Savoir, penser, rêver, tout est là!
Décidément Victor Hugo était un visionnaire! Cette citation n’a jamais été aussi pertinente. Grâce à la participation des médias « mainstream » et du formidable travail des web-séries et autres youtubeurs, nous sommes plus sensibilisés que jamais aux sujets du dérèglement climatique et sociétal en cours. Néanmoins, pour la plupart d’entre nous, ce sujet reste un grand point d’interrogation dans le concret du quotidien. Nous avons la sensation que c’est gros, grave et incontournable. Mais çà veut dire quoi au juste? Quels sont réellement les enjeux pour chacun d’entre nous? Parfois la résilience a besoin d’un petit coup de pouce pour s’activer plus efficacement. Je crois profondément que le savoir est la clé. Alors je me suis intéressée à tous les moyens dont nous disposons aujourd’hui pour accéder à ce savoir.
Vivent les MOOCs!
Le temps de la culpabilité, des questions et du pinaillage est révolu. Maintenant, place à l’action! Mais pour agir encore faut-il savoir par où commencer. J’ai découvert récemment via le magasine Kaizen la notion de MOOC (Massive Open Online Courses – soit des Cours Grand Public en Ligne). Puis j’ai trouvé ce site qui en propose des milliers , dont plus de 20 en lien avec le thème du changement climatique.
Même si certains trouveront toujours à redire sur le contenu de ces cours, ils ont l’avantage d’exister, d’être gratuits et ouverts à tous. Ce sont des cursus que l’on peut suivre sur son temps libre. La majorité demandent un investissement de 1 à 3h/semaine. Pour accéder à un premier niveau de savoir, il me semble que c’est intéressant. En plus, l’avantage des cours en ligne c’est qu’on peut zapper les parties qui ne nous concernent pas, ou moins, et se concentrer sur l’essentiel. Je précise que je n’ai aucun bénéfice à vous dire cela si ce n’est contribuer à la prise de conscience urgente dont nous avons besoin pour avancer.
Pour les plus courageux…
Si tu aimes lire, y compris des documents complexes, je te suggère de jeter un œil au mémoire de thèse de Sarah Cacoub (2017), étudiante à l’Université de Montréal. Elle a choisi de faire sa thèse sur « Peut-on accomplir la transition énergétique sans décroissance économique? » Son document est clair et bien structuré. On y apprend en quoi et pourquoi le déclin des énergies renouvelables est intimement lié aux problématiques de croissance et pourquoi les « petits pas » ne suffisent pas à renverser la vapeur. Inutile de te dire que cette jeune fille n’a eu aucun problème a trouver du travail après sa sortie de l’école au Canada. Elle est aujourd’hui consultante en stratégie énergétique pour le gouvernement Québécois.
En effet, depuis les accords de Paris, certains pays « bons élèves » ont joué le jeu des recommandations signées à l’occasion de ce colloque. Sarah les prend pour exemple afin de démontrer son propos. C’est très intéressant d’apprendre les leçons des expériences tailles réelles menées dans ces pays très proches du notre, donc avec des réalité sociétales et économiques similaires. Je sais, ce que je viens d’écrire ne semble pas très spirituel…Et pourtant, si/lorsque tu auras lu ce document, tu verras la résilience non seulement comme ta meilleure amie, mais également comme ta planche de salut! Dommage qu’il faille attendre d’être au pied du mur pour l’activer. Je précise qu’en tant qu’étudiante cette fille n’avait aucun intérêt à pencher dans un sens ou l’autre de la balance. Son travail est une analyse factuelle de la situation.
Trouver des solutions : les initiatives publiques
Devant l’indignation grandissante et les questionnements de plus en plus pressants, nos dirigeants n’ont pas pu faire autrement que de montrer quelques signes de bonne volonté. C’est ainsi que la Convention Citoyenne sur le Climat a vu le jour. Point positif, les groupes de travail impliquent des « Monsieurs & Madames tout le monde ». Une opportunité de lister nos pré-occupations concrètes. Point négatif, en 2030, je ne sais pas trop où tout çà en sera, mais il y a fort à parier que ce sera déjà tard pour agir. Ceci dit, c’est mieux que rien.
Gardons aussi à l’esprit que nos dirigeants actuels ne semblent pas hyper fans des initiatives populaires. Ceci dit, si ce canal est un des moyens pour faire entendre notre voix en toute tranquillité, autant le saisir. Evidemment, cela ne suffit pas. Mais ce serait de la mauvaise foi que râler et refuser de participer à ce geste qui, certes, leur permet de gagner un temps que l’on a plus, mais pourrait également servir de base de réflexion pour les actions futures. En tout cas, il est permis d’y croire!
Trouver des solutions : l’importance des rêves et de l’inspiration
Si ta sensibilité est plus ouverte aux récits, documentaires et autres films, tu peux jeter un œil au site Imago. Il regorge de contenus tous plus inspirants, et joliment ficelés, les uns que les autres. Ces contenus ont l’avantage de mettre en scène des êtres du quotidien qui tentent de trouver leurs propres solutions…et qui y parviennent! Preuve qu’en s’en donnant les moyens, bien des choses deviennent possibles. Si le temps te manque, tu peux même accéder gratuitement à des podcasts à écouter en faisant autre chose. Aucune excuse, donc!
Je précise que nous ne sommes évidemment pas obligés de faire tout comme ces gens qui semblent déjà avoir tout compris. Mais leurs initiatives peuvent constituer des points de départ à la nôtre! Il faut bien commencer quelque part. Et savoir que ces choses existent permet de s’autoriser sa propre inspiration. De sortir des angoisses et des doutes, pour ouvrir sa propre porte vers un quotidien plus résilient, plus empreint d’espoir.
Reprendre le contrôle de nos vies : l’information donnée par l’Univers
Les guides quant à eux, nous ont informés à plusieurs reprises de cet effondrement inéluctable, ici et via d’autres canaux de communication. Ils ont sans doute inspirés tous les lanceurs d’alerte également…Les guides spirituels auraient pu se taire et nous laisser nous enliser dans notre ignorance et notre bêtise. Ils ont choisi de nous donner le pouvoir de faire des choix. En sachant ce qui va arriver, ils nous permettent de prendre nos propres décisions, de nous informer, de nous préparer, et le cas échéant de nous mettre à l’abri…ou pas! En bref, ils nous permettent de retrouver tout notre libre arbitre. Il en reste encore beaucoup qui n’ont pas pris conscience de ce qui arrive, ou qui choisissent d’en douter, et c’est OK. Mais au moins ils ont eu le choix!!
« Le Savoir c’est le Pouvoir. Mais le Savoir représente parfois un pouvoir un peu trop grand. Parfois même une grande vérité doit être sacrifiée pour le bien de tous »
Dan Abnett, Titanicus.
C’est maintenant qu’on décide!
« Savoir » c’est prendre des décisions en connaissance de cause. Nos dirigeants successifs avaient décidé de passer le sujet du dérèglement climatique quasiment sous silence. En se contentant des « petits pas », ils avaient implicitement décidé que cette « grande vérité » devait être « sacrifiée pour le bien de tous »… Ou de quelques-uns, plus précisément. Les lanceurs d’alerte et les guides spirituels ont décidé d’équilibrer la balance en donnant l’information, quitte à être discrédités par les dénis et les peurs des uns et des autres.
Le titre du bouquin d’Abnett en dit long également… Titanicus… Franchement, l’occasion est trop belle! A ton avis, que diraient les passagers du Titanic s’ils étaient encore de ce Monde? Il y a fort à parier qu’eux aussi ils auraient aimé être informés des risques avant qu’il ne soit trop tard. Alors, arrêtons là les comparaisons anxiogènes, peut-être qu’on pourrait tout simplement commencer par décider sérieusement de s’informer, non?