C’est pas si grave au fond…
On connait tous des gens qui ont la langue bien pendue, de l’humour, parfois un peu grinçant même…On en dit volontiers qu’ils ont un certain « franc parler »?
Et ceux-là, soit on les fuit – trop dur de rester là à attendre qu’ils nous assènent leur coups de grâces- soit on les aime – attitude qu’on pourrait s’apparenter à du masochisme parfois – mais quoiqu’il en soit, il y a peu de place pour la demi-teinte.
Mental, mental quand tu nous tiens…
J’ai passé le mois d’août à réfléchir sur ma façon d’interagir avec le monde. Je me perçois parfois comme trop preignante dans les conversations et avec le recul je m’en veut toujours de ne pas voir laissé suffisamment de place aux autres. Même si personne ne me fait la remarque, je me fais ce reproche et cela me plonge dans une sorte de morosité latente pas très agréable. Je prend ce sujet un peu trop au sérieux, et çà m’enferme dans une spirale, dont il me faut toujours un peu de temps pour me sortir.
J’ai donc demandé de l’aide à mon guide pour avancer, car il est impossible pour moi de ne pas avancer d’une manière ou d’une autre…Le sentiment de stagnation ou de recul m’est insupportable. D’ailleurs si je devais comparer ma vie à ma voiture, c’est toujours en étant à l’arrêt ou en reculant que j’y ai fait des bosses!!!
Et comme par hasard…
Quelques jours plus tard, je patiente à la gare et je décide d’aller à la maison de la presse jeter un œil aux livres…Et là je tombe sur celui de Mark Manson (blogger star aux US mais inconnu au bataillon ici) qui parle de « l’Art subtile de s’en foutre ». Le titre est accrocheur, la couverture est orange. Je l’ai feuilleté quelques secondes et j’adoré le style d’écriture très cash, très réaliste, pragmatique et pertinent. J’ai mis les infos sur ses vidéos Youtube dans mes Liens.
Ce gars te parle de Résilience avec le langage, parfois peu châtié, qu’on a tous au quotidien. Et çà fait du bien!
Je me suis dit que j’aurais pu écrire ce livre, à ceci prêt que je ne me sens absolument pas prête pour çà et surtout que j’y ai appris 2 ou 3 choses en lien direct avec mon problème. Merci à mon guide qui tapé dans le mille encore une fois!
Alors c’est quoi la révolution dans ce bouquin mis à part son ton impertinent, hein?
- La vie vient avec son lot de problèmes, on y peut rien c’est comme çà donc autant l’accepter (tiens donc…).
- Personne n’est parfait et on a tous notre lot de problèmes, alors pourquoi le cacher?
- C’est souvent des problèmes que sorte les plus belles opportunités d’avancer dans la vie.
- On ne choisit pas toujours les « merdes » qui nous tombent dessus, mais on peut choisir la manière de les prendre et de les résoudre
- Tout çà n’est pas si grave au fond, donc autant s’en foutre (en anglais » to not give a fuck »)
Il y a plein d’autres choses très futées dans ce bouquin que je te laisse découvrir mais ce sont celles-là que j’ai retenues pour moi.
On a le droit d’avoir des problèmes…et de choisir de les ignorer aussi!
En bref, on a tous la conviction qu’il ne faut pas avoir de problèmes dans la vie parce que c’est désagréable. Notre nature nous pousse à refuser les problèmes, notre « dressage » également (à l’école, dans l’entreprise, de la part du gouvernement…). Nous vivons dans la hantise d’avoir des problèmes et le développement personnel (sous réserve qu’il n’est pas mal interprété) nous incite à les nier au profit de la pensée positive, d’une attitude lisse et bienveillante etc…
Imagine la violence que nous nous infligeons, par culpabilité d’être de simples êtres humains!
Alors « Markounet », il nous dit, « bah ouais t’as des problèmes, j’ai des problèmes, tout le monde à des problèmes et c’est NORMAL ». Autant les accepter (tiens donc…) Ça fait partie de la vie. Et puis, regarde-les différemment tes problèmes. Prends-les comme des opportunités d’évoluer par exemple.
Tu as bien assez a faire avec tes problèmes sans t’embarrasser avec ceux des autres et que donc il faut faire le tri. Prends les problèmes qui te seront directement profitables, mais surtout laisses les autres (d’où l’art de s’en foutre). En gros, on peut choisir certains problèmes et ignorer les autres. Et lorsque tu es confronté(e) à tes problèmes, tu peux choisir la manière dont tu les regardes afin de trouver l’angle qui te permettra d’en sortir plus grand(e) et non plus ratatiné(e).
Nous évaluons les événements de nos vies selon nos propres valeurs
Moi çà m’a permis de prendre du recul sur ma situation et ça m’a mis le doigt sur la notion de valeur. C’est-à-dire la chose qui fait que tu vas traverser ce problème en le vivant moins mal. C’est extrêmement important d’être et de rester en accord avec tes valeurs profondes.
Par exemple, tu traverses les problèmes de la vie de famille parce que pour toi la famille c’est sacré et çà vaut bien de traverser ces quelques bosses sur le chemin…Là où quelqu’un d’autre enverrait tout balader à la moindre brise par absence de cette valeur.
Ceci est une idée extrêmement intéressante! Elle induit qu’on peut regarder ses problèmes selon différents prismes. Il y a le prisme par défaut qui est ta valeur habituelle (ex: réussir dans la vie, être heureux…etc). Et là soit c’est compatible et tant mieux, soit pas, et c’est la merde. Il y a également tous les autres prismes possibles que tu peux trouver si tu te donnes la peine de les chercher!
Du coup, ce livre m’a donné l’opportunité de me poser la question de savoir quelles sont réellement mes valeurs profondes…et ce n’est pas si simple de répondre à cette question. mais c’est la clef de voûte de tout l’édifice!
Alors je te laisse bouquiner, t’introspecter dans tes valeurs et trouver ainsi une nouvelle forme de Résilience au quotidien.
N’hésite pas non plus à mettre un petit commentaire en bas de ce fil…