5D>Si on jeûnait? Episode #3

Le cap de la première semaine est passé. Le corps s’allège et se calme. Le temps est à l’introspection.

Plusieurs événements majeurs ont lieu cette semaine dans le Monde. Le premier étant la conjonction Pluton/Jupiter. La résonance de la Terre a atteint des sommets ces dernières semaines et les émotions ont été mises à rude épreuves! La chaleur émanant de notre soleil y a grandement contribué.

Ce fut un plaisir de participer à cette grande méditation, qui pour une fois était planifiée à une heure raisonnable, même pour un jour de semaine. Les premiers retours semblent positifs. Croisons les doigts pour que son effet nous débarrasse des oiseaux de malheurs et autres morosités ambiantes qui nous pourrissent la vie depuis bien trop longtemps.

Si j’en juge par le résultat des élections municipales, même la part d’humanité qui ne pratique pas forcément de méditation avait décidé de s’occuper du sujet. Espérons que nos nouveaux maires écolos porterons dignement leurs convictions. Et que nous aurons bientôt de jolies villes propres et responsables où il fait bon vivre!

Impossible de négocier avec le corps

Je m’étais mise en tête de passer en mode introspection durant mon jeûne. J’avais prévu qu’à un moment je ferai cela. Je ne savais pas quand exactement mais je n’avais aucun doute sur l’arrivée de cette étape majeure. Je souris en écrivant ces lignes parce que fidèle à mon « dressage » depuis l’enfance, j’avais semble-t-il échafaudé un plan de jeûne. Comme j’aurais fait un plan de travaux.

C’était sans compter sur mon corps. Pour lui avant l’heure, c’est pas l’heure et après l’heure c’est plus l’heure! Je me rend compte maintenant que je n’avais pas besoin de planifier les choses. Mon corps sait. Et ce moment d’introspection il a commencé il y a 3 jours. Soit au 8ème jour. Ceci dit, j’imagine que ce moment doit être différent selon les métabolismes.

Une fois le décrassage global du corps réalisé, il se met au repos. Il s’introspecte tout seul. Il y a comme un repli sur soi, en douceur. Presque imperceptible. Ce qui m’a mis la puce à l’oreille c’est l’absence d’envie d’interagir avec les autres. En tout cas, l’incapacité à m’investir dans des conversations que je sais être énergivore.

Mon corps gère mes priorités maintenant. Il ne fournit plus d’énergie à ce qui n’a pas de sens ici et maintenant pour moi. Cela ne veut pas dire que ce qui se présente n’en a aucun, non. Il n’en a juste pas pour le moment. Donc rideau! Nous passons gentiment notre chemin. Nous reviendrons plus tard…ou pas. C’est aussi une opportunité unique de voir tout ce que nous prenons sur notre dos quotidiennement et dont nous n’avons pas besoin.

Profiter de ce temps pour se débarrasser de sa « vieille peau »

C’était mon objectif initial : me débarrasser de ma vieille peau, de toutes vieilles habitudes qui allaient avec, les automatisme aussi. Les choses qu’on fait par réflexe depuis toujours et qui ne sont pas toujours bienveillantes pour nous-mêmes. Dans mon cas, c’est l’aide aux autres. Cela fait partie de ma mission de vie. Du coup, jusqu’à présent j’ai pensé que je me devais d’aider à chaque fois que le besoin s’en faisait sentir.

Aider les autres c’est bien. A condition de s’être aidée soi-même suffisamment avant, mais aussi d’en avoir la demande. Ces leçons-là je les avais déjà apprises. Celle que j’apprends aujourd’hui c’est à choisir quand j’aide et quand ne pas le faire. Et pas en fonction de la grille de lecture de l’autre mais de la mienne. En d’autre termes, le nouveau paramètre c’est de sentir le flux de l’énergie, la résonance avec la personne ou le contexte, et d’estimer si c’est juste d’aider, de coopérer etc…Mais aussi dans quelle mesure c’est juste, et quand arrêter.

Cette façon d’aborder les choses permet de ne pas s’enfermer en permanence dans des habitudes contre-productives et limitantes! Elle permet de garder une certaine flexibilité face à la vie. La nouvelle peau est encore tendre. Elle ne peut pas se permettre autant de rudesse que l’ancienne. C’est tout l’objet de la transformation!

Du Jeûne au Je ne…

C’est bien de cela qu’il s’agit. S’alléger de tout le superflu, tant au niveau alimentaire, qu’émotionnel et relationnel. C’est une vraie pause. Et même si passé la première semaine, le corps est plus serein et léger, c’est là que le vrai travail commence! La principale question étant qu’est-ce que « Je ne » veux plus?

La suivante c’est « qu’est-ce que Je veux mettre à la place? » De plus doux, de plus juste, de plus léger, libre, lumineux, aimant etc…pour moi-même. Prendre conscience que je tiens debout face à moi-même – ce qui brille et ce qui brille moins – sans béquille est déjà un énorme pas en avant! Vivre cela à un moment ou tout le système solaire appuie toutes les démarches visant à se détacher de ce qui n’a plus de sens, est de très bonne augure!

Nous sommes des Êtres de Lumière. Et le jeûne permet de recontacter cet aspect de nous-mêmes. A l’intérieur via des programmes innés de nettoyage des déchets et autres incohérences. A l »extérieur via l’émonctoire « peau » qui rajeunit littéralement d’une bonne dizaine d’année tant nous sommes pollué(e)s par toutes sortes de substances toxiques.

Qui mange à se rendre malade,
Aura à jeûner pour se guérir.

Proverbe espagnol

Et toi? Que souhaiterais-tu laisser définitivement sur le bord du chemin ? De quelle substance(s) pourrais-tu te débarrasser définitivement?

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