tu ne peux en vivre un sans vivre l’autre instantanément. C’est pourquoi nous t’encourageons à te demander à chaque instant si ce que tu vis en toi et autour de toi est bien à sa place dans ta matière. Si les choses que tu ressens te satisfont ou pas. Ceci est ta liberté propre de choisir si ce que tu vis, ce que tu expérimentes, te convient…ou pas.
Nous les êtres de lumière nous ne sommes pas autorisés à faire de l’ingérence dans ce processus de libre-arbitre. Nous respectons toutes les formes de vies dans ce qu’elles souhaitent expérimenter pour elles-mêmes. Les êtres qui souhaitent expérimenter de la souffrance sont tout autant aimés et choyés que ceux qui ont besoin de s’en libérer à tout prix. Dans nos yeux personne n’est meilleur que l’autre et personne ne vaut mieux que l’autre.
Il y a simplement des expressions de la Vie sous différentes formes et nous voyons en permanence comment nous pouvons l’aider et la supporter dans son cheminement, dans son écoulement perpétuel.
Parfois, nous avons la nécessité d’intervenir lorsque les décisions de l’individu sont erronées par rapport à ce que souhaite fondamentalement son Ame. C’est le seul moment où nous sommes autorisés à le faire et c’est très rare. Le reste du temps nous observons avec Amour inconditionnel ce que la Vie de l’un et de l’autre veut se donner de souffrir ou de guérir.
C’est à toi qui nous lit de choisir ce que tu veux faire en ce temps de guerre. Alors que choisis-tu ? La paix ou la guerre? Saches que nous te soutiendrons quel que soit ton choix. Et s’il te rend heureux(se) alors nous le serons également.
Nous te chérissons tel(le) que tu es et tel(le) que tu te vis, quoiqu’il advienne. Sois assuré(e) que rien n’est un obstacle à notre Amour. Rien, pas même la mort ou toute la brillance de ta Vie. Nous te le disons encore une fois, nous t’aimons pour ce que tu es et comme tu es. Il n’y a pas d’autre chose à faire pour nous que cela.
Et cela, nous le faisons de bon cœur et avec une immense joie et une immense fierté pour tout ce que tu te donnes de vivre depuis que nous te guidons. Nous sommes ton guide et nous t’aimons inconditionnellement, comme il se doit. »